Pas chiche !
Cet extrait de la rubrique « Plouf » du 
(13/01/21) a réveillé mon vieux dada : assujettir les robots aux cotisations sociales.
L'avenir déshumanisé que décrit Jean-Luc Porquet pourrait bien alors déboucher sur les « jours heureux » qu'il évoque narquoisement si les humains, dégagés du métro-boulot-dodo grâce au revenu universel abondé par les robots, retrouvaient du temps pour vivre ensemble… des moments autres que ceux imposés par la pratique commerciale.
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Quel étourdi je fais ! Ça me poursuit depuis la maternelle… Le 24 décembre, j'ai saisi trois codes erronés pour accéder à mon compte bancaire en ligne. Compte bloqué. Je n'ai eu d'autre recours que celui de demander illico un nouveau code au robot préposé à cet effet… Mais je ne savais pas que les robots aussi observent la trêve des confiseurs… Silence sur la ligne…
Hier, 4 janvier, je tente de trouver une alliée secourable en la personne de ma Conseillère humaine… C'est un robot qui me répond que « L'agence est exceptionnellement fermée »… Va pour l'exception…
Finalement, les robots n'ayant pas bénéficié de cette rallonge de vacances, c'est dans le courant de la matinée qu'ils m'envoient par SMS cet accusé de réception porteur d'espoir :
Que les robots prennent des congés et bénéficient des avantages chèrement acquis par leurs aînés humains, passe encore. Mais qu'ils héritent de leur mauvaise foi et de leur tradition courtelinesque, c'est un peu fort de café ! Encore, s’ils étaient assujettis aux cotisations sociales…
(On aurait peut-être là de quoi financer un revenu universel… mais ceci est un autre débat…)
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La première fois…
La toute première fois que j'en entends (enfin !) parler à la télé…
Au lieu de fantasmer sur une imaginaire inversion de courbe du chômage, un type ose admettre que la révolution industrielle en cours interdira tout retour au plein emploi. Corrélativement, il prône l'instauration progressive d'un revenu universel inconditionnel. Bronca du côté des tenants d'une course éperdue vers une croissance économique aveugle. Il se fait implicitement traiter de doux dingue gauchiste instigateur de la décroissance… Néanmoins, cette fois, ici, on le laisse exposer son point de vue. Peut-être en restera-t-il quelque chose ?
Il s'appelle Julien Bayou. Je préfère ses engagements passés auprès de « Génération précaire » et « Jeudi noir » à sa fonction actuelle de porte-parole national d'EELV… où je crains qu'il ne se fasse manger par les petits cochons politiques… Laurent Ruquier lui a offert la tribune de « On n'est pas couché » hier soir.
Pourvu que ça prenne !
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