« Le pape François remercie les journalistes pour leur travail sur les abus sexuels dans l'Église »
« (Je) vous remercie pour ce que vous nous dites sur ce qui ne va pas dans l'Église, pour nous aider à ne pas le mettre sous le tapis et pour la voix que vous avez donnée aux victimes d'abus », a déclaré le souverain pontife.
Y a pas de quoi !
(*) Pour afficher de si avantageuses cambrures, ces belles élégantes ont à coup sûr donné aux couturiers bien du fil à retordre (**) pour dissimuler de bien perfides artifices sous leurs riches atours… Mais c’est bien l’attrait de la danse qui réunit ces belles élégantes dans les jardins du « Bal du Quadrille »… Établissement où, avec de tels propos, Sa Sainteté a ses entrées assurées pour le reste de son pontificat !
Quarante-trois : c'est le nombre de chatons mignons que j'ai écrasés cette semaine. Enfin, au sens FaceBookien du terme, d'un simple clic. Je me suis aussi débarrassé de douze sentences moralisantes calligraphiées sur fond de couchers de soleils ou de vieux parchemin. J'ai également mis à la corbeille sept recommandations de sites de « Développement personnel » susceptibles d'amener le vermisseau que je suis à tutoyer les étoiles…
J'ai tout de même sauvegardé, pour vous la faire partager, cette promesse de félicité future dont la simple évocation m'aura mis en joie par sa formulation imagée plutôt originale : « Vous ne serez plus jamais vermicelle, vous danserez sur le trottoir en faisant des étincelles et vos bras toucheront le ciel… ».
Je livre au Mot du Jour cette copie d'un échange de courriels en date du 3 décembre, entre deux seniors qui ne veulent pas se résigner à l'abstention :
Bonjour Théophraste*, Aurais-tu vu comme moi, hier soir sur la 3 à 22 h 50 « Le grand débat des régionales » ? Il y avait Marion Le Pen, Estrosi, le socialiste sortant et une écolo. On se coupe la parole, on parle ensemble, on s’invective comme aux meilleures heures de Droit de réponse. Quand on arrive à développer un argument, c’est à base de sabir politicard imbitable pour un non-initié. Un point tout de même les rassemble à l’unanimité : NE PAS TOUCHER AU MONTANT DES INDEMNITES DES CONSEILLERS. Nous faudra-t-il vraiment choisir un jour entre Daech et ces guignols pantins ? (pardon Monsieur Mourguet !) Bonne journée
* Les prénoms ont été modifiés
Salut Sosthène* J’ai commencé à regarder cette émission, et après quelques minutes, j’ai quitté le poste. Effectivement, que savent-ils faire d’autre que de s’invectiver d’une façon que l’on n'accepterait même pas en maternelle ?… Et ce sont ces gens-là qui nous gouvernent !… Ou, qui prétendent nous gouverner … Tous nos politiciens au pouvoir depuis des décades devraient s’interroger sur la montée du populisme plutôt que de s'épuiser à le combattre. (Idem pour Daech, mais à un autre niveau) Pour ne pas tomber dans leur piège, j’avais une intention toute légitime de me tourner vers les écolos… Plafffff !… Douche froide !… Deux listes pour une même cause. Cherchez l’erreur. Que faire ? – Voter Blanc ? – Ne pas se déplacer ? – Gribouiller les bulletins ? Mais comprendront-ils le message ? Et ce message les intéresserait-ils seulement ? Amitiés
Et bien hier soir, on remet ça. Sur tous les plateaux télé c'était les mêmes invectives, la même mauvaise foi. Sur France 3-Provence, le meneur de jeu lui-même allait jusqu'à participer à l'algarade.
Puis mon zapping aussi tardif que désabusé m'a conduit sur ARTE qui diffusait un chef d'œuvre d'élégance, de grâce et de délicatesse. Sans être un fervent disciple de Terpsichore, je suis resté scotché à la télé bien après que ces va-de-la-gueule aient terminé leur numéro. Et puis il est bien plus agréable de s'endormir avec en tête la musique de Ludwig et les tableaux de Béjart que sur tous les pas-de-deux et entrechats verbeux des débatteurs de tous poils.
Vu à la télé hier soir, un numéro de caniches dressés (sur leurs pattes arrière). J’avais le cerveau encore suffisamment disponible pour me remémorer cette citation de San-Antonio :
« …même les animaux ne dansent pas. Ou alors dans un cirque, quand ils sont ours, bourrin ou toutou et ceux-là on les traite d’animaux « savants ». J’adore l’expression : « savants » ! Savants pour les avoir emmédiocrés, ridiculisés à coup de fouets et de susucres. Ah ! Le vandalisme du citoyen terrien est incommensurable. Faut qu’il souille, arsouille, vasouille, gadouille : les autres et la nature ; vitement que ça change !