Et oui, coquins de Bretons, c'est François Morel qui nous l'assurait ce matin sur France Inter : la lecture de Ouest-France est parfois plus suggestive que celle de Penthouse
, plus ensorcelante que celle de Voluptuous
…« Mettre la langue dans le trou et puis quand on crache, s’aider du poids de son corps »
C'est dans l’édition du 5 août 2019 que Stéphane Salomon qui, pour la troisième fois, participe au Championnat du Monde, dispensait ainsi ses conseils sportifs.
Mais ne nous attardons pas sur cette accroche racoleuse et allons plutôt à la recherche de l'information dans un article de fond du « Télégramme ».
« Retransmis par des chaînes de télévision américaines, asiatiques ou européennes, relayé par de multiples médias, à Moguériec, le championnat du monde du cracher de bigorneau est devenu une institution. Chaque début août et demain encore, dès 14 h, des compétiteurs venant de toute la planète tenteront de battre le record détenu par le Plougoulmois Alain Jourden, avec un jet à 11,04 m. Cela fait 20 ans que cette étrange compétition est organisée à Moguériec, havre discret, caché en fond de la baie de Sieck. Lors de la Fête du port, Léonards, Bretons, estivants et autres marins crachent ce gastéropode, qui plus ordinairement garnit les plateaux de fruits de mer. À Moguériec, c'est sur une allée sablée d'une vingtaine de mètres et devant un groupe de juges très officiels que partent en rafale les bigorneaux. « Le bigorneau doit être craché pointe en avant, aérodynamisme oblige, mais il faut surtout avoir beaucoup de souffle », assure le champion du monde, indétrônable depuis une dizaine d'années.
© Le Télégramme.