Il est malade… Il ne sert à rien… Je le trouve moche… Il ne veut pas rester seul et reste tout le temps collé… Il est trop vieux… Il est trop sociable… Il est trop câlin… C'est un « obsédé du cul »… et puis, il pète et je n'ai qu'une fenêtre pour aérer…
Alors c'est décidé, je divorce !
La SPA de Marseille a récemment eu l'idée de répertorier les motifs les plus honteux d'abandons d'animaux. En voici une brève liste :
Je suis allé, hier, errer chez IKEA et, devinez quoi ? J'ai retrouvé la sortie !
Le Minotaure🛈Dans la mythologie grecque, le Minotaure est un monstre fabuleux. Il est enfermé par Minos dans le labyrinthe. Situé au centre de la Crète, le labyrinthe est construit spécialement par Dédale afin que le Minotaure ne puisse s'en échapper et que nul ne découvre son existence (wikipedia). de ce Mot du Jour appartient à la Halle de la Machine de Toulouse. Ce détournement lui vaut bien un peu de publicité ► https://www.facebook.com/halledelamachine.toulouse/
Après le Designer fou, voici « l'inventeur démoniaque de trucs pour enquiquiner les profs »
Parmi les plus populaires de ces Trucs-pour-enquiquiner-les-profs on a connu récemment : — la règle molle qui sert à tout sauf à tracer un trait droit, — le hand spinner (de courte durée de vie, encore une belle masse de plastique qui est repartie vers la nature), — les bracelets élastiques à formes animales qui s'échangent ou s'envolent parce qu'ils ont été trop étirés, — la pâte à prout (si, si, ça existe) qui se malaxe en douce mais peut faire des bruits de flatulences, — les baskets lumineuses qui s'allument au moindre mouvement des pieds (et des collégiens, ça bouge les pieds et le reste…), — et récemment la souris-blanco à cliquets qui « grattent » bruyamment quand on étire le ruban correcteur sur le papier (c'était trop simple qu'elle soit silencieuse). On peut imaginer la délicate musiquette quand plusieurs élèves "blancotent" de concert ! (c'est le cas de le dire), Après toutes ces trouvailles géniales, voici venue l'ère des paillettes – ou séquins – réversibles. Ça s'applique aussi bien sur les vêtements que sur les sacs ou les trousses par exemple… Mode d'emploi : — Je retourne mes paillettes, — mon voisin de table me regarde retourner mes paillettes, — ma copine se retourne pour retourner mes paillettes, — je fais voir à ma copine qui est loin de moi dans la classe « comment » mes paillettes se retournent bien…
À cela il faut ajouter que les lacets actuels doivent être enduits d'une substance spéciale qui les empêche de rester attachés. Ainsi nos chers petits gnomes passent leur temps à refaire leurs lacets. Rendez-nous les baskets à scratch !
Illustrations pour qui n'aurait pas de collégien sous la main :
Et, comme on est d'une génération qui réutilise, on va chercher les instruments soigneusement conservés emballés dans de vieux journaux. Ce qui permet d'évaluer la date de dernière utilisation : avril 2001 ! Dix-sept ans ! Il s'en est passé des choses en 17 ans… mais plus ça change et plus c'est pareil :
Les unes de Var-Matin du 28 avril 2001 et celle du 13 septembre 2018 (la Cité Berthe est un quartier de La Seyne)
Il me semblait pourtant avoir entre-temps entendu un président de la République promettre un nettoyage au Karcher, des premiers-ministres promouvoir des politiques de la ville, des ministres de l'Intérieur mettre en place des plans interministériels contre l'insécurité, des maires étoffer et armer leur police municipale…
Qui ne s'est pas un jour retrouvé tout bête devant une joue offerte à une bise supplémentaire non prévue au programme… – Chez nous, c'est trois ! (voire quatre et plus si affinité) C'est en me trouvant dans cette situation quelque peu embarrassante que je me suis posé la question de l'origine de la bise, du bisou, du poutou, du bec canadien, du betch wallon… Comment se fait-il qu'une aspiration plus ou moins sonore pratiquée sur la joue par une bouche en cul de poule soit devenue un témoignage d'affection ? Si Wikipédia consacre un long article aux différentes formes de bises, il ne s'attarde que sur l'origine du baiser sur la bouche qui, lui, trouverait son explication dans une lointaine réminiscence du nourrissage bouche à bouche… Je devrai donc me contenter de cette explication et accepter, pour la bise, l'hypothèse d'un simulacre édulcoré de cette becquée maternelle… Moi qui m'attendais à une explication un peu plus romantique, du genre tradition issue de l'amour courtois ou autre origine éthérée, me voilà durement rappelé à la réalité bien matérielle… D'autant que j'ai appris, en plus, qu'un baiser sur la joue exige l'activation de 12 muscles faciaux alors que le baiser amoureux en sollicite 34. Et que deux individus s'embrassant échangent en moyenne 40 000 parasites, 250 types de bactéries, 9 mg d'eau, 0,7 g d'albumine, 0,45 mg de sel, 0,711 mg de graisses, 0,18 g de matières organiques et dépensent quatre calories par minute.
Enfantillages, un album pour enfants et grands enfants auquel participent plusieurs artistes : Clarika, Anne Sylvestre, Steve Waring, Maxime le Forestier, Marcel Amont, Élodie Frégé, Riké (de Sinsémilia), Vincent Baguian, les Ogres de Barback, Amélie les crayons, Yves Jamait et Renan Luce.
Animation en stop motion réalisée par des élèves de CM1 : Enzo D, Romain F, Vincent D, Hugo P, Darène C, Nicolas M, Luca L, Alexia P, Anissa J, Jade G, Candice O, Rida M, Jasmine IEI.
Endurant comme nous la nuit caniculaire, La cigale est contrainte aux heures supplémentaires… À bout de subterfuge, pour tromper l'insomnie Elle reprend son crincrin un peu avant minuit !
C'est à une servante dévouée que le Mot du Jour a la douleur de dire adieu aujourd'hui. Elle était venue au monde dans les années 1970/72. Personne ne sait plus très bien. Elle travaillait son petit bout de pré, du côté de Genas, avant que les pistes de Satolas ne remplacent les champs de tournesols. En 1993, les choses de la vie ont fait qu'elle dut émigrer dans le Var. Elle a enduré alors une période d'inactivité, confinée dans les dépendances d'un immeuble citadin. Elle a fini par trouver un emploi temporaire chez un jeune couple, une bonne maison où elle était chargée de l'entretien des abords de la piscine. Je l'ai ensuite prise à mon service dans ma résidence du Beausset où nous prenions ensemble de l'exercice entre les fûts de la pinède. Elle m'a suivi lorsque je me suis installé plus près de la mer. Nous avions toujours plaisir à travailler ensemble au jardin. Elle n'a jamais rechigné à la tâche même si son souffle devenait de plus en plus bruyant. Les tremblements qui l'agitaient chaque année un peu plus me faisaient bien craindre pour son avenir. Mais je la savais robuste : mis à part le remplacement de son condensateur de démarrage, elle n'avait subi dans toute sa vie qu'une opération bénigne consistant en l'ablation partielle d'un bouton-poussoir consécutive au vieillissement du plastique. Elle ne se ressentait pas de cette amputation, pas plus que d’une suture de son cordon d'alimentation électrique qu'elle avait elle-même étourdiment sectionné. Elle souffrait pourtant depuis longtemps d'un mal discret mais incurable : l'ovalisation de l'alésage de la lame. L'impossibilité de se procurer une prothèse adaptée la condamnait à mort. Elle a bravement attendu de terminer son dernier service avant de rendre l'âme dans mes bras. Elle mérite notre profond respect et toute notre reconnaissance.