Tag: "culbuto"
Des nouvelles du Designer fou (3/4)
« Je hais le mouvement qui déplace les lignes… »
Salvador Dali avait ses montres plates… Le Designer fou a ses assiettes voilées…
Encore un bien bel objet ! Un peu d’attente entre l’entrée et le plat (oui, oui, ceci est un Plat du Jour) m’a permis d’en percer les secrets.
Tout d’abord, la base de tout : l’ovoïde remplace le circulaire. Deuxième grand principe : l’ovale de la partie creuse se doit d’être excentré par rapport au bord de l’assiette.
Le trait de génie enfin : le rebord ici à l’arrière est relevé vers le haut, tandis que le rebord ici à l’avant s’incline vers le bas. Effet esthétique garanti.
Mais… Allez donc poser votre couvert sur le bord de votre assiette ? (Je parle d’un couvert normal, enfin, usuel…)
Et le serveur ? Qu’un convive pose comme il se doit son couvert dans l’assiette pour signifier qu’il a fini son plat. Que ce couvert comporte un de ces fameux Couteaux-culbuto. Que le serveur se saisisse de l’asiette et c’est le patatras inévitable avec imprécations du client et chute sonore des couverts sur le carreau. Le voilà, le fameux carillon Culbuto !
Encore un bien bel objet ! Un peu d’attente entre l’entrée et le plat (oui, oui, ceci est un Plat du Jour) m’a permis d’en percer les secrets.
Tout d’abord, la base de tout : l’ovoïde remplace le circulaire. Deuxième grand principe : l’ovale de la partie creuse se doit d’être excentré par rapport au bord de l’assiette.
Le trait de génie enfin : le rebord ici à l’arrière est relevé vers le haut, tandis que le rebord ici à l’avant s’incline vers le bas. Effet esthétique garanti.
Mais… Allez donc poser votre couvert sur le bord de votre assiette ? (Je parle d’un couvert normal, enfin, usuel…)
Et le serveur ? Qu’un convive pose comme il se doit son couvert dans l’assiette pour signifier qu’il a fini son plat. Que ce couvert comporte un de ces fameux Couteaux-culbuto. Que le serveur se saisisse de l’asiette et c’est le patatras inévitable avec imprécations du client et chute sonore des couverts sur le carreau. Le voilà, le fameux carillon Culbuto !
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé
dans À table/Les contenants.
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Des nouvelles du Designer fou (2/4)
L’avènement du Couteau-culbuto
On a tous connu ce fameux Lapin Culbuto. Quoi qu’on lui fasse subir, dans quelque position qu’on le lâche, il se relevait gaillardement les deux oreilles pointées vers le ciel. Son mouvement s’accompagnait d’un harmonieux carillon en Do-Mi-Sol-Do qui ravissait bébé… sinon ses parents…
Sans doute marqué à vie par cet ingénieux joujou, le Designer s’est acquis la complicité de Guy Degrenne pour diffuser le Couteau-culbuto.
D’une esthétique raffinée, ce couteau a la particularité d’avoir son manche désaxé de 90° par rapport à la lame. Pratiquement, lorsque l’on pose le couteau, le manche se retrouve toujours à plat sur la table, le tranchant de la lame dirigé vers le ciel. Et ceci quelle que soit la position dans laquelle on se sépare de l’engin.
Peut-être l’idée de base était-elle de faire disparaître totalement l’usage suranné du porte-couteau ? Quoi qu’il en soit, ce bel objet, après un temps d’accoutumance, remplit tout aussi mal son office que n’importe quel couteau décoratif ornant les tables des grands restaurants…
Un détail cependant : pour assurer une prise en main à peu près correcte, la largeur du manche a dû être généreusement épaissie. Il en résulte un poids inhabituel qui déroute le profane. Avec ce surpoids et une prise en main déroutante ajoutés à la vie autonome qui anime cet objet, n’oubliez pas d’étaler correctement votre serviette sur votre toute nouvelle petite robe d’été ou sur le pantalon de votre dernier Gucci ! Nous verrons plus tard comment a été rendu l’effet musical de ce nouveau Culbuto.
Sans doute marqué à vie par cet ingénieux joujou, le Designer s’est acquis la complicité de Guy Degrenne pour diffuser le Couteau-culbuto.
D’une esthétique raffinée, ce couteau a la particularité d’avoir son manche désaxé de 90° par rapport à la lame. Pratiquement, lorsque l’on pose le couteau, le manche se retrouve toujours à plat sur la table, le tranchant de la lame dirigé vers le ciel. Et ceci quelle que soit la position dans laquelle on se sépare de l’engin.
Peut-être l’idée de base était-elle de faire disparaître totalement l’usage suranné du porte-couteau ? Quoi qu’il en soit, ce bel objet, après un temps d’accoutumance, remplit tout aussi mal son office que n’importe quel couteau décoratif ornant les tables des grands restaurants…
Un détail cependant : pour assurer une prise en main à peu près correcte, la largeur du manche a dû être généreusement épaissie. Il en résulte un poids inhabituel qui déroute le profane. Avec ce surpoids et une prise en main déroutante ajoutés à la vie autonome qui anime cet objet, n’oubliez pas d’étaler correctement votre serviette sur votre toute nouvelle petite robe d’été ou sur le pantalon de votre dernier Gucci ! Nous verrons plus tard comment a été rendu l’effet musical de ce nouveau Culbuto.
À bientôt !
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