Aujourd'hui, c'est littérature
Va savoir pourquoi, mystère des synapses, cette image de Google Actualité m'a remis Totor en tête ? Ah si… Peut être la valise au premier plan ?…

Ruy Blas Acte 3, Scène 2 (extrait) Ruy Blas, survenant. |
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Aujourd'hui, c'est littérature
Va savoir pourquoi, mystère des synapses, cette image de Google Actualité m'a remis Totor en tête ? Ah si… Peut être la valise au premier plan ?…
Ruy Blas Acte 3, Scène 2 (extrait) Ruy Blas, survenant. |
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Moins seul…
Dans un accès de sincérité, il m'est arrivé d'avouer ici ne point vénérer Victor Hugo… entre autres vaches sacrées…
Aujourd'hui, une lecture récente me laisse entendre que nous voici démasqués, moi et d’autres énergumènes… Je me sens donc un peu obligé de poursuivre cette confession publique.
« Beaucoup considèrent le Petit Prince comme un conte naïf, mièvre, édifiant, moralisateur : tu es responsable de ce que tu apprivoises, ta femme, tes enfants, ton chien, ta voisine, tes collègues, tes compatriotes, la terre entière… Une morale de boy-scout qui insupporte les cyniques…
Ils n'ont rien compris » !
In Code 612 – Qui a tué le Petit Prince ?
Michel Bussi – Presses de la Cité – 2021
Et bien oui, j'en suis… et moi non plus, je n'ai toujours pas tout compris… Mais je vais essayer…
Antoine de Saint-Exupéry – Autoportrait en Petit Prince pendu, sur la planète Terre ; à l’arrière-plan, un couple enlacé sur un banc, sur une planète dénommée « Fox MGM ». Encre et aquarelle sur papier – Google – Site « Le Parisien ».
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Que du beau monde
C'est la troisième semaine consécutive que nous passons en compagnie de Victor Hugo et de Georges Brassens… Excusez du peu ! Et voilà que, anticipant la saint Eloi, un troisième orfèvre en matière de mots vient compléter cet aréopage.
En 1980, Frédéric Dard mettait dans la bouche de San-Antonio cette bien peu modeste profession de foi :
« Car enfin, la grande fondamentale différence, c’est que moi, je peux écrire comme eux [les écrivains académiques tels qu’André Gide] tout en répondant au téléphone et en trempant mon croissant dans mon café-crème, alors qu’eux, les tout sérieux, les blêmes, les grisâtres solennels ne seraient pas fichus d’écrire comme moi.
Voilà, tu vois ? Ça oui, c’est de l’orgueil. Mais bien placé ».
In « Baise-ball à la Baule »
Pour ma part, je prêterais volontiers cette déclaration à Tonton Georges car enfin, j'imagine mal le pair Hugo se laisser aller à pareille gaudriole :
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Totor & Jojo (2)
En 1955 déjà, Brassens s'attachait à la mise en valeur de Victor Hugo…
À cette époque, il m'avait fallu bien du temps pour déchiffrer :
« Vraiment la reine eut près d'elle été laide
Quand vers le soir
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir »
D'autant que j'entendais « Encore c'est noir » !
Pour détendre un peu l'atmosphère, on peut aussi, à la manière de Jacques Offenbach, parodier les deux derniers vers du refrain :
« Le vin qui mousse à travers la Champagne
Me rendra fou ».
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Totor & Jojo (1)
J'en ai déjà fait ici l'aveu contrit sinon repentant mais depuis la Communale, je développe une inexplicable Victorhugophobie. La faute à ses presque-veuves de marins bretons et de leur marmaille pleurnicharde ? À ces trop chères têtes blondes privées de confiture ? Est-ce dû aux sonores alexandrins brossant le tableau pompier des « lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil » ? Ou bien à Cosette balayant la cour pieds nus dans la neige tandis que l'autre colosse soulève des charrettes ? Va savoir d'où me vient cet irrationnel rejet de notre poète national à face de Père Noël… Quelques années plus tard, il a fallu l'intercession de Tonton Georges, de sa diction et de ses accords pour que je prête une oreille moins désinvolte à la grandiloquence du Panthéonisé :
C'est ciselé… On dirait du Brassens !
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Bon appétit, Messieurs !
Bon appétit ! messieurs !
Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que d'emplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! […]
Capture d'écran facebook d'un post de Christophe Leroy
& tirade de Ruy Blas (Acte III, Scène 2) – Victor Hugo, 1838
France Inter, par la voix de Tanguy Pastureau, en remet une couche
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À Erato
Il y avait un homme ce matin
Comme hier d'ailleurs
Il y avait un homme ce matin
Sur le cul
Il y avait un homme ce matin
Ainsi qu'une femme
Sur le cul
Comme hier d'ailleurs
Il y avait dix hommes ce matin
Ainsi que dix femmes
Sur le cul
Des enfants couraient mignons
Après les pigeons
Qui s'envolaient
Puis se reposaient
Sans relais
Comme hier d'ailleurs
Puis se reposaient
Il y avait cent hommes ce matin
Ainsi que cent dix femmes
Sur le cul
Ça s’appelle « Sur le cul », c’est de Bertrand Belin, et ça se trouve facilement sur ► YouTube
Comme quoi, grâce aux Play-lists de grève, on peut encore s'ouvrir à l'esthétisme.
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La garde, espoir suprême et suprême pensée !
Crédit à Victor Hugo pour le titre et le phylactère
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