Dénichée aux détours du net
cette image allégorique de la croissance sans limite
Ne blâmons pas la raffinerie
Pour ses particules de suie
Car elle fabrique le bon Diésel
Qui, au routier, donne des ailes…
Ne le fustigeons pas non plus,
Car au volant de son gros cul
Il file réapprovisionner
Les rayons de l’hypermarché.
Avec des fraises du Chili
Arrivées par avion à Roissy
Ou des escargots de Bourgogne
Venus par la route de Pologne.
Faut-il alors stigmatiser
Ces ménagères toujours pressées
Obligées d’aller à perpète
Le samedi faire leurs emplettes ?
Mais non ! Pour respirer un peu
On ne roulera qu’un jour sur deux,
Et l’on s’apercevra bientôt
Qu’un jour sur deux, c’est un de trop !
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