Le Mot du Jour participe aujourd’hui à l'édification des jeunes classes qui, depuis 1997, ne se frottent plus à la chose militaire.
Alors, jeune pékin, sache que lorsque le journaliste te dit que le nouveau président de la République traverse la cour de l'Élysée sur l'air(sic)de Auchan, ce n'est pas qu'il soit sponsorisé par ton Centre commercial préféré, mais écoute plutôt :
Après le débat télévisé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Décidément Charles Lecocq, auteur de “La Fille de Madame Angot”, occupe une grande place dans cette campagne électorale !
1er mai – Calembredaines Les minuscules plaisirs d'une audition déclinante (2)
Hier matin, c'est en ne faisant pas la liaison entre les deux termes du patronyme du président de « Debout la France » que Frédéric Pommier, dans sa revue de presse m'a gratifié d'un succulent : « Dupont-et-néant ». Ce matin, en revanche, j'ai bien entendu un autre chroniqueur nous dire que le candidat d'« En Marche » était au pied du mur. Car bien sûr « c'est au pied du mur qu'on voit… ». Et c'est sans l'aide de personne, si ce n'est de l'actualité, que je me suis pris à évoquer tous ces candidats de la société si vile…
Tout ça vaut bien un brin de muguet…
Chanson composée en 1953 par Pierre Destailles (paroles) et Claude Rolland (musique)
À la veille de l'arrivée les quatre champions de tête sont toujours regroupés dans 6 secondes, ce qui ne laisse place à aucun pronostic. Ça va flinguer coudes en dehors dans le sprint ! Caliméro Hamon qui pointe à 3 secondes du groupe ne peut plus compter que sur une chute collective pour atteindre le podium. Nous ne serons pas en mesure de faire paraître un résumé d'étape demain, le seul chronométrage autorisé revenant désormais au Ministère de l'Intérieur. Que le moins mauvais gagne !
(Le chronométrage nous est fourni par Paris-Match)
Le groupe de tête s'étire… Manu-Gueule d'Amour règle toujours le train et gagne une demi-seconde. À l'inverse, Caliméro Hamon perd une demi-seconde, ce qui semble confirmer une baisse de tonus. En deuxième et troisième position, l'incroyable régularité de Jean-Marine et Fanfan-Beau Costard nous laisse à penser qu'ils en ont encore sous la pédale…
(Le chronométrage nous est fourni par Paris-Match)
C'était hier une étape d'observation. L'unique changement se trouve dans le quatuor de tête. PhiPhi Méluche, pourtant encouragé par un public enthousiaste concède encore une demi-seconde. S'agit-il d'un signe de fatigue ou d'une tactique d'économie de ressources pour le sprint final ? Manu-Gueule d'Amour, toujours très facile, enroule sans faiblir. Jean-Marine suce sa roue. On notera la belle régularité de Fanfan-Beau Costard dont les tribulations judiciaires n'entament en rien la ferveur de fans inconditionnels. Caliméro Hamon, s'il ne croit plus guère à la victoire s'accroche au groupe de tête, peut-être dans l'espoir d'un bien improbable maillot distinctif…
(Le chronométrage nous est fourni par Paris-Match)
L'étape du jour revoit la même échappée mener la danse. Manu-Gueule d'Amour qui sent la victoire à sa portée reprend une demi-seconde sur Jean-Marine. Alors que Fanfan-Beau Costard mouline avec une belle régularité en toutes circonstances, PhiPhi Méluche lui concède une demi-seconde. Derrière ce quatuor, Caliméro Hamon fait preuve d'une combativité exemplaire. Le reste du classement est inchangé, le peloton emmené par Jean-Marie Dupont-Aignan restant à bonne distance, maintenu à 19,5 s du leader.
« On s'achemine de plus en plus vers un finish au sprint de ce premier Tour. Manu-Gueule d'Amour qui emmenait l'échappée montre quelques signes de faiblesse ce qui permet à Jean-Marine de rester dans sa roue à 50/100es de seconde. Elle est talonnée à 3 secondes par la paire Fanfan-Beau costard / PhiPhi Méluche qui pédalent côte à côte sans parvenir à créer la différence. Caliméro Hamon qui, après le coup de pompe de Fanfan emmenait l'échappée de concert avec Manu-Gueule d'Amour et Jean Marine a été touché au moral par l'Attaque inattendue de Phi-Phi Méluche et connait un passage à vide qui le relègue à 15,5 secondes. Son accès au podium devient bien compromis ».
Fillon en canard boiteux Picsou. Mélenchon en grognon à la veste rouge revenant de la mine (de diamants, tout de même). Le Pen en créature marine qui veut capturer des voix. Macron en pantin menteur qui croit à sa bonne étoile. Hamon en chenille mollasse et enfumée, et 6 autres compères, difficiles à distinguer car abandonnés en pleine campagne.