Pendant le Concert du nouvel an donné au très académique Musikverein de Vienne, Daniel Barenboim règle la cadence alors que le public, perdant toute retenue, rythme Johann Strauß en claquant dans les mains sur la « Marche de Radetzky ».
Si l'on en juge par cette photo à la une de Var-Matin qui organisait ce "grand débat", il s'est bien trouvé 250 à 300 personnes pour débattre face à ces 5 candidats… Si l'on tient comme faisant partie du décor et de la claque les notables officiels, les colistiers, les militants, les colleurs d'affiches, leurs familles, parents et alliés… il ne devait pas rester grand monde pour apporter la contestation…
D'autant que l'invitation au public précisait : – accès libre dans la limite des places disponibles –
Les réunions électorales devaient être bien plus "rock and roll" sous les préaux d'école de la IIIe République !
Julie Graziani, militante, éditorialiste et chroniqueuse de télévision française. (voir pedigree sur ► Wikipedia)
Jadis, la notoriété d'un jeu télévisé s'est bâtie sur les exhortations impatientes du public qui scandait : « Le million ! Le million ! Le million ! »
Saisi de la même tapageuse frénésie, lorsqu'il a entendu les propos de Mame Graziani, le diablotin mal élevé qui régit le centre du Mot du Jour dans mon cerveau s'est mis à trépigner en rythmant : « La fessée ! La fessée ! La fessée ! »
Cher lecteur du Mot du Jour, Et chère trice aussi,
Hier soir, à l'heure où les paupières tombent et où la zapette nonchalante erre sur la TNT, je suis tombé sur les derniers instants du match de football qui opposait l'Olympique de Marseille à l'équipe de Salzbourg. J'avais été prévenu de l'importance européenne de cet évènement et j'ai attendu que le coup de sifflet final vienne entériner la victoire de l'OM devant son public en délire. Le mot est un peu faible, et une image panoramique sur les gradins m'a laissé admiratif des architectes concepteurs de structures capables de résister à de tels séismes sans se terminer en mortels Furiani…) Bref, on en était au « tour d'honneur ». Tu connais mon ignorance de la chose footballistique et j'en étais resté au cliché de toute une équipe gagnante mais exténuée, trouvant encore la force de trottiner autour du stade en prodiguant moult gestes de gratitude au public qui les avait ardemment soutenus. Il semble que cette tradition ait quelque peu évolué. Ou bien le standing de l'équipe ne permet-il plus ce genre de démonstrations ? Au début, il y a bien un petit groupe qui entame un tour de stade en petite foulée et recevant à l'ancienne les ovations du public déchaîné. Puis, peu à peu, surtout à l'arrière de la troupe, la joyeuse parade se meut en lasse procession où les participants promènent leur nonchalance comme dans un convoi funéraire en échangeant de mystérieux apartés. Mais que peuvent-ils donc bien se dire ? Quelles informations ultra-confidentielles sont-ils en train de divulguer ? Les tactiques de jeux seraient-elles désormais classifiées « Secret Défense » ? Sur la sœur de quel joueur tiennent-ils des propos outrageants ? (Salut Zizou !) Je ne sais. Et nul ne le saura jamais car ces James Bond de la pelouse, ces OSS 117 du dribble, ces Docteurs No du pénalty, au milieu de clameurs de la foule, parlent derrière leur main en masquant leurs lèvres comme font les impénitents bavards sur les bancs de l'école…
Il y avait la semaine du goût, voici la semaine de l'odorat
Par ici, la bonne soupe !
Vous sentez pas comme une odeur ?
Mardi – France 2 – Cash investigation Marchés publics : le grand dérapage On parle du partenariat public privé pour la construction du stade de Nice et de son financement.
Jeudi – France 5, C à vous et France Inter, L'invité de 7 h 50 Christian Chesnot : Nos très chers émirs Les "liaisons dangereuses" de la France avec les pays du Golfe
La série « Bonne fête à… » propose des images ayant un caractère de violence ainsi que des représentations très réalistes d’actes de barbarie pouvant heurter certaines sensibilités. On peut pourtant les retrouver exposées à la vue de tous, sans restrictions d’âge, dans nombre d’édifices ouverts à tous les publics. Ce Mot du Jour a vocation à attirer l’attention de ses lecteurs sur le fait qu’ils peuvent être brutalement confrontés à de telles exhibitions et, ainsi prévenus, ne pas y exposer les plus vulnérables.
Vu Zébulon se recueillir sous l’immense croix de Lorraine avec toute la gravité affectée dont il est capable… J’ai trouvé dans cette scène – décor, comédien, figurants et public – un sujet tout abouti à proposer au fabricant des Play-Mobil !