Du Mayflower au Black Friday
Ça commençait plutôt bien…
… puis il y a eu la civilisation…
…et enfin les temps modernes
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Du Mayflower au Black Friday
Ça commençait plutôt bien…
… puis il y a eu la civilisation…
…et enfin les temps modernes
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Ma bible au premier degré – Saison 2 – L'Exode
Résumé de l'épisode précédent :
Moïse, devenu berger chez son beau-père est témoin d’un feu de broussaille dans lequel Dieu lui apparait et lui donne pour mission d’aller sortir les Hébreux d’Égypte.
5 – 007 Au service secret de sa deïté
– C’est bien beau tout ça, Patron mais ma pomme, côté bagout, ça laisse à désirer ! Chuis pas mûr pour le Grand Oral tu vois…
– Momo, tu commences à me les briser menu ! Et en plus, c’est moi qui fais le texte ! Bon, laisse tomber. À nous deux on jouera Cyrano avant l’heure et c’est ton frère Aaron qui tiendra le rôle de Christian !
Retour chez beau-papa Jéthro qui ne retient pas Moïse et le laisse retourner en paix vers son Égypte natale. Avant le départ, l’Éternel revient donner les dernières consignes à son émissaire. Pour tout te dire, ça ne me paraît pas très clair ; je dirais même que je flaire comme un coup fourré… Juge par toi-même :
– Tu auras beau user de tous mes gadgets, Je ferai en sorte que Pharaon refuse de te laisser partir. Ça sera le prétexte pour toi de lui faire passer un message : « Ou bien il te laisse partir, ou bien je fais mourir son premier-né ».
Et nous revoici on the road again ! Aaron est prévenu par sms Dieu de l’arrivée imminente de la bande à Momo et part à sa rencontre. La jonction se fait dans le Sinaï. Moïse le met au courant par le détail de toutes les combines du Tout-Puissant et les deux filent direct chez Pharaon négocier le départ de la colonie. Mais il ne l’entend pas de cette oreille, le King of Égypte ! Pendant toutes ces années, elle s’est agrandie la colonie Hébreux ! Et puis ils se sont accommodés des conditions du servage et ils abattent un boulot exemplaire. Tu voudrais pas qu’on laisse partir une main-d’œuvre qualifiée pléthorique ! Pas de ça Lisette ! Et, comme d’hab’ c’est le lampiste qui trinque. En représailles à ces velléités de démission, les employeurs fixent des objectifs complètement irréalistes tout en sabrant dans les moyens mis à disposition.
Quand tu sauras que le boulot principal des esclaves est de fabriquer des briques de terre et de paille, tu comprendras peut-être l’origine de la boutade toujours en vigueur dans le monde du travail : « Et quand j’aurais cinq minutes, patron, j’pourrais faire aussi des briques ? »
C’en est fini de la confiance et les travailleurs se retournent contre Moïse et Aaron qu’ils rendent responsables de ce tour de vis supplémentaire. Et voilà nos deux agitateurs contraints de s’en remettre à Dieu. Et on va voir que cette fois, il va mettre le paquet le Très-Haut !
C’était l’Exode 4 à 7.7
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Ma Bible au premier degré
dans ► 2. L'Exode 2.5 – 007 Au service secret de sa deïté.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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Avec modération…
Les jolies colonies de vacances !
C’est l’époque où les photos des groupes s’affichent dans la presse locale. Elles sont tout à la fois la fierté et le réconfort de bien des mamans-poules. Des images un peu moins figées que dans le temps… Et, autre signe de modernité, au lieu de la traditionnelle ardoise avec le lieu et la date, les joyeux bambins sont réunis sous une aguichante bannière :
HARIBO – HARIBO – HARIBO
Un peu la transposition à notre époque et au monde de l’enfance des casquettes
PERNOD – BERGER – RICARD,
les « partenaires » des fêtes villageoises du siècle précédent…
Allez, tchin-tchin ! Vous reprendrez bien quelques oursons et deux-trois fraises tagada !
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Une tranche de vie (passée au scanner)
Dans la vie il est des passages obligés. De ces moments désagréables, sans échappatoire, qu’il nous faut traverser en état d’apnée mentale.
Ce mardi, le couloir d’attente du service d’imagerie médicale affiche complet.
Pas un Paris-Match, pas un Elle, pas un Gala pour tuer le temps. Peut-être par mesure d’hygiène, on les a remplacés par un écran plat.
C’est l’heure imbécile et fatale où une escouade de post-ados sont conviés à jouer les Machiavel sous les perverses instructions de Benjamin, leur maître à penser.
Ce sont d’abord de longs plans américains statiques sur des vamps de pacotille qui, tantôt tragédiennes, tantôt femmes fatales, viennent nous susurrer leur confidences. Cela nécessite parfois une version sous-titrée. Merci « la prod’ » de décoder un langage par trop novateur pour le profane…
Puis viennent de fausses confidences en aparté, chuchotées dans des couloirs ombreux ou n’importe quel recoin suggestif. Salle de bains ou vestiaire où trainent négligemment quelque lingerie féminine semblent favoriser ces échanges que l’on devine croustillants. Pas de son, peu d’image. Poursuite d’un grand moment télévisuel !
Retour au salon. Les pin-up ont eu le temps de revêtir leurs panoplies de travail. S’engagent alors des discussions philosophiques avec les mâles langoureusement vautrés sur les sofas.
Quand la tension psychologique se fait trop forte une Voix venue de nulle part vient vénalement suggérer quelque jeu de colonie de vacances revu à la sauce « photo de charme ». Le « Sexy ménage », une espèce de gaudriole burlesque à mi chemin de la corvée des « Bidasses en folie » et des ébats de « Car Wash » constitue l’apogée télévisuel de cet épisode raffiné et de bon goût.
Un mot sur la distribution. Qu’ils soient Fanny, Capucine, Audrey, Thomas, Kevin, Yoann ou Caroline, tous les comédiens réalisent une performance de naturel. Composer avec autant d’aisance ces rôles de décérébrés lymphatiques ou de demeurés caractériels dénote un travail de longue haleine sur les personnages qu’ils incarnent. Je n’en dirais pas autant de Benjamin, le Monsieur Loyal de tout ce cirque qui, a contrario, s’efforce outrageusement à paraître l’élément cultivé de la troupe.
J’en étais à suivre les judicieux conseils du docte Benjamin venu détailler la meilleure procédure pour se faire plumer en appels surtaxés lorsque est arrivé mon tour d’aller me faire découper le squelette en rondelles…
Pour tout vous dire, sachez que la télé de l’hôpital était réglée sur cette chaîne qui a été naguère privatisée au nom du « mieux disant culturel » et que j’avais rendez-vous à 18 h 15…
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