C'était mieux avant…
…quand le Mistral, la nuit, secouait les volets
C'était soleil certain, dès lors qu'on se levait…
Aujourd'hui la bourrasque, dans le matin frileux
Ne nous apporte plus qu'un ciel calamiteux !
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C'était mieux avant…
…quand le Mistral, la nuit, secouait les volets
C'était soleil certain, dès lors qu'on se levait…
Aujourd'hui la bourrasque, dans le matin frileux
Ne nous apporte plus qu'un ciel calamiteux !
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Les portes claquent…
Ça fait quasiment une semaine qu'Éole déchaîne sur la région la tempête de son outre inépuisable. Il dépouille les lauriers de ses fleurs et, sur les oliviers échevelés, les cigales frigorifiées se sont tues… Sur la plage, les estivants hésitent à retirer leur petite laine pour se dorer la couenne et les parasols volent bas…
À l'heure de l'apéro, le Mistral s'engouffre sous les jupes des tables, éparpille pistaches et noix de cajou, souffle les tranches de saucisson, brise flûtes à champagne et ballons de rosé, interdit le barbecue et vide les terrasses plus sûrement qu'un édit macronien…
Mais aussi… bon côté de la chose, ce sacré fichu Mistral qui fait claquer portes et fenêtres repousse à l'intérieur les dîneurs de vacances et, la minuit passée, on n'entend plus sous nos fenêtres, les arguments véhéments de Tonton Antivax, les gloussements suraigus de la cousine éméchée ni les chamailleries des chères têtes blondes disputant le ballon de plage à un chiot couineur, vestige du dernier confinement…
En cette A.D.M. (ℹ)Année De Merde 2021, nos nuits d'été ne sont plus un songe !
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Dans le brouillard
D'ordinaire, sous ce climat, les entrées maritimes se dissipent au premier rayon de soleil ou au premier soupir du Mistral…
Cette fois, c'est du sérieux… On nous a enlevé le Fort depuis hier. Une atmosphère qui me rappelle mes jeunes années à Myrelingues-la-Brumeuse.
Myrelingues signifie « aux mille langues ». Lyon était une ville très commerçante, où se parlait de nombreuses langues étrangères et patois. On croisait à cette époque des marchands milanais, florentins, allemands. On venait y chercher des tissages et bien sûr, des imprimés. À partir du 16e siècle cependant, les douanes mises en place par le pouvoir royal conduiront au déclin de ces foires. |
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Dans la bourrasque
Var-Matin se voit si souvent attribuer le bonnet d'âne par le Mot du Jour qu'il n'est que justice de lui tresser quelques lauriers à la première occasion.
C'est aujourd'hui grâce à P.-L. Pagès (plpages@varmatin.com) qui, en amorce d'un article sur la commémoration d'un massacre de Résistants dans le Maquis provençal, nous fait vivre un instant de Provence avec une concision de style que n'aurait pas désavoué un Daudet ou un Giono. Pas moins.
« Un plateau calcaire désertique balayé par un Mistral glacial. Aux alentours, sur les crêtes, une végétation qui, secouée par de violentes bourrasques, semble danser d'un pied sur l'autre comme pour se réchauffer. Voilà le décor de la ferme de la Limatte hier matin… »
Qui a subi un jour les assauts du Mistral sur la garrigue, de l'Autan sur les buis du Larzac, du Libecciu sur le maquis corse ou de la tempête sur la lande bretonne saura apprécier la justesse de l'image.
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Allumez le feu !
Après que la tempête eût attisé les incendies, c'est sans doute le Mistral qui a soufflé (Ben quoi ?) au titreur de Var Mat' décidément très en verve ce titre brûlant, sur deux pages :
Un vent de solidarité qui réchauffe les cœurs
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Une bonne résolution
Un soleil rieur dès le matin, depuis qu'il commence à remonter la pente… Vent nul malgré le Mistral prévu par des météorologues de mauvais augure… On frôle les 10 degrés dès 10 heures du matin…
Et pendant ce temps le reste de la France se console de la froidure en profitant de la féérie des petits matins givrés et en grattant son pare-brise.
Ce serait faire insulte à Dame Nature de ne pas lui vouer un pique-nique dans la colline.
Un petit sac à dos, un bout de pain frais, deux tranches de jambons et l'on rafle les derniers restes du nouvel an.
Et là, mon Jiminy Cricket personnel, travaillé au corps depuis le début de l'année par les adeptes de bonnes résolutions en tous genres, vient mettre son grain de sel et retient ma main au moment où je me vais me saisir d'une bien inoffensive bouteille de « Vieux Papes ».
Je mentirais si je prétendais ne pas ressentir une bouffée de fierté devant le courageux acte de sagesse que j'accomplis sans frémir en remplissant ma gourde au robinet de la cuisine !
Une poignée de kilomètres plus tard, adossé à un « cagnard » en ligne de crête avec vue sur mer, c'est le moment de savourer un bout de cette « heureuse année » débutante. Et de découvrir le contenu du sac à ripaille.
Sans craindre de vous mettre l'eau à la bouche (justement !) le banquet inclut un demi-camembert au lait cru qui a patienté juste assez pour être tartiné, des chocolats de fêtes accompagnés de cerneaux de noix et deux mandarines rescapées des agapes…
Pour peu qu'on y ajoute les odeurs de la garrigue, j'ai énuméré là tous les ingrédients nécessaires à la transmutation magique d'un « Vieux Papes » ordinaire en sosie de romanée-conti.
En biberonnant à ma gourde, je me suis copieusement traité de tous les noms d'oiseaux pour m'être à ce point laissé manœuvrer par l'endoctrinement subliminal des médias moralisateurs.
J'ai mentalement fait griller Jiminy façon criquet du désert…
Et j'ai pieusement ramené un quart de camembert pour déguster le soir, avec le verre de vin rouge tant fantasmé…
Ah, les bonnes résolutions…
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Ma bible au premier degré – Saison 2 – L'Exode
Résumé de l"épisode précédent :
Dieu envoie Moïse rouler les mécaniques par procuration auprès de Pharaon. Sans résultat. Il s’ensuit un ouragan d’une telle magnitude qu’il amène Pharaon à demander l’armistice. Mais sitôt le beau temps revenu il revient encore sur ses engagements.
11 – Toujours pas d’insecticide
C’est Dieu qui commence à en avoir ras le triangle de ces giries… Et en plus il craint de commencer à passer pour un baltringue auprès de ses ouailles.
« Non, mais c’était pourtant bien prévu comme ça ! Tu comprends Momo, j’en profite pour me faire une pub’ d’enfer. Faut que tout le monde sache qui Je suis. Qu’ils sachent à qui ils ont affaire, nom de Moi ! »
Et Moïse et Aaron de revenir à la charge auprès de Pharaon…
« Allez Phapha, accepte de t’humilier devant moi (sic) et laisse nous partir. Que cette fois, c’est pas des mouches que je t’envoie, mais des escadrilles de sauterelles voraces qui viendront nettoyer le peu qui a réchappé à la grêle. Réfléchis bien ! »
Tant et si bien que, une fois Moïse parti, les propres serviteurs de Pharaon qui commencent à en avoir soupé de toutes ces calamités tentent de raisonner leur patron… Sans succès. Du coup Moïse retend sa verge sur le pays d’Égypte.
Et au petit matin, je te dis pas ! Un nuage à masquer le soleil ! Ça tombe comme à Gravelotte ! Ça rentre partout, ça grimpe partout et ça bouffe tout ! Mais tout ! Ratiboisé à un point que Pharaon en appelle à Moïse pour un nouvel armistice :
« Oui, Momo, je sais, j’ai pas été cool, mais juste pour ce coup demande à ton Boss d’arrêter le désastre ».
Et Dieu décide de passer encore cette fois. Il déchaîne un Mistral force 12 qui balaie d’un coup les Jimini Crickets.
Ce n’est pas pour autant que Pharaon laisse filer Moïse et sa bande !
C’était l’Exode 10 à 10.20
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Ma Bible au premier degré
dans ► 2. L'Exode 2.11 – Toujours pas d’insecticide.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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► Page 1 : Chapitre 11 – Toujours pas d’insecticide
► Page 2 : Chapitre 12 – Black-out
Pages: 1· 2
Sur les traces du père Noé
La vigne de Philippe partait dans tous les sens…
À deux bouts de ficelle, cet hiver, je l’ai liée
Mais le Mistral furieux, de toute sa puissance,
S’est acharné un jour sur ce frêle espalier.
Privé de tout soutien, le pampre désespère
De pouvoir s’élancer quand viendront les beaux jours
Et puisqu’auprès de lui j’ai agi comme un père,
Ses brins entremêlés m’appellent au secours !
Guy
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Frisquet
Gelée blanche hier, gros Mistral aujourd’hui…
Une dégradation méréorologique.
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