La chanson du Dimanche
Toujours des souvenirs de Camp d'ado…
Seize tonnes
Jean Bertola – 1957
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La chanson du Dimanche
Toujours des souvenirs de Camp d'ado…
Seize tonnes
Jean Bertola – 1957
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Ah ! Ce qu'on rigolait dans les années '60 !
Ce matin, par dessus mon bol de café, France Inter contait les mésaventures d'un marathonien de Paris particulièrement malmené par la vie… Devrais-je en avoir honte ? Ce reportage qui se voulait poignant m'a remis cette bouffonnerie dans l'oreille pour la journée !
(les images du public reflètent bien l'ère pré-soixante-huitarde)
Qui c’est celui là ?
« Si tu ne connais pas, on va un peu t’aider. Prend un petit morceau de Carlos (le rejeton de Françoise Dolto, pas le terroriste) pour la gaudriole, un peu de Nino Ferrer dans sa période comico musicale bien fagotée, un peu de Pierre Barouh pour le côté baroudeur du monde, une cuiller de Maxime Le Forestier jouant de la musique brésilienne, un gentil baba cool libertin des années Pompidou. Ajoute une pincée d’expérimentation genre De Roubaix, et tu auras une fausse idée du personnage.
Vassiliu, insaisissable, est avant tout un fils de la musique de cabaret, une race déjà en voie d’extinction, quand il débarque sans réelle conviction dans le petit monde de la chanson française (qui va bientôt exploser sous la déferlante Yéyé). Ayant bien intégré son Boby Lapointe, lui fait, au départ, dans la chanson comique, grivoise et anti militariste. Et se fait gentiment censurer sur les ondes. La France du tout début des années 60 veut bien chanter des cochonneries, bourrée à la fête du 14 juillet, mais faudrait pas pousser et choquer la bourgeoise et le cureton. Pas grave, c’est le plein emploi et Vassiliu a été apprenti jockey, il pourra toujours donner des leçons d’équitation si ça foire. C’est le temps de la Femme du sergent et Armand qui le mettent un temps sur le devant de la scène ».
Source ► https://gonzai.com/vassiliu-qui-cest-celui-la/
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À mes vieilles tatanes
Au prétexte qu'elles ne sont plus toutes jeunes, on voudrait que je sacrifie mes confortables charentaises sur l'autel de l'élégance !…
Non mais ! Ce serait folie… Quand un connait la renommée acquise par Diderot grâce a sa vieille roupane !
« Pourquoi ne l’avoir pas gardée ? Elle était faite à moi ; j’étais fait à elle.[…] Un livre était-il couvert de poussière, un de ses pans s’offrait à l’essuyer. L’encre épaissie refusait-elle de couler de ma plume, elle présentait le flanc. On y voyait tracés en longues raies noires les fréquents services qu’elle m’avait rendus. Ces longues raies annonçaient le littérateur, l’écrivain, l’homme qui travaille. À présent, j’ai l’air d’un riche fainéant ; on ne sait qui je suis ».
Souvenir indélébile du temps des dictées /questions quotidiennes de M. Gaudillère, maître du CM2 à l’École publique de la rue Tissot à Lyon.
« Y a des trucs comme ça qui nous reviennent ; on se demande pourquoi. Oui, bien pourquoi les insignifiances des jours se refusent à naufrager dans nos mémoires. Pourquoi elles restent collées au talon des souvenirs comme des chewing-gum…» San-Antonio in «Baise-ball à la Baule » – 1980 |
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16 avril 2020 : mort de Christophe
Suis-je vraiment le seul à trouver indécent de s’épancher (à chaud, oserais-je dire !) de ses souvenirs d'instants intimes vécus avec le cher disparu du moment ?
Et quand, de plus, deux cabots se disputent la vedette, ce ne peut même plus passer pour de l'humour noir… Pierre Doris lui-même en aurait été gêné…
– Oui, j'avoue, j'ai écouté France Inter en deuxième partie de matinée (comme on dit à la télé)Dessin AnnaChronique de Facebook
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Souvenirs
Le Mot du Jour de mercredi dernier à réveillé d'autres mémoires… bien vives, elles…
En Corrèze
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Aujourd’hui, c’est vocabulaire
Un nouveau fourre-tout
– Comment parler de Marseille, du Vieux Port et du Garlaban sans évoquer convoquer Pagnol ?
– Pour parler de Talleyrand, je me dois de citer convoquer Napoléon.
– Pour son discours sur la Résistance, le Président a plagié convoqué de Gaulle.
– Pour fabriquer ces exemples d'application, il m'a fallu faire appel à convoquer mes souvenirs.
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Ça s’entend pas, ça s’écoute !
Mes copains
Pierre Louki et Georges Brassens
Pierre Louki :
On lui doit quelque 200 chansons, interprétées par lui-même, mais surtout par Lucette Raillat, Francesca Solleville, Isabelle Aubret, Les Frères Jacques, Juliette Gréco, Jean Ferrat, Colette Renard, Annie Cordy, Marcel Amont, Michèle Arnaud, Lucky Blondo, Jacques Fabbri, Jacqueline François, Annie Fratellini, Corinne Marchand, Danny Boy, Marie-Blanche Vergne, Patachou, Chanson Plus Bifluorée, Jacques Villeret, Esther Ofarim, Denise Benoit, Gaston, Gabriel Bacquier, les 3 Horaces, les 3 Ménestrels, Aglaé, Claudine Claude, Claude Goaty, Jan et Rod, René Lafleur, Christiane Lasquin, Colette Mansard, Jamy Olivier, Paola, Sandra, Maria Pergolese, Claude Vinci, les Rives, les TTTriplées, les Vent Debout, les Quat' Jeudis, Souris, Dany Dauberson, Michelle Verneuil, Germinal Tenas, Mumuche, Jacques Ferry, le Père Didier, Eve Griliquez, les Petits Chanteurs de l'Île de France, les Petits Chanteurs de Créteil, Claire Elzière, Jimmy Fontana,…
Il fut un ami de Georges Brassens qui lui composa quelques musiques, avec qui il fit plusieurs tournées et à qui il consacra un livre de souvenirs. Il était aussi très lié au chanteur fantaisiste Boby Lapointe.
Excusez du peu…
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La Télé de (grand) papa
Parmi les mots anglais qui s'immiscent dans notre vocabulaire courant, il y a bien longtemps que le mixer, fleuron de Moulinex, a supplanté l'archaïque moulinette si chère à Jean-Christophe Averty.
Aussi, ce matin au réveil, quand le journaliste de France Inter nous a annoncé que le théâtre de l'Odéon présentait « Les trois sœurs » de Tchékhov mixées par…(?) il m’est remonté de mes souvenirs adolescents une image mentale bien gore !
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Tchin tchin !
Mais non…
Ne vous laissez pas abuser comme moi par l'aspect de ce que je prenais pour un de ces nouveaux cocktails exotiques en vogue…
Après explications de la serveuse de cet éco-restaurant intégré à un éco-musée, j'ai appris qu'il s'agissait d'une soupe froide finement élaborée à base de pois cassés, mixée avec de la courgette, assaisonnée de persil, ail et diverses graines et artistiquement décorée d'une tomate cerise et d'une corolle de capucine.
Je dois à la vérité de dire que cet assemblage (on ne dit plus « recette ») à défaut d'être roboratif est, ma foi délicatement goûteux. Et sa saveur a réveillé quelques souvenirs d'enfance un peu moins sophistiqués.
Si la trop fameuse soupe de pois cassés qui nous était généreusement servie en colonie de vacances nous avait été présentée de cette artistique manière, nul doute qu'il eut manqué de vert au mouchetis des murs du réfectoire…
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Extrait de mes pages choisies
Une bouffée d’enfance au détour d’un roman que d’aucuns qualifieraient de « sous-littérature »… Je fais partager cette page à tous mes copains « Yonnais ».
Collonges – Juillet 1950
« Ils prenaient le premier tramway où d’autres pêcheurs se trouvaient déjà, chargés de tout un barda. La somnolence était générale en ce dimanche matin, malgré les premières cigarettes et les haleines chargées d’odeurs de rhum. Le lourd véhicule ferraillait, bourdonnait, éclatait par instants en grêles sonneries qui ressemblaient à une gerbe d’étincelles sonores (pensait le petit garçon). Les voyageurs dodelinaient. Leur attirail sentait le poisson de la dernière sortie et il restait même des écailles séchées dans les mailles des épuisettes.
Une fois sur le quai de Saône, on prenait le train bleu, qui ne ressemblait plus tout à fait à un tramway, malgré son trolley, et pas non plus à un vrai train. Il se composait de trois ou quatre voitures qui remontaient la rive gauche de la rivière.
Le jour se levait en cours de trajet. Les vieux immeubles des bords de Saône se dégageaient lentement de la grisaille, leurs toits commençaient à flamber et pendant un instant, Lyon se mettait à ressembler à la Toscane.
On arrivait à l’île Barbe… Le vieux pont suspendu dansait sous ses pas. Une fois dans l’île, il fallait chercher la bonne place. Il faisait frais. Des poissons sautaient hors de l’eau si vite que l’on doutait d’eux malgré les cercles concentriques qui s’étalaient. Le père « engrenait » le coup, c'est-à-dire qu’il lançait à poignées des céréales cuites : blé ou chènevis, afin d’attirer les perches et les ablettes. Le petit garçon restait sceptique, estimant que leur fournir de la nourriture à gogo diminuait les chances de les voir mordre à l’appât. Il commençait à s’ennuyer ».
in « Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches ? », San-Antonio -1984
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