Le Mot du Jour ose le Théâtre de Boulevard
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Le Mot du Jour ose le Théâtre de Boulevard
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Aucun des candidats, plus ou moins connus, plus ou moins représentatifs, plus ou moins crédibles, pas du tout éloquents, auquel on demande pourquoi il aspire à la magistrature suprême n'ose dire la vérité. À savoir que, n'étant plus ministre et ne pouvant espérer redevenir député, il ne lui reste plus que l'Élysée comme point de chute. Ils répondent donc tous à côté de la plaque du 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré…
Ils pourraient tout bonnement avouer :
« J'aimerais bien être nourri et logé par l'État. Le salaire importe peu puisque, quand on est Président on ne dépense plus rien ».
Ou bien, plus franchement :
« Avant de prendre ma retraite, j'ambitionne de vivre comme si j'étais très riche aux frais de contribuables de plus en plus pauvres ».
Ils passent même sous silence le seul argument susceptible de leur valoir les suffrages des électeurs ayant du cœur :
« J'ai tout raté. Être chef de l'État me consolerait ».
Mais non ! Ils préfèrent évoquer nos problèmes en escamotant les leurs. Ils se gargarisent avec la pollution, le chômage, les migrants et la grippe.
Quand ils disent « il faut tout changer », ils pensent « je changerais bien d'appartement en troquant ma femme de ménage contre un majordome et vingt cuisiniers. Si je promets de n'embêter personne, j'ai peut-être ma petite chance… »
D'après Philippe Bouvard.
Qu'il me pardonne d'avoir supprimé les notations politiques
qui réduisaient son texte à un pamphlet partisan.
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On ne nous dit pas tout !
Après avoir envoyé le Mot du Jour d'hier où je suggérais gentiment qu'on nous prenait pour des andouilles avec les rebondissements abracadabrantesques de l'affaire « Air cocaïne », j'avais entendu d'une oreille distraite à la radio en fond sonore que le nom des Balkany pouvait être associé à cette épopée.
« T'as dû mal comprendre », me sermonnais-je in petto. Je suis tout de même allé ce matin farfouiller chez Google.
Et bien, l'affaire se corse, comme aurait dit le regretté Charles Pasqua. Quel sac d'embrouilles !
Je cite Google :
Alain Castany (le troisième « membre d'équipage ») craint des « représailles » de la justice dominicaine – en laquelle il assure pourtant avoir « confiance » – lors de son procès en appel.
L’évasion de ses compatriotes met surtout en question le rapatriement sanitaire dont il aurait « absolument besoin », Castany évoquant un risque d’amputation d’une jambe à la suite de son accident dans les rues de Saint-Domingue.
Ancien pilote d’Alexandre Balkany (fils du député et maire de Levallois), Castany s’est reconverti « intermédiaire » dans l’aviation d’affaires. Au sujet des valises embarquées à bord par des clients payant rubis sur l’ongle, lui aussi botte en touche : « On côtoie l’extravagance, avec ces gens-là. On n’est pas habitué à poser des questions ».
Mais lui aussi était partie prenante à de précédents vols douteux, sur le même avion, entre la France et l’Amérique latine. Ancien assureur des fédérations françaises (ℹ)Tiens, revoilà des Fédérations sportives… de vol à voile et d’ULM, activité relevant du mécénat ou du bénévolat, il roulait dans des voitures de luxe.
Que Tignous me pardonne d'avoir emprunté ses mouches… C'est pour la bonne cause !
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