Le Mot du Jour relance à sa manière la querelle des Anciens et des Modernes.
Les Trois Grâces
Les trois filles mythologiques de Zeus et Eurynomé : Euphrosine, Aglaé et Thalie qui représenteraient respectivement la joie, le charme et la beauté de la jeunesse.
Je l'aimais bien ce tout petit micron, qu'on mesurait au palmer, qui rimait avec notre Président, et qui réduisait à pas grand-chose le o-micron à côté du mégalo o-méga si fièrement campé sur ses deux pattes Ω! Mais voilà qu'ils nous font aujourd'hui rimer omicron avec Babylone, Charonne, ou chlordécone🛈(entre nous, il n'y a pas que le chlore !)… comme s'il s'agissait d'un epsilon lambda ! Y aurait-il dans l'assistance un helléniste-alpha qui viendrait m'éviter de passer dorénavant pour un gros béta ? Et puis, cette manière de prétendre que l'on n'a escamoté que deux lettres, nu et xi pour ne vexer personne… Quel Diafoirus du Ministère aura su ramener son alphabet grec pour trier ces variants ? Il existe pourtant un code international bien vulgarisé depuis Mort Shuman et son Alpha-Tango-Charlie…
Ou bien, pour rester plus franchouillard, il y a aussi le fameux code des postières de Nangis chères à Pierre Perret ou à la standardiste d'Odéon 27.45 enregistrée par Yves Montand !
C'est avec joie et émotion que je réalise que la start-up nation du XXIe siècle préserve les traditions de la France éternelle puisque les chœurs des élites militaires remettent à l'honneur sur la place de la Concorde les chants patriotiques de notre beau pays, comme « Le père la Victoire ». Une émotion empreinte de nostalgie quand j'ai reconnu dans la bouche des choristes militaires une chanson qu'on m'avait apprise en colonie de vacances vers 1955 et dont je vous laisse savourer les paroles (retranscrites de mémoire)…
J'ai pensé judicieux d'illustrer ce texte avec la reproduction d’une affiche début XXe, raccord avec le thème de la chanson.
Chantée par Weber en 1908 :
Cette chanson qui fut célèbre en son temps, a été créée en 1888, par Louis Gaston Ganne qui en composa la musique, inspirée d'une marche militaire. Lucien Delormel et Léon Garnier en écrivirent les paroles. Il convient aussi de rappeler que Georges Clemenceau, pour son attitude très ferme durant la première guerre mondiale, et le redressement de la situation militaire qu'il obtint en 1918, fut surnommé "le Père la Victoire". Source : ► www.fncv.com
(pas à « 30 millions d’amis », hier à « C à vous »)
Une femme-de-garenne venant exposer ses « grandes joies et petits tracas » à avoir fait 12 petits… et déclarant n’avoir peut-être pas dit son dernier mot…
Eh ! Les Amis de la Nature ! Va falloir élargir votre banderole !