À la cosaque !
Sylvain Tesson, un peu écrivain, un peu aventurier, pas mal « tête brûlée » a vécu, en 2012, l'aventure de rejoindre Moscou à Paris, en hiver, à moto, sur les traces de la Grande Armée lors de la retraite de Russie. Avec quatre camarades, ils ont réussi ce raid à bord de motocyclettes russes à panier latéral de marque Oural. Arrivés à Reims, leur première étape française, ils vont fêter leur dernière soirée dans un bar à bière car :
« en ouralistes, nous n'allions pas sacrifier à ce snobisme consistant à s'extasier de l'absurde ballet de petites bulles agressives dans une flûte de picrate ! »
Sylvain Tesson - Bérézina – Ed. Guérin – 2015
(à suivre)
Faut les comprendre…
Hélène, me fait justement remarquer que, en « ouralistes », Sylvain Tesson et ses comparses auraient dû non seulement boire le champagne mais aussi jeter la flûte par-dessus leur épaule… ou bien se mettre à la vodka car, dit-elle, la bière, c'est pas très ouraliste…
Je lui rétorque – en image – que, pour ce qui est de la vodka, nos aventuriers avaient déjà eu 4 000 km pour remplir leur contrat moral d’intégration au milieu, ce qui rend bien légitime leur envie de se refaire un palais !
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