On n'arrête pas le progrès… dit-on…
Le déjeuner sur l'herbe – XIXe siècle
Le déjeuner sur l'herbe – XXe siècle
Le déjeuner sur l'herbe – XXIe siècle
Crédit à MMS Manet, Doisneau et Georges D. pour l’image
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On n'arrête pas le progrès… dit-on…
Le déjeuner sur l'herbe – XIXe siècle
Le déjeuner sur l'herbe – XXe siècle
Le déjeuner sur l'herbe – XXIe siècle
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Nouvelles du front :
L'envahisseur reflue !
L'occupant rappelé sur ses bases par d'impérieuses nécessités liées à la formation de ses futures troupes de projection extérieure, son effectif s'est considérablement amenuisé ces derniers jours. Notons cependant qu'une importante arrière-garde tente de maintenir actives ses positions fortifiées sur les plages et dans les UPNOD (Unités de production nocturne de décibels). Néanmoins, la relative facilité d'accès aux parkings et un quasi libre accès au marché laisse pressentir son imminent départ.
Ces dernières unités, constituées principalement de vétérans ou de jeunes recrues non encore équipées de SAGOBRA (Sales gosses braillards) se comportent plus humainement envers la population locale, à l'inverse de ce que nous rapportait notre correspondant sur site lors du début des hostilités.
Ce communiqué date du 4 juillet :
Après les premières escarmouches que nous avons facilement contenues depuis la Fête de la Musique, les éléments précurseurs d'une invasion plus sérieuse nous sont parvenus ce dernier week-end.
Ils sont majoritairement composés d'anciens combattants qui se sont ménagé des positions d'ancrage durant les années de colonisations des « trente glorieuses ».
Notre position a subi les premiers assauts dès hier, l'ennemi préparant le terrain en lançant ses forces motorisées.
L'assaut de la « souffleuse de feuilles mortes » n'ayant eu lieu qu'en milieu de matinée nous n'avons pas eu trop à en souffrir. La deuxième vague, constituée de la tondeuse à gazon est passé à l'attaque en fin de sieste sans trop de dommages donc.
Un autre front s'est ouvert, plus au Sud, à l'heure de la pétanque. Nous avons reçu une rafale d'éclats de voix rendus plus perforants par la présence de personnel féminin. Nous soupçonnons ces unités spéciales d'être shootées au rosé pour être plus performantes à l'offensive. Effet collatéral de ce produit dopant, il transporte les combattantes dans un état de fébrilité qui les pousse à sortir l' EWIFIA (enceinte acoustique WIFI amplifiée) pour se procurer les décibels nécessaires à leurs trémoussements guerriers.
Cette offensive a pris fin sans plus de dégâts dès la retransmission du match de football.
Calme plat sur le front Ouest ce matin. L'envahisseur est sans doute en opération extérieure d’avitaillement de la place avant l'arrivée du gros de la troupe.
Attaque en traitre cet après-midi à l'heure de la sieste !
À 14:30 après une préparation au Karcher, l'aide de camp du Commandant en chef sort l'arme secrète et se met à s'agiter furieusement du balai-brosse sur la terrasse jouxtant notre casernement.
Cette attaque surprise était totalement imprévisible compte-tenu des conditions météorologiques : soleil de plomb au zénith et vent zéro, on supposait les troupes au repos…
L'offensive au balai-brosse était confortée par l'action du Commandant de la place qui, monté sur un escabeau, se livrait à une manœuvre que nous comprenons mal : l'aspersion diluvienne du store déployé sur la terrasse… et donc au dessus de la manœuvre du balai-brosse. Cette disposition originale a donc donné lieu à un sonore échange de consignes verbales qui nous ont conduit à procéder à la fermeture de nos ouvertures sur l'extérieur.
Sous ces conditions, pour que notre propre État-major puisse continuer à mener à bien son indispensable phase de repos postprandial il a fallu déstocker dans l'urgence et mettre en batterie le GOCAP 15 (générateur oscillant de courant d'air à pales de l'année dernière).
Actuellement RAS. Calme plat général mais nous restons mobilisés.
Ces préparatifs tous azimuts nous confortent dans la crainte de l'arrivée imminente de renforts dans le camp adverse, d'autant qu'à partir de demain ils seront équipés à temps complet de leurs SAGOBRA !
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Autant (et même plus) en emporte le vent…
Le mec habillé en vert, Babar, on dirait ! Et il fait aller sa trompe de gauche à droite et puis de droite à gauche… Une trompe à moteur thermique quatre temps qui souffle un vent à 250 km/h. Une trompe qui pue l'essence et qui fait un bruit de tondeuse à gazon. Lentement, méticuleusement, il fait s'envoler les feuilles mortes, les mégots, les poussières, les mollards séchés, les crottes de chien et les emballages de Mc Do à deux mètres du sol. Il suit ce nuage d'ordures tranquillement. La mission de ce berger du trottoir, c'est de rassembler son troupeau de saloperies pour en faire un tas. Mais chaque mouvement de la souffleuse disperse un peu plus ce qui finalement ne sera jamais un tas. Il s'en fout, le type, il fait ce que son chef lui a dit de faire. Le service d'entretien de la Ville a obtenu du conseil municipal qu'on remplace les vieux balais efficaces par des souffleuses bruyantes, polluantes et incapables. La fierté du con à qui on a offert un nouveau jouet qui fait « vroum », il l'éprouve encore, le balayeur. Même après avoir compris que sa machine est inadaptée à sa tâche. Avec le boxon qu'il fait, on le remarque. Il existe enfin. L'imbécile pourrit les oreilles et les trous de nez de tout le quartier, mais le contribuable qui subit tout ça est heureux malgré tout. Heureux de constater ce que le Ville fait de ses impôts. Le raclement du balai sur le trottoir, il ne l'entendait pas, le contribuable. Là, au moins, il a la preuve que l'employé municipal bosse.
Je crois que vous en serez d'accord, il faut enfoncer profond un de ces engins dans le cul des maires qui les achètent afin de leur faire remonter la matière grise au cerveau.
Amen.
Un tel engin qui sévissait hier sous mes fenêtres m'a remis en mémoire cette fatwa de Charb. Ed. Les Echappés-Charlie Hebdo - 2014
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1er mai – Le chant de mai
Source : marieandree.centerblog.net sur centerblog.
Voici donc revenus, puisque c’est la saison,
Concerts de bétonnières et tondeuses à gazon
Mais cette symphonie paraîtrait bien austère
Sans la polyphonie des groupes de Kärcher !
Allez, vous avez bien 10 petites minutes :
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Paradoxe ou nouvelles valeurs ?
Si, si ! C’est bien la même ville, c’est bien le même pays ! Où l’on confisque les igloos de toile aux sans-logis et où l’on recouvre de toile le gazon du stade pour le chauffer à l’air pulsé !
Voilà, voilà…
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