Le Conseil du Jour
Alors…
Pour couper un bristol à l'aide d'un cutter et d'une règle :
Veillez à ce que le doigt ne dépasse pas de la règle !
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Le Conseil du Jour
Alors…
Pour couper un bristol à l'aide d'un cutter et d'une règle :
Veillez à ce que le doigt ne dépasse pas de la règle !
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Racolage lascif
« Plus ça change, plus c’est la même chose »
« Nice devrait être représentée sous les traits d’une belle courtisane, mollement couchée au bord de son miroir d’azur, à l’ombre de ses orangers en fleurs, avec ses longs cheveux abandonnés aux brises de la mer dont les flots viendraient mouiller ses pieds nus, car Nice c’est la ville de la douce paresse et des plaisirs faciles.
Rien de plus charmant que Nice par une belle soirée d’automne (…)
Il y a alors à Nice une belle promenade qu’on appelle la « Terrasse » et qui n’a pas peut-être sa pareille au monde, où se presse une population de femmes pâles et frêles qui n’auraient pas la force de vivre ailleurs, et qui viennent chaque hiver mourir à Nice.
Les hommes, en général, s’y portent à merveille et semblent être venus là, conduits par un sublime dévouement, pour céder une part de leur force et de leur santé à toutes ces belles mourantes que lorgnent en passant de charmants petits abbés, si coquets et si galants que l’on comprend à la première vue qu’ils ont des absolutions toutes prêtes pour elles ».
Alexandre Dumas (1835)
Texte emprunté à Var-Matin du 18 mars 2018 – Rubrique « Notre histoire ». Image du web
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Ma bible au premier degré – Saison 2 – L'Exode
Résumé de l'épisode précédent :
Moïse, devenu berger chez son beau-père est témoin d’un feu de broussaille dans lequel Dieu lui apparait et lui donne pour mission d’aller sortir les Hébreux d’Égypte.
5 – 007 Au service secret de sa deïté
– C’est bien beau tout ça, Patron mais ma pomme, côté bagout, ça laisse à désirer ! Chuis pas mûr pour le Grand Oral tu vois…
– Momo, tu commences à me les briser menu ! Et en plus, c’est moi qui fais le texte ! Bon, laisse tomber. À nous deux on jouera Cyrano avant l’heure et c’est ton frère Aaron qui tiendra le rôle de Christian !
Retour chez beau-papa Jéthro qui ne retient pas Moïse et le laisse retourner en paix vers son Égypte natale. Avant le départ, l’Éternel revient donner les dernières consignes à son émissaire. Pour tout te dire, ça ne me paraît pas très clair ; je dirais même que je flaire comme un coup fourré… Juge par toi-même :
– Tu auras beau user de tous mes gadgets, Je ferai en sorte que Pharaon refuse de te laisser partir. Ça sera le prétexte pour toi de lui faire passer un message : « Ou bien il te laisse partir, ou bien je fais mourir son premier-né ».
Et nous revoici on the road again ! Aaron est prévenu par sms Dieu de l’arrivée imminente de la bande à Momo et part à sa rencontre. La jonction se fait dans le Sinaï. Moïse le met au courant par le détail de toutes les combines du Tout-Puissant et les deux filent direct chez Pharaon négocier le départ de la colonie. Mais il ne l’entend pas de cette oreille, le King of Égypte ! Pendant toutes ces années, elle s’est agrandie la colonie Hébreux ! Et puis ils se sont accommodés des conditions du servage et ils abattent un boulot exemplaire. Tu voudrais pas qu’on laisse partir une main-d’œuvre qualifiée pléthorique ! Pas de ça Lisette ! Et, comme d’hab’ c’est le lampiste qui trinque. En représailles à ces velléités de démission, les employeurs fixent des objectifs complètement irréalistes tout en sabrant dans les moyens mis à disposition.
Quand tu sauras que le boulot principal des esclaves est de fabriquer des briques de terre et de paille, tu comprendras peut-être l’origine de la boutade toujours en vigueur dans le monde du travail : « Et quand j’aurais cinq minutes, patron, j’pourrais faire aussi des briques ? »
C’en est fini de la confiance et les travailleurs se retournent contre Moïse et Aaron qu’ils rendent responsables de ce tour de vis supplémentaire. Et voilà nos deux agitateurs contraints de s’en remettre à Dieu. Et on va voir que cette fois, il va mettre le paquet le Très-Haut !
C’était l’Exode 4 à 7.7
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Ma Bible au premier degré
dans ► 2. L'Exode 2.5 – 007 Au service secret de sa deïté.
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Ma bible au premier degré – Saison 2 – L'Exode
Résumé de l'épisode précédent :
Moïse trucide un oppresseur égyptien et s’enfuit au pays de Madian. Il y épouse Séphora, la fille de Jethro, le grand mufti local. Dans le même temps, Dieu se dit qu’il serait temps de venir honorer les promesses faites aux patriarches.
4 – Au feu !
Finalement Moïse pantoufle peinardement en s’occupant du bétail de beau-papa Jéthro. Un jour où il estive du côté de la montagne de Horeb (Sinaï), derrière le désert, il est témoin d’un feu de broussaille pas ordinaire : ça a beau cramer un max, le buisson ne se consume pas ! Genre bougie d’anniversaire qu’on ne peut pas souffler si tu vois… Et c’est pas tout ! Que voit-il au milieu des flammes, Moïse ? Un ange de l’Éternel ! Et qui lui parle !
N’oublie pas qu’il vient de traverser le désert, Moïse… Et là il me revient une réplique du Dr Samuel Goldmann alias Charles Aznavour dans « Un taxi pour Tobrouk » : « Vous savez pas ce que c'est que de mourir de soif, mon général. Mais j'ai étudié ça, c'est assez bichant. Votre langue va d'abord gonfler. La déglutition deviendra de plus en plus pénible. Puis viendront les troubles auditifs, les troubles visuels, ensuite ».
Donc l’ange (enfin, arrêtons ce ridicule déguisement !) Dieu disais-je, appelle Moïse, le fait se déchausser (toujours ce besoin d’humiliation préalable, voir Saison 1- chap. 14) et lui tient à peu près ce langage :
– Voilà, fils : Je viens de m’apercevoir à quel point ils en bavent les Hébreux, en Égypte (mieux vaut tard que jamais). Alors tu vas remettre tes tatanes et allez trouver Pharaon, qu’il laisse les enfants d’Israël remonter dans le pays où coulent le lait et le miel. J’ai dit !
– Mais, Patron, qui suis-je pour aller comme ça interpeller Pharaon ?
– T’inquiète, t’occupe, te frappe ! Je serai avec toi, t’auras qu’à le lui dire !
– Et s’il me demande qui t’es ?
– Tu lui réponds que Je suis Celui qui suis ! (à moi, M. Bescherelle !) Et tac, ça lui cloue le bec ! Une fois les formalités expédiées, tu retourneras chez les Hébreux et tu leur raconteras ’xactement la même chose, OK. Là, tu prends les anciens avec toi pour une rando de trois jours dans le désert pendant laquelle vous me faites de ces barbecues géants qui flattent tant mes narines. (voir Saison 1- chap. 20). Attends ! C’est pas tout ! Vous n’allez pas partir les mains vides quand même ! Chacune de vos femmes ira torpiller chez sa voisine les vases d’or, les vases d’argent et les belles fringues. Vous, les hommes, de votre côté, vous dépouillerez les Égyptiens.
– Scusez-moi Boss, mais là, ça risque de coincer sérieux…
Effectivement se dit Dieu, ça risque d’être un peu coton, faut que je lui donne un petit coup de main, en plus de mes bonnes paroles. Et là, le Barbu, il fait fort ! Il va équiper Moïse mieux que Q n’équipera jamais James Bond ! …Suspense…
C’était l’Exode 3
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dans 2. L'Exode 2.4 Au feu !.
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14 mars – C’est l’ouverture !
Un délassement bucolique
Transpercer longitudinalement un ver jusqu'à la moitié de sa longueur, puis faire une boucle en piquant dans deux endroits du corps, en ménageant une extrémité assez longue dont le rôle sera d'attirer le poisson par ses contorsions, tout en dissimulant la pointe du crochet, cela s'appelle appâter.
Lorsqu'une touche se produit, imprimer par un mouvement sec du poignet une traction à la ligne de manière à faire pénétrer l'hameçon dans la bouche du poisson appâté, puis tirer ce dernier hors de l'eau, lui extraire de la chair l'acier bleui ou bronzé, semi lancéolé, et le laisser mourir d'asphyxie, cela s'appelle « taquiner le goujon ».
Marcher une ligne à la main dans le brouillard de l'aube, le long de la rivière en s'emplissant les poumons de la fraîcheur vivifiante de l'air, ce qui est bon pour la circulation, les articulations, les bronches, l'acuité de l'œil, la vivacité des ressorts de synapses, de même que le calme de l'action et du lieu contribue à l'apaisement des ulcères et des méninges, cela s'appelle se maintenir en forme, le but étant d'être pêché et de crever asphyxié le plus tard possible.
GEBE
In « Charlie Hebdo » 2010
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2 janvier – Printanier
Heureux habitants du Nord et du Pas-de-Calais, réjouissez-vous ! Pour vous, l’hiver est terminé !
Souvenez-vous, c’était samedi dernier, en plein cœur de l’hiver donc, un miséreux avait le mauvais goût de mourir de froid sur le trottoir. (Ah non, pardon, d’être secouru en état d’hypothermie…). Générosité et solidarité se sont alors exprimées au plus haut niveau et un hangar désaffecté avait été rouvert pour servir d’asile aux crève-la-faim plus démunis.
Et bien tout ça c’est du passé ! Aujourd’hui, en raison de la remontée des températures, ce hangar a été refermé. (France Inter 13 h 00).
C’est le printemps, que je vous dis !
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1re épreuve : Philosophie
Entraîné par l’actualité, Le Mot du Jour vous propose lui aussi matière à réflexion.
« Je ne résiste pas au plaisir de lire la note dont Rousseau accompagne ses observations sur l’influence du climat sur le comportement. Il est inconcevable, écrit-il, à quel point l’homme est naturellement paresseux. On dirait qu’il ne vit que pour dormir, végéter, rester immobile. À peine peut-il se résoudre à se donner les mouvements nécessaires pour s’empêcher de mourir de faim. Rien ne maintient tant les sauvages dans l’amour de leur état que cette délicieuse indolence. Les passions qui rendent l’homme inquiet, prévoyant, actif ne naissent que dans la société. Ne rien faire est la première et plus forte passion de l’homme, après celle de se conserver. Si l’on se regardait bien, l’on verrait que même parmi nous c’est pour parvenir au repos que chacun travaille. C’est encore la paresse qui nous rend laborieux… »
Ce sujet a été emprunté à Philippe Meyer
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Plagiat
Les petits hommes verts, non contents de télécharger le Mot du Jour du 4 février, se permettent en plus de l’illustrer, de l’améliorer et de le prolonger !
Mais que fait donc Hadopi ?
Illustration chapardée sans vergogne à l’ami d’un ami FB
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