Rendons à Jules ce qui appartient à César
« Tout argot est métaphore, et toute métaphore est poésie ».
Gilbert K. Chesterton
À bientôt (?), pour un nouveau plongeon dans les vieilles paperasses.
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Rendons à Jules ce qui appartient à César
« Tout argot est métaphore, et toute métaphore est poésie ».
Gilbert K. Chesterton
À bientôt (?), pour un nouveau plongeon dans les vieilles paperasses.
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Un loup, pour se taper la cloche, Voyant radiner la cigogne, – Et maintenant, lui bonit-elle Moralité Prêtez la pogne à vos poteaux, |
Les Loups mangent gloutonnement. |
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Un rat d’Paname, un soir en douce, – Tu vas filer l’ train à mézique, Et d’auto, voilà nos deux potes Nos rats s’en foutaient plein la lampe, Nous radinerons en sourdine. En mettant les bouts en vitesse, |
Autrefois le Rat de ville Sur un Tapis de Turquie Le régal fut fort honnête, À la porte de la salle Le bruit cesse, on se retire : – C'est assez, dit le rustique ; Mais rien ne vient m'interrompre : |
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Deux combinards, fauchés à blanc, Là-d’ssus voilà nos mecs à la redresse – Ces truands à la manque me prennent pour une gourde, – Dis-moi, fis le second, ce que ce vieux duch’noque |
Deux Compagnons pressés d’argent |
Le radin paume tout, en voulant trop palper. Ainsi combinent les petzouilles. |
L'avarice perd tout en voulant tout gagner. |
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Un bon pécore de la cambrousse, Moralité Ne charriez jamais avec des boniments, |
Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve |
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En virée sur le bord de la Mare aux harengs,
Deux pescadous jactaient en picolant un litre
Quand leurs chasses, sur le sable, gaffèrent en même temps,
Ballotée par la flotte, la plus bathe des huîtres.
- Pour bibi fit le preu, je vais me la taper.
- Et moi, bava le seu, je becqu’terai des figues ?
Minute papillon, il ne faut pas charrier.
- J’ai biglé le premier, cette huître est à mézigue
- Des clous, c’est à bibi. Et comme deux ballots,
Voilà nos deux mirontons qui se cherchent des rognes.
Prêts à se tabasser, riboulant des callot ;
Aucun d’eux ne voulant dans l’ coup passer la pogne.
Esgourdant leur raffut, arrive un pouilladin.
Courant aux pescaillous, du rif il se rencarde.
– Au lieu de vous filer la beigne sur le tarin,
Bonissez-moi pourquoi chacun de vous pétarde.
– Nous avons, dit le preu, sur le bord du bouillon,
Affuré de cette huître, une vraie bégalade,
Et chacun d’ nous voudrait s’ la coller dans l’ lampion.
– Au lieu de la péter, ou même d’aller au fade,
J’ai trouvé la combine pour vous filer d’accord ;
Répond le pouilladin. Et devant les deux billes,
Il s’envoie l’huître en douce et met les coudes au corps,
Laissant nos chicaniers se taper les coquilles.
Moralité
Dans toutes les combines, y’a toujours un coquin ;
C’est lui qui se bégale, et vous faites tintin.
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Le Héron
À l’attention des plus jeunes d’entre nous, qui n’auraient pas connu les légendaires « Petits Classiques Vaubourdolle » je me suis décidé à accompagner ces fables en argot de leurs versions originales tirées, pour la plupart, de cette célèbre édition. Noter qu’elles sont chapeautées de gravures du non moins célèbre Gustave Doré. Ah, je vous gâte !
Un jourdé, sur ses quilles avec ses longs panards Moralité À vouloir trop faire le poireau |
Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où, Ne soyons pas si difficiles : |
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