Tout… et son contraire
Hier soir, mon zapping avant extinction de la télé m'a fait passer sur une chaîne « Sport » qui diffusait des images du Rallye du Portugal. Des images époustouflantes d'une « spéciale » en ville.
Un circuit étroit, sinueux à souhait et même compliqué par un tremplin artificiel… Quel spectacle !
Accélérations fulgurantes au départ, épingle à cheveux à 180° négociée en dérapage, freinages tardifs, vrombissantes remontées dans les tours…
En pleine ville, avec d'heureux possesseurs de balcons installés aux premières loges. Je me suis un instant posé la question de savoir quel niveau de pollution sonore ils subissaient. Et s'ils trouvaient encore quelques traces d'azote et d'oxygène dans le mélange d'hydrocarbures, de particules fines de caoutchouc ou de plaquettes de frein qu'ils respiraient… Mais bon… ils avaient l'air d'apprécier.
Et puis je me suis dit qu'une organisation de Rallyes à ce niveau ne pouvait qu'avoir la bénédiction de la COP 21…
Tout comme le Grand Prix de Paris de formule E (comme électrique) qui se déroule (presque) en silence, où l'on travaille à ne plus avoir à changer de batteries à mi-course et où, luxe de précaution, des équipes de chercheurs s'activent à la mise au point d'un système de récupération des particules émises au freinage !
Je n'ai pas compris toute la logique du système, mais je promets de continuer à pratiquer la conduite éco-responsable prônée par nos gouvernements, et de ne pas abuser des grillades dans ma cheminée à feu ouvert, génératrices de particules fines…
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