Des junkies qui squattaient un square à Paris ont été « déplacés » 2 kilomètres à l'Est vers une enclave parisienne au-delà du périphérique… Sitôt transférés dans leur nouvelle réserve, les autorités ont fait murer les deux côtés du tunnel sous le périph… En laissant – détail sordide – une escouade de policiers en faction jusqu'à la prise complète du mortier. Pas qu'ils reviennent… Tu parles…
Surtout pas qu'ils ne viennent y chercher un abri relatif à l'orée de la mauvaise saison.
Dans la course à la bestialité, je ne saurais dire qui l'emporte, des édiles parisiens ou des gardes frontières texans repoussant les migrants dans le Rio Grande dans la grande tradition des cow-boys du Far West.
Créée en 1954, l’usine, où travaillent environ 400 employés, fabrique et conditionne des additifs pour : – les huiles moteurs essence et diesel, – les lubrifiants pour engrenages, – les fluides de transmissions automatiques, – les lubrifiants industriels. Google
Ne serait-il pas opportun de profiter de l’évènement pour s’interroger sur la nécessité de fabriquer une telle potion magique ? Et, au passage, de juger de la pertinence des objectifs finaux des activités auxquelles ces produits-miracles sont indispensables ? Et s’il ne s’agit que de faire vroum-vroum un peu plus fort ou d’accélérer les cadences de surproduction de gadgets superflus, on pourrait peut-être envisager une reconversion du site en n’importe quoi d’autre, bon pour la planète et ses habitants… Non ?
Var-Matin a son « infographie du jour ». Celle de dimanche n'était pas du genre à nous faire oublier l'inhabituelle grisaille du temps sur le Sud. Mais, modification climatique en cours, peut-être faudra-t-il s'y habituer…
« Depuis samedi, la France vit à crédit d'un point de vue écologique
La France a atteint son « jour de dépassement écologique » selon WWF France. Ce concept mesure à partir de quand, si le monde vivait comme les habitants d'un pays donné, l'humanité aurait consommé l'intégralité des ressources naturelles que la planète peut renouveler en un an ».
Encore, à la télé, des images désolantes du saccage de Palmyre
J'ai découvert, dans un vieux grimoire, les instructions éternelles données à ces fous de Dieu :
« …vous chasserez devant vous tous les habitants du pays, vous détruirez toutes leurs idoles de pierre, vous détruirez toutes leurs images de bronze ; et vous détruirez tous leurs hauts-lieux. Vous prendrez possession du pays et vous vous y établirez… »
Aujourd’hui, c’est Instruction Civique Ce que l’on ne nous a pas appris à l’école
Un drôle de contingent de votants aux sénatoriales LES DÉLÉGUÉS SUPPLÉMENTAIRES
« Ces braves délégués, parfaitement inconnus du grand public, gagnent pourtant à l’être. On les trouve dans les villes de plus de 30 000 habitants, à raison de 1 pour 800 habitants. Tous les six ans, avant le scrutin, leurs noms sont déposés à la préfecture par les municipalités comme un paquet à la poste. Ils ne tirent leur légitimité d’aucune élection : chaque groupe politique, en fonction de sa représentation, propose au conseil municipal sa liste de délégués, qui l’entérine les yeux fermés. La majorité se retrouve ainsi, de loin, avec le plus gros bataillon, et il est permis d’inscrire ses enfants, ses cousins, son neveu ou sa tata. Ce dont nos futurs élus ne se privent pas. Ce système bouffon, que les républiques bananières nous envient, fournit surtout des électeurs de poids à tous les roitelets des villes de France. Particulièrement à ceux des plus grandes, où, comble de la farce, les délégués supplémentaires deviennent bien plus nombreux que les grands électeurs de droit (jusqu’à quatre fois plus) et peuvent même représenter un tiers des votants d’un département. Comme dit un sénateur bourguignon : « faire voter un membre de sa famille aux sénatoriales, c’est lui offrir une formidable expérience démocratique » ! En désignant ses propres électeurs, c’est vrai qu’on ne fait pas mieux ».
Je ne devrais plus prendre mon petit déjeuner avec la radio ; on y entend trop d’obscénités… « En Afrique du Sud, 40% de la population survit avec moins de 2 dollars par jour (dollars ou euros, je sais plus, mais ça change pas grand-chose…). Pour la Coupe du Monde de Football, les organisateurs ont donc généreusement prévu des places au prix dérisoire de 14 dollars (ou euros) » Grâce à cet élan du cœur on offre aux habitants des townships le privilège d’aller contempler les jeux de jambes de joueurs multimillionnaires. Édifiant, non ?