Le Mot du jour ne pouvait pas ne pas rendre
Hommage à Bertrand Tavernier
Telle est la question…
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Le Mot du jour ne pouvait pas ne pas rendre
Hommage à Bertrand Tavernier
Telle est la question…
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Le coup de torchon
Encore un Mot du Jour intégralement copié/collé. Mais il vient tellement à propos compléter celui d'hier…
Je suis ce matin en direct d'un champ de ruines. Celui laissé après le passage de l'ouragan Macron.
Entendez-vous, entendez-vous, le vent mauvais qui souffle sur la morne plaine des Républicains ?
Distinguez-vous, distinguez-vous, le blizzard glaçant qui traverse les paysages désertiques du Parti socialiste ?
C'est une vision de fin du monde qui apparait sous nos yeux consternés. Dévastation, saccage, razzia… On assiste à des scènes de pillage. On voit des scènes d'une violence inouïe. Des combats d'une rare brutalité entre Wauquiézistes et Soleristes, entre Ciottistes et Estrosistes, entre Barroinistes et Koscucio-Morizetistes.
Les socialistes sont laminés, détruits, à terre. Ils mangent la poussière. Ils ne savent plus s'ils sont dans la majorité ou dans l'opposition. Ils s'interrogent : « Qui sommes-nous, nous qui hier défendions la loi El Khomri pour nous opposer demain à des lois qui relèveront de la même doctrine ? ». La perplexité est à son comble, le flottement à son paroxysme.
De vieux chevaux de retour, excités par les lumières de l'insolite, tentent de participer à la parade, mais les pauvres rosses, dépassées, s'en vont mourir à l'écurie avant de pouvoir accomplir un dernier tour de piste.
Les Socialistes et les Républicains tentent de rivaliser d'esprit :
« Ce gouvernement n'est ni de gauche, ni de gauche », rigolent les uns.
« Ce gouvernement n'est ni de droite, ni de droite», gloussent les autres.
Mais personne n'a envie de rire. C'est la consternation, c'est la peur, c'est l'abattement.
La droite est en charpie. La gauche est en miettes. On ne peut pas tout décrire tant ce qu'on voit est insoutenable. Des scènes d'horreur comme il en existe après les typhons, les tremblements de terre. Les hommes sont devenus des bêtes. Certains se vautrent au pied du nouveau pouvoir pour réclamer de la soupe. Ils ont faim. Ils vont mourir s'ils ne sont pas nourris.
D'autres sont prêts à arracher les membres, à crever les yeux afin d'empêcher quelques malheureux d'accéder à la pitance. (…)
Une vision d'horreur surgit sous nos yeux inquiets.
Ce n'est pas la fin du monde. Peut-être la fin d'un monde…
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