Dans sa « carte postale » hebdomadaire, Mathieu Madénian m'apprend la signification du verbe « bruncher » : « Manger une omelette à 40 euros et boire un jus d'orange à 25 euros sur un banc en bois, entouré de jeunes pères barbus avec leurs poussettes à trois roues ».
Il est vrai que le « jambon-beurre (avec cornichon ?) » a déserté le zinc de nos bistrots depuis belle lurette…
Ouf ! J'ai bien failli rendre copie blanche cette semaine ! Ma totale inculture en matière footballistique comme dans les choses du libertinage vidéo-enregistré m'a fait passer à côté d'une collision d'informations propre à alimenter un Mot du Jour.
C'est Mathieu Madénian qui, avec sa « Carte postale » hebdomadaire à Charlie-Hebdo, me permet de combler cette lacune. Il y est question de Karim Benzema, un talentueux joueur de football qui se retrouve privé de coupe d'Europe pour avoir manqué à la Charte de déontologie de la Fédération Française de Football. (Parce que oui, la Fédération Française de Football possède une Charte de déontologie…) La F.F.F. donc, juge que Benzema ne serait pas exemplaire, donc pas d'Euro pour lui. Et là, je suis d'accord avec Madénian qui préconise que toutes les personnes qui sont censées représenter notre pays soient soumises à une charte de ce type.
Te rends-tu compte, lecteur rigoureux, et toi vertueuse lectrice, qu'en France, quand tu es mis en examen tu n'as pas le droit de jouer au foot, mais tu peux sans problème te présenter à l'élection présidentielle. Mieux, quand tu es définitivement condamné, tu peux sans souci continuer à exercer une fonction publique et pas des moindres. Apparemment, en France, on est plus regardant en ce qui concerne les gens qui tapent dans un ballon qu'envers ceux qui tapent dans la caisse.