La revue de ma Presse d’information se passe de commentaires…
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Encore raté !
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Encore un peu de poésie
Le poète inspiré avec qui nous avons commencé la semaine ne se borne pas aux bluettes sentimentales. Il aime aussi à versifier nos tristes actualités.
L'hostie
François de Sarthe, comme tout bigot,
Était un fervent de la messe
Or le curé, manque de pot,
Savait qu'il piquait dans les caisses…
Cet homme d'église, par habitude,
Au beau milieu de ses sornettes,
Pointait du doigt les turpitudes
Des grands, des puissants malhonnêtes.
Se référant à saint Mathieu
Spécialiste en Évangile,
À cet homme qui, baissant les yeux,
Se cachait derrière ses sourcils
Il adressa dans son sermon
Ce conseil pas très catholique :
« Pour ne pas finir en prison,
Jusqu'au dernier sou, rend le fric ! »
À la quête, ce sacré filou,
Donnait des jetons de Caddie,
Des boutons, des petits cailloux,
Des pièces en fer blanc rabougries
Et savamment implorait Dieu
Quand il se rendait à la banque
En priant que le Contentieux
Ne mette le nez dans ses planques.
Au moment de la communion,
Le curé, à ce vieux brigand,
Glissa une hostie en béton
Pour lui casser une ou deux dents
Et satisfait, le vit chagrin,
Pleurant son dentier disloqué
En ce disant que ça, au moins,
Ce con ne l'avait pas volé !
Georges-Philippe Taladiart
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Le Mot du Jour célèbre le solstice
et rend hommage à Pierre Desproges
L’été ! Quelle horreur ! C’est la saison des joies vulgaires et des exultations de masse. En hiver, l’homo sapiens de base fonce, la tête basse dans les frimas pour qu’on ne voit pas sa gueule. Mais que revienne l’été et voici qu’il relève le groin pour humer les petites brises le long des quais marins où il parade derrière son ventre enveloppé dans d’immondes chemises haïtiennes ; avec sa grosse qui se pavane à son bras en jupette rase-bonbon de style abat-jour à cellulite, et leur progéniture braillarde qui caracole autour et fait des ricochets pour stresser les mouettes et paniquer les harengs.
Même en ville, les gens commencent à se déguiser comme à la plage. Pourtant, rien n’est plus insultant à l’œil qu’un employé de banque bariolé ou qu’une sténographe-facturière multiflorale ! Au spectacle de ce laisser-aller luxuriant, l’homme de goût se prend à déplorer qu’on n’habille pas la France entière en gris muraille de Chine, comme au bon temps de Mao Tsé Toung. Et, plus intolérable que tout, voici que ressurgissent les T-shirts à message personnalisé. Personnalisé ! Oh sordide exploitation du langage des foules ! Ils sont un million d’assujettis sociaux blanc-navet à exhiber leur couenne dans un million de tricots de coton où l’on peut lire « Je suis un rebelle ». Et ils bêlent et broutent dedans, tous ensembles, tous pareils ! Et ils appellent ça un message personnalisé !
Quelle dérision ! Quelle époque ! Vivement la guerre !
… … …
Jamais ces messages ne correspondent à la moindre réalité tangible. Tenez, hier après-midi, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, je croise une grande bringue plutôt joufflue, le genre « Belle des Champs », en plus laitière encore, avec des joues comme des fesses, un bon gros regard con de vache normande, des bras lisses et blanc-yaourt et une paire de lolos à ressusciter Leprince-Ringuet. Bref, cette conne était belle et bloubloutante comme un flan bavarois. Par chance, elle arborait un T-shirt blanc qui annonçait en lettres de feu « Je suis à prendre ».
Qu’eussiez-vous fait à ma place ? Je l’ai prise ! Mes enfants, quelle affaire ! La voici qui se débat en poussant des brames de truie des Ardennes, ce qui est généralement l’expression d’un profond désarroi. (La truie des Ardennes à plutôt tendance à couiner quand on lui grimpe dessus, c’est la biche lorraine qui brame sous le mâle)
Ayant ouï ces cris effrayants, voici que les flics déboulent, et le curé de Notre-Dame qui veut m’excommunier, et la délégation des enfants de Marie-couche-toi-toute-seule qui veut me finir à coups d’ombrelles bénites ! Quelle affaire ! Quelle affaire !
Texte de Pierre Desproges – « C’est l’été »
Photo « de la vraie vie » prise en août 2015 à Aussois (Savoie)
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Ah ! Le Journal des Sports !
C’est la honte ! C’est l’infamie ! La France ridiculisée, la France humiliée !
Si mon Mot du jour prend aujourd’hui les accents d’une page de l’Équipe c’est pour faire partager une indignation bien légitime :
De retour de Géorgie cela fait 1216 minutes que Karim Benzema n’a marqué aucun but !
Faudra-t-il donc que je complète mon système de mesures par une nouvelle unité de temps : « L’entre-buts de Benzéma » ?
Il n’est que grand temps de conjurer le mauvais sort et j’en appelle à Mgr Vingt-Trois. Monseigneur, faites quelque chose, nous vous en conjurons ! Voyez votre confrère, le curé de Maranello : le saint homme n’hésite pas à exhorter à la prière, à implorer le Tout-Puissant et même à bénir les bolides pour assurer la victoire de Ferrari à Monza !
Source : France Inter, ce samedi vers 08:15
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À la manière de la « Messe au Pendu » de Brassens
À première lecture j’ai cru à un inespéré recul de l’obscurantisme… Et puis… Ils bénissent bien les armes, les bateaux, les motos, les animaux… Pourquoi pas les zomos ?
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Programmes télé
La neige tombait drue, hier soir, sur Star Wars…
Tandis qu’à Vancouver, il risquait de pleuvoir…
Jason allait gagner ! C’était plus que certain…
Le ton montait à la télé… Puis il a plu sur le tremplin…
Le sport perdait son charme, d’autant plus qu’à côté
Sur la Six un Curé édifiait des nudistes…
J’ai bien failli zapper le clou de la soirée :
L’hystérie indignée du télé-journaliste !
Quand Jason, philosophe, regagnait son coral,
Vitupérait encore l’agité du bocal !
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Bien qu’il m’arrive souvent de bouffer du curé,
J’éprouve pour l’abbé Pierre un brin d’admiration…
De même, voir Zébulon ainsi désemparé
Me soutirerait presque des larmes de compassion…
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