La peur des mots…
Encore une évolution sémantique dans le langage politique depuis le début de la crise : cette façon de remplacer le verbe « pouvoir » par la locution « être en capacité de ». Ils doivent trouver ça moins implicant…
Si vous ne l’avez pas encore remarqué, c’est sûr, maintenant, ça va vous sauter aux oreilles.
Exemple d'application pour jouer les bobos branchouilles :
– Ainsi donc, dès ce matin, les écoliers se trouvent en capacité de suivre les cours en présentiel…
Ah oui, ça aussi ça vient de sortir ! Le correcteur d'orthographe n'a pas encore eu le temps de l'intégrer…
Encore une litote pour adoucir la notion de présence et son risque de contagion.
Rédigé avec la complicité involontaire
de Thomas Bidegain (France Inter)
…et le petit nouveau
Dernière minute : En ce premier matin de déconfinement j'ai « spoté » le « cas zéro » de l'usage de « pré-symptomatique » !
Ca va ratisser large quand la « filière » dépistage sera rentable opérationnelle !
Partager sur : |