À cette échelle, les dimensions du lucarneau permettant la libre circulation du Saint-Esprit commandent que l'on remplace sa représentation traditionnelle par un passereau de taille plus modeste qu'un pigeon…
Dénichée quelque part dans les profondeurs du Vivarais par LN – Avril 2021
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) des ► Boîtes aux Lettres dans Chapitre 11 – La mécréante (actualisez la page pdf s'il n’apparaît pas) Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page
Rendons au music-hall ce qui appartient au Gouvernement !
Peut-être suis-je un tantinet susceptible… mais… Si j'étais (ce qu'à Dieu ne plaise !) ministre de la République et mieux, le premier d'entre eux, Si je devais, dans le cadre de cette éminente fonction, adresser au peuple une communication de la plus haute importance qui mobilisera tous les média, Si cette Conférence de presse était annoncée depuis une semaine et que les bulletins d'information en assurent le teasing depuis tout ce temps,
Je prendrais quelque peu ombrage du fait que le responsable du journal de 18 h sur une radio nationale termine son édition par :
« Voilà ce que l'on peut retenir des déclarations que s'apprête à faire le Premier Ministre dans quelques minutes… »
Ou bien, à partir de ce jour, je me ferais appeler Jean-Marc !
Et, avec sa seule boutique sévillane, Figaro prétendait usurper le titre de factotum(ℹ)Personne qui s'occupe de tout dans une maison où elle est employée… de la ville. Petit bras !
Vidéo : 4 mn 42 s. Le barbier de Séville: Place au factotum de la ville (Air de Figaro)
La la lalèra, la la la la(x2)/ Place au factotum de la ville, place ! / Lalala lalala lalala la./Vite au travail, on s'éveille à Séville, vite ! / Lalala lalala lalala la./ La belle vie en vérité, la belle vie / Pour un barbier de qualité, de qualité ! Ah que mon sort est digne d'envie, bravo ! Lalala-lalala-lalala-la./ Et ma gaîté jamais ne finira, non, non ! / Lalala-lalala-lalala-la./ Et ma gaîté jamais ne finira. (x2)/ Lalala-lalala-lalala-la. Venez, venez à ma boutique, Pauvres malades, venez-là. /Prenez, prenez mon spécifique,/De tous les maux il vous guérira./Tralalala, etc. ! Faut-il donner un coup de peigne ?/Messieurs, on est bientôt servi./ Ordonne-t-on que l'on vous saigne ?/ Je puis vous opérer aussi./Et puis toujours, faveurs nouvelles,/ Avec les galants, avec les belles…/ Avec les belles : lalala lalala la / Avec les galants : lalala lalala lalala lalala, La-la-la ! La belle vie en vérité, en vérité,/ La belle vie, / Pour un barbier de qualité, de qualité ! De toutes parts on me demande,/ En mille lieux il faut que je me rende./ « Cher Figaro, dépêchez-vous,/ Allez porter ce billet-doux./— Vite la barbe et vite un coup de peigne. /— Ah! je me meurs! il faut que l'on me baigne./ — Dépêchez-vous,/ Allez porter ce billet doux !/ Eh Figaro ! Figaro ! Figaro ! etc. Ah, de grâce ! Comment voulez-vous que je fasse ?/ Ah laissez-moi respirer, laissez-moi respirer/ Ah laissez-moi respirer Ah laissez-moi respirer ! « Figaro ? — Me voici !/ Eh Figaro ? — Me voilà ! »/ Figaro ci, Figaro là (x2)/ Figaro ci, Figaro là (x2) À vous servir voyez que je m'empresse/ Je voudrais bien redoubler de vitesse/ Qu'avez-vous donc à désirer ? (x2) Ah, bravo Figaro! Bravo, bravissimo (x2)/ À la fortune, à la fortune en peu d'instants, tu vas voler/ À la fortune, à la fortune en peu d'instants, tu vas voler, tu vas voler, tu vas voler !
J’ai trouvé l’exercice de style intéressant… N’ayant rien d’autre à proposer ce matin, je vous en fais profiter… (La pertinence de l’inventaire de tous ces corps étrangers nous fera pardonner à Charline l’inélégante intruse qu’elle a trouvé dans son potage…)
Le week-end dernier, on apprenait que dans plusieurs crèches d'Ile-de-France, les employés ont retrouvé des corps étrangers dans la purée pour les bébés. Ils ont retrouvé des os et des vis dans la bouillie. Un peu comme il y a du plastique dans le poisson, du glyphosate dans nos urines, de l'aluminium dans nos déodorants et de la pub' pour des bagnoles sur France-Inter. On trouve aussi de la gélatine de porc dans les bonbons, de la haine sur des chaînes d'info et ma mamie sur Snapchat. En revanche il n'y a plus de friture sur la ligne, ni de rhinocéros blancs du Nord parce qu'il n'y a plus de ligne et qu'on a perdu le Nord. Heureusement, il y a encore des chevaux, même si parfois ils sont dans la lasagne… Comme le jouet dans le happy Meal, l'ananas sur les pizzas, la crème fraîche dans les carbonara et du beurre dans les épinards (là c'est plus rare). Heureusement, il nous reste Camping 3, Taxi 4 et le mouvement 5 étoiles ! On a aussi retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès, mais que dans les journaux… Un terroriste à la Préfecture de Police, un incendie dans une usine chimique et une couille dans le potage… Y a du parabène dans le gel douche et de l'eau dans le gaz… Y a des traces d'allergènes dans les pâtes et des traces de gauche dans Michel Sardou mais toujours aucun signe de moralisation du capitalisme. Y a des enfants d'immigrés au FN, une chroniqueuse d'Ardisson chez les Insoumis, un banquet à l'Élysée et Louis Sarkozy dans la Matinale, mais y a plus de rumba dans l'air ! On déplore qu'il y ait du Bisphénol A dans Sophie la Girafe, une carte de presse dans la poche de Pascal Praud, Christophe Castaner au Ministère de l'Intérieur, et le Ministère de l'Intérieur en boîte de nuit. Cela dit, on a retrouvé la 7e Compagnie.
On a vu aussi Cédric Herrou au tribunal, mais toujours pas Marine Le Pen et puis des écologistes au gouvernement (Mais non ! Je déconne !) Je vous ai eu là… Faut pas pousser quand même ! On a déjà droit à de la politique chez Hanouna et puis des numéros de cirque à l'Assemblée, alors si maintenant on retrouve des traces de shampooing dans les cheveux de Michel Houellebecq et de la dignité dans Manuel Vals, je vous préviens : je suis pas prête ! Voilà ! Je crois bien qu'on a retrouvé nos vieux démons : des Juifs dans la salle, des voiles dans la République et l'Opus Dei chez les cathos. Y a des grèves dans le public, des points dans ta retraite, un contrôleur dans ton chômage mais pas dans ton TER et enfin on a retrouvé des dépouilles de réfugiés dans un camion… Donc, enfin, le seul truc normal à notre époque, c'est Balkany dans une prison…
Il a fallu, mardi dernier, qu'un éditorialiste me rappelle sa disparition en 1974 pour me remettre cette chanson en tête. Je vous épargnerai Malher, mais vous ne couperez pas à François Morel !
Est-ce dans Var-Matin; est-ce dans Paris-Match; est-ce sur Google Actualités ? Je ne sais plus dans quel organe d'opinion j'ai pêché cette information capitale : « Le Président Macron se perd en conjectures(1) sur la forme à donner à son allocution de Vœux aux Français ». — Tout seul ou avec sa femme et son chien ? — Depuis la Bibliothèque, comme de Gaulle ? — Au pupitre, comme Jacques Chirac ? — Ou au coin du feu, comme Giscard ?
Un conseil Manu : Te casse pas trop la nénette(1) !…
Du moins selon San-Antonio, illustré ici par Vuillemin(2). « Il surveille tout, ne rit jamais et écoute les discours des ivrognes comme s’il s’agissait des vœux du président de la République ».
San-Antonio in « Y en avait dans les pâtes » 1992
(1) Expressions contemporaines de la poudre de perlinpinpin, de l'antienne et du galimatias. (2) Un autre référent du Mot du Jour
C'est quelqu'un qui m'a dit que, à l'école de la république française on apprenait aux petits garçons qu'ils pouvaient devenir petites filles… (en substance)
« C'est de la colonisation idéologique ! » Et je m'y connais, aurait pu ajouter Pape François…
Faire seriner le « Je crois en Dieu » aux gamins du catéchisme n'est sans doute qu'un enseignement impartial, dénué d'arrière-pensées prosélytes et destiné à ouvrir l'esprit, à apprendre dès le plus jeune âge à se forger une opinion et à développer une réflexion critique.
François, réveille-toi ! C'est sans doute un travail d'Hercule, mais il est temps de faire le grand ménage dans ta curie !
Mes rapports avec le débat politique sont de plus en plus distendus. Ce matin, comme on parlait dans le poste de la popularité du Président de la République, la journaliste a formulé ce théorème : « Si l’Équipe de France gagne la Coupe du Monde, la cote du Président remontera »
Le Président : – Désormais les Ministres de la République devront payer leurs dépenses personnelles. Le journaliste imaginaire : – Cette règle aura-t-elle un effet rétroactif ?
Un « buzz » circule ces jours sur le Net, relayé par les réseaux cathos. Cette communauté perd ses nerfs à propos d’un éventuel projet de loi qui viserait à permettre la souscription d’Assurances médicales couvrant la circoncision rituelle. Ces messieurs dames de la calotte (puisqu’on en parle !) combattent becs et ongles ce projet en voyant là un risque de dérive vers une prise en charge de la circoncision rituelle par la Sécurité Sociale. Mais pas la moindre esquisse de trouble ou de compassion pour les victimes de ces rites barbares d’un autre âge ! Pas un mot pour s’émouvoir qu’à notre époque une République laïque tolère la pratique de mutilations rituelles forcées !
Circoncision, excision : même combat. À bas tous les obscurantismes !