Le radin paume tout, en voulant trop palper. C’est c’ que n’avait pas gambergé Totor le cul-terreux, qui paumait l’carafon De bigler que sa poule pondait des œufs de jonc. Croyant à sa bestiole un magot dans le bide, Il la buta, l’ouvrit : que dalle, elle était vide. Comme toutes ses copines qui ne rapportaient qu ’pouic. Et v’là notre glaiseux sans bestiole, et sans fric. Ainsi combinent les petzouilles. Totor, avec sa poule, avait le bath filon. De l’avoir bouzillée pour lui faucher son jonc, Il n’a plus un rond dans les fouilles. |
L'avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le témoigner, Que celui dont la Poule, à ce que dit la Fable, Pondait tous les jours un œuf d'or. Il crut que dans son corps elle avait un trésor. Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable À celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien, S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien. Belle leçon pour les gens chiches : Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tôt être riches ? |