Le Designer fou s'invite encore au moment du café
Cette fois-ci, l'intention malveillante n'est pas évidente. Pour peu que l'on prenne son petit noir avec du sucre, on subodore la taquinerie au moment de tourner sa petite cuillère. Elle semble animée de curieux soubresauts quand on touille son breuvage. Et l'on comprend l'origine de ces facéties quand, une fois le caoua avalé, on découvre que le fond de la tasse épouse les contours d'une volute hélicoïdale semblable à l'empreinte en creux d'une coquille d'escargot.
Qu'est-ce qu'il nous a encore pondu là ? (Le Designer, pas l'escargot…)
À défaut de certitudes, on ne peut qu'échafauder des hypothèses.
Si l’on en croit les publicités chères à George Clooney, la mode est aux dessins plus ou moins chargés de messages subliminaux formés par la mousse sur le café… Cette spirale aurait-elle pour objet de former une élégante volute chargée d'émotion à la surface du breuvage ?
What else ?
Plus pragmatique : et si quelque zélé gastronome passé par l’Académie du Café (si, si, ça existe) avait décrété le retour à l'odorant café-filtre d'antan ? Cette coquille alambiquée aurait-elle pour fonction de piéger les quelques grains de mouture passés à travers ?
Plus sophistiqué : un diéséliste émérite m'explique que le tourbillon engendré par un tel tortillon favorise la vaporisation du carburant dans certains moteurs ultra-performants. Il s'agirait donc là de favoriser l'exhalaison des arômes. Une explication qui ira droit au cœur de ces nouveaux caféologues distingués qui, en matière de finesse d’odorat, tiennent la dragée haute à bien des œnologues de salon.
Plus mercantile : cette forme en vis d'Archimède ne permettrait-elle pas un rapide lavage sous le jet de vapeur du percolateur plutôt qu'un long séjour au lave-verres ? Time is money… au bistrot aussi !
Qu'est-ce qu'il nous a encore pondu là ? (Le Designer, pas l'escargot…)
À défaut de certitudes, on ne peut qu'échafauder des hypothèses.
Si l’on en croit les publicités chères à George Clooney, la mode est aux dessins plus ou moins chargés de messages subliminaux formés par la mousse sur le café… Cette spirale aurait-elle pour objet de former une élégante volute chargée d'émotion à la surface du breuvage ?
What else ?
Plus pragmatique : et si quelque zélé gastronome passé par l’Académie du Café (si, si, ça existe) avait décrété le retour à l'odorant café-filtre d'antan ? Cette coquille alambiquée aurait-elle pour fonction de piéger les quelques grains de mouture passés à travers ?
Plus sophistiqué : un diéséliste émérite m'explique que le tourbillon engendré par un tel tortillon favorise la vaporisation du carburant dans certains moteurs ultra-performants. Il s'agirait donc là de favoriser l'exhalaison des arômes. Une explication qui ira droit au cœur de ces nouveaux caféologues distingués qui, en matière de finesse d’odorat, tiennent la dragée haute à bien des œnologues de salon.
Plus mercantile : cette forme en vis d'Archimède ne permettrait-elle pas un rapide lavage sous le jet de vapeur du percolateur plutôt qu'un long séjour au lave-verres ? Time is money… au bistrot aussi !
On le voit, les desseins du Designer sont aussi impénétrables que les voies du Seigneur…
De plus, il ne peut s'éviter de nous jouer sournoisement un dernier petit tour à sa façon en réutilisant la sous-tasse à reliefs excentrés dont nous avons déjà expérimenté les déboires le 25 octobre 2017 !
De plus, il ne peut s'éviter de nous jouer sournoisement un dernier petit tour à sa façon en réutilisant la sous-tasse à reliefs excentrés dont nous avons déjà expérimenté les déboires le 25 octobre 2017 !
Jeff nous a ramené cette curiosité de ses pérégrinations en vallée d'Azergues
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé
dans CHAPITRE 3. À TABLE / LES CONTENANTS. ► La tasse à volute hélicoïdale
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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