11 novembre – Quelle connerie, la guerre !
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11 novembre – Quelle connerie, la guerre !
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Voilà ce que l’on propose en Mot du Jour quand on a un brin de talent. Respect, Monsieur Jean d’Ax ! Bon ouikende ! Guy.
Ballade pour un coup manqué
Plus que le Tsunami sur les côtes Nippones,
L’affaire qui parut de nature friponne,
Plus loin que l’Effémi provoqua des remous :
Pour la première fois Déeska banda mou !
Mais l’amour qu’il portait aux petites culottes,
Avait-il mérité qu’on lui mît les menottes ?
Qu’avait-il fait, sinon que tenter d’honorer,
En bravant le Sida qu’on y pouvait trouver,
L’entre-deux rebondi d’une Cananéenne,
Race bibliquement vouée à la géhenne… ?
De l’acte rédempteur, eût-il dû s’abstenir
Qu’en pense Anne Sinclair qui n’a rien vu venir ?
David n’usa-t-il pas ainsi de Bethsabée,
Qui ne fut pas cruelle et céda bouche bée ?
Déeska pouvait-il, étant fils de Sion,
Donc de la race élue ! – oublier l’élection ?
Peut-on lui reprocher de s’être trompé d’urne,
Et d’en avoir cherché la fente avec ses burnes ?
Allons donc ! Quand on est serviteur de Démos,
Et qu’on se sent pourvu du braquemart d’Eros,
On se doit de pousser l’argument sans réplique,
Afin que tout sillon devienne raie publique !
Mais toi, de tels assauts, si riche en souvenirs,
Comment Anne Sinclair n’as-tu rien vu venir
Un poète a bien dit, et ça vaut pour Hercule,
Que le désir s’accroît quand l’effet se recule !
C’est un fait que l’objet désiré recula,
La tentatrice noire ayant dit : « Halte-là ! ».
Ainsi donc l’instrument dont s’honorait Priape,
Se trouva bêtement privé de sa soupape,
Et Déeska gagné par la fièvre du rut,
Déversa sa fureur sans atteindre son but !
Ce Niagara, (ce n’était pas la mer à boire !)
Devint pour la police une piste notoire !
Et désormais, le Procureur va requérir !
Comment Anne Sinclair n’as-tu rien vu venir ?
Princesse dont la grande ambition s’est brisée,
Par une foufounette insensible au plaisir,
La roche Tarpéienne est près de l’Élysée !
Mais comment tes yeux pers n’ont-ils rien vu venir !
Jean d’Ax
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Un peu colère, d’accord ! Mais en alexandrins !
LES INDISPONIBLES
Tout est calme dehors, au-dedans, c’est la sieste.
Normalement c’est l’heure où ils se manifestent…
Comprendront-ils un jour combien ils sont pénibles
Ces forçats de la com’, fâcheux « indisponibles » ?
La grognasse d’aujourd’hui veut tout savoir de moi :
Mon nom, mon age, mon sexe et pourquoi pas mon poids.
Surtout, ce qu’elle voulait, cette sotte entêtée
C’était me refourguer une Assurance santé.
Ils sont aussi très forts, pour vous prendre au matin
Visage couvert de mousse, le rasoir à la main !
Comprendront-ils un jour qu’ils sont vraiment pénibles
Ces esclaves ennuyeux, ces cons d’« indisponibles » ?
Un matin une rombière m’a sorti de la douche.
Elle, elle aurait voulu entendre de ma bouche
Le mot « propriétaire ». D’un ton très sympathique
Elle voulait me placer mille-et-un diagnostics.
Pour être à peu près sûrs de pouvoir vous coincer,
Ils appellent carrément au milieu du dîner.
Comprendront-ils un jour qu’ils sont vraiment pénibles
Ces commerciaux miteux, fichus « indisponibles » ?
D’Afrique, l’autre soir, Mamadou appelait.
Un discours bien poli… mais à peine français.
C’était pour me convier à une réception
Où je devais en couple, apporter mon pognon !
Ils font de l’abattage. Souvent, quand ils vous sonnent,
Lorsque vous décrochez, il n’y a plus personne.
Comprendront-ils un jour qu’ils sont vraiment pénibles,
Sans gêne, mal éduqués, ces pauvres « indisponibles » ?
Ils m’ont fait remonter quatre à quatre du jardin.
La semelle boueuse, la binette à la main.
…Il n’y avait personne. Et tout c’que j’ai gagné
Au retour de ma femme, c’est d’me faire engueuler !
Si ça se vend, c’est que ça s’achète !
Tout le monde s’en plaint, mais toujours ils sévissent
Et des gogos crédules ils tirent bénéfices
Pour le compte bien souvent de négriers horribles
Qui ne font qu’exploiter les cerveaux disponibles !
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Aujourd’hui je laisse la place à Tonton Cavanna
pour un Mot du Jour en forme de poème à la Prévert
à côté duquel mes petites pissoteries du matin paraissent bien ridicules.
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