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Découvertes gisantes dimanche peu avant 13 h, les deux boîtes aux lettres vandalisées dans la nuit ont été remplacées ce mercredi. Après la première destruction, en 2017, on avait attendu une semaine ; après la deuxième, en 2019, trois semaines. Donc record battu. Merci La Poste.
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Je n'aime pas les stories sur facebook en raison de leur lancement automatique, de leur trop courte durée qui empêche parfois de lire tout leur contenu et surtout de leur vie éphémère. Mais celle qu'a déposée ma petite-cousine me parle. Angélique a quitté Castelsarrasin pour s'installer en ex-Poitou-Charentes. Elle s'est baladée à Champagné-Saint-Hilaire (Vienne) où elle a découvert qu'une des rues principales du village porte le nom d'Étienne Saby, frère de sa grand-mère maternelle et mon père à moi. Elle dit s'apercevoir que cette personne de sa famille est plus connue dans sa nouvelle région que dans sa région d'origine, ce qui pourrait bien être vrai, car la rue Étienne-Saby de Castelsarrasin, elle inaugurée après son décès, ne fait que 80 m. Elle conduit à un petit lotissement, le Hameau du Kiosque, créé à l'emplacement du jardin de la ferme Saby, autour d'un bizarre kiosque de style arabo-quelque chose qui servait d'entrepôt d'outils agricoles, du temps de mes vacances dans ladite ferme. L'inauguration de la rue Étienne Saby de Champagné-Saint-Hilaire a eu lieu en sa présence, ce qui est assez rare, le 20 octobre 1985. Victor Hugo avait aussi connu la désignation d'une voie à son nom de son vivant mais lui, en plus, y habitait. De sorte qu'on pouvait lui écrire en inscrivant sur l'enveloppe : M. Victor Hugo, en son avenue, à Paris.
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La voie en terre battue (aujourd'hui goudronnée) qu'on appelait “Le chemin” allait de l'avenue de Courbieu à la ferme Saby. À l'arrière-plan, le jardin de Mme Préher, occupé maintenant par des maisons. La mémé de Castel y étendait à sécher les tenues des joueurs de l'équipe de rugby après la lessive. J'allais souvent le soir chez Mme Préher, au début du chemin, pour bavarder et consulter sa belle collection de papillons du monde entier. D'autres soirs, je m'asseyais avec Delzers, l'un des deux domestiques (ouvriers agricoles vivant à la ferme, pas péjoratif à l'époque), sur le muret qui séparait le jardin de Mme Préher de la cour de la ferme. Très cultivé, il me nommait les étoiles.
Derrière sur un terrain de la ferme, des poiriers. Sur cette parcelle sera construite plus tard la maison de tonton Serge et de tatie Jeannette (sœur d'Étienne).
Samedi dernier, Crik m'a transféré par mail ce diaporama powerpoint qu'elle a reçu avec l'entête « ll faut l'envoyer à une gentille personne… voilà c'est fait…! ». Ce mercredi, je fête mon 78e anniversaire. Jamais diaporama ne fut plus approprié. Pour conserver la bande son d'origine je l'ai transformé en vidéo.
Gros vacarme dans le jardin, le mardi 14 septembre 2021 vers 17 h. Je me précipite dehors et je constate que mon hêtre tricentenaire a perdu de grosses branches qui gisent derrière mes voitures, leur barrant le chemin vers le portail. En cas d'urgence, je suis mal. Et de l'urgence, il aurait pu y en avoir si la catastrophe s'était produite une heure plus tôt, au moment où je vais chercher le courrier à la boîte en bord de route. Au pire, je vous regarderais de Là-Haut maintenant. Pas de dégâts sur les véhicules, juste une petite éraflure en haut du hayon du Grand C4 Picasso. C'est le quatrième événement du genre dans le jardin, sans compter les branchettes éparpillées sur le sol après chaque tempête. Fin avril 2014, un ex-sapin de Noël s'était effondré derrière la caravane qui devait être volée par la suite, lui infligeant seulement un léger cabossage à l'arrière du toit. En janvier 2015, un peuplier a lâché une de ses plus belles branches sur la terrasse. En novembre 2017, un autre sapin tombait, sans la toucher, derrière la nouvelle caravane qui avait subi au mois d'août précédent une tentative de vol contrariée par les antivols dont je l'avais équipée. Bref, mes engins sur roues et les personnes qui déjeunent sur la terrasse ne vivent pas une vie sereine à Kéradennec. Un mot sur l'entreprise Bogey, de Saint-Pol-de-Léon. Tout à ma panique de ne pouvoir sortir en cas d'urgence et du fait qu'on m'annonçait deux à trois jours de travaux et de nombreux camions pour le ramassage, dont le dépôt en déchetterie est payant au poids pour les professionnels (ce que j'ignorais), j'ai signé un devis de 5 000 euros. La nuit qui porte conseil m'a dit que c'était exorbitant, compte tenu que peu après 16 h la voie était dégagée et la zone ratissée. Le matin vers 11 h, M. Bogey rangeait sa tronçonneuse après avoir coupé un autre arbre penché en lisière du bois qui, selon lui, menaçait ruine. J'obtenais un rabais de 1 000 euros en faisant valoir que le temps de travail était moins de la moitié du temps prévu, que les ramassages de l'arbre menaçant et du sapin de 2017, où il était déjà intervenu, n'ont pas été réalisés, bien que payés. Pas certain d'être arrivé au juste prix. La prochaine fois, à Dieu ne plaise, j'appellerai quelqu'un d'autre.
Depuis hier, le dossier qui contenait les illustrations du blog Jeff est endommagé. Il ne comporte plus qu'un seul sous-dossier sur des centaines, lui-même amputé de la presque totalité de ses sous-dossiers. Conséquence : plus d'images dans les articles et certains liens de la colonne de droite des pages du site inopérants. Par exemple celui vers la dernière Lettre hebdomadaire et bien sûr les liens vers la Lettre précédente qui figurent en bas de chacune des Lettres. Dieu merci, comme disait le cardinal Barbarin, les autres blogs ne semblent pas avoir été affectés. Le nouveau propriétaire de notre serveur, likuid.com, a été avisé. Sa réponse vient de me parvenir. Il propose une restauration au 15 avril. Wait and see. Je ne voudrais pas avoir à recharger les photos des 465 articles du blog « Le journal de Jeff » !
Post-scriptum. La restauration au 15 avril a bien fonctionné. Les publications entre cette date et le 19 avril ont été refaites.
Trois semaines après l'arrachage de ma boîte aux lettres par un (ou des) malfaisant(s), j'ai la joie de vous présenter sa remplaçante. Elle a été posée l'après-midi du lundi 2 septembre par deux techniciens de La Poste qui ont aussi remplacé la boîte de mes voisins d'en face et notre poteau commun. J'informe ceux qui suivent avec intérêt ce feuilleton que j'ai passé commande d'un mirador à la DAPO (Direction des Approvisionnements de la Poste, située à Morlaix, que je convertis ici en Direction des Approvisionnements des Prisons de l'Ouest). Je vais recruter un veilleur de nuit nyctalope et insomniaque.
On dirait que quelqu'un m'en veut. Je ne vois pas de quoi. Après la destruction de mon ancienne boîte aux lettres en 2017, que j'avais attribuée à quelque automobiliste éméché, voilà que sa remplaçante a été arrachée de son poteau dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 août. L'acte de malveillance est cette fois manifeste. La gendarmerie et La Poste ont été avisées. Deux gendarmes de la brigade de Plouigneau sont passés, ont pris des photos et m'ont rassuré en me disant que ce n'était pas à moi de porter plainte, n'étant pas propriétaire de la boîte, mais que si La Poste voulait porter plainte, cela ne servirait à rien, car l'auteur ou les auteurs du délit serai(en)t introuvabl(e)s. Comme pour les précédentes mésaventures (vol d'une caravane réussi et tentative de vol de sa remplaçante contrariée par des antivols), il n'a pas été envisagé de relever des empreintes. Le mot « enquête » n'a pas été prononcé.
Le déplace-caravane de ma Sterckeman ne fonctionne plus. Glémée-Caravanes, l'entreprise des Côtes d'Armor qui m'a vendu la « Romance », me donne un délai trop long pour la réparation. Je dois en effet entamer mon voyage d'été le plus tôt possible en raison de rendez-vous médicaux. Je m'équipe donc du dispositif ► Yatoo, qui me tentait depuis longtemps. Il consiste en une gamme d'accessoires qui transforment la voiture de tous les jours en véhicule de loisirs itinérant. Ainsi, après plusieurs caravanes suivies d'un fourgon aménagé puis de deux autres caravanes, je reviens à une conception basique du camping. Cela à titre d'essai. Si le confort n'est pas trop spartiate, si les montages et démontages ne sont pas trop pénibles, je pourrais envisager de privilégier à l'avenir ce mode de villégiature. Il résoud le problème des parkings à hauteur limitée et doit permettre de sérieuses économies de carburant. Sans compter le coût moins élevé des péages d'autoroute, que je ne fréquente plus ! Adhoc Equipements, l'entreprise de Romorantin qui commercialise Yatoo, me l'a expédié via Géodis et je suis allé, ce vendredi après-midi 7 juin 2019, dans une zone industrielle de Guipavas, près de Brest, pour prendre livraison du matériel. Il ne manque que les rideaux isothermes et occultants pour le Grand C4 Picasso. Ils ne sont pas encore arrivés chez Adhoc Equipements. Je ferai un détour par Romorantin pour les prendre, vendredi prochain 14 juin, lors du trajet vers Fontenay-aux-Roses.
Un prénommé Jeff serait l'homme le plus riche du monde. Je tiens à informer mon percepteur et mes lecteurs que ce n'est pas moi. Jeffrey Bezos, dit Jeff Bezos, est le patron d'Amazon et de la société spatiale Blue Origin. Il a dévoilé hier, jeudi 9 mai, son projet d'alunisseur « Blue Moon ». Cela pourrait ajouter à la confusion, car je suis moi-même souvent dans la lune.
Trouvée sur Pinterest, cette photo de la Saône gelée en 1956, prise du pont Clemenceau à Lyon, a réveillé un souvenir. Il faisait -26°, ce jour-là. Je parcourais à pied le kilomètre entre le 57 de la rue Marietton et le Cours complémentaire de Serin. À 12 ans, je devais être en classe de cinquième. En traversant le pont Clemenceau, davantage venté, je me suis mis à voir tout en rouge. J'ai eu peur de perdre la vue. Passé le pont, les couleurs sont redevenues normalement variées.
Crik me transmet depuis l’Alsace des vœux en lyonnais. J’ai bricolé une traduction approximative à l’aide de mes souvenirs, de dictionnaires lyonnais trouvés sur le web et du volume “Le Vocabulaire du français des provinces” du Littré (édition 2007). Et j’ai accolé deux vidéos pour donner une idée du “parler lyonnais". Elles évoquent trois stars de la culture lyonnaise : Guignol, la mère Cottivet et le père Craquelin. L’occasion de me replonger dans ma jeunesse. Merci Crik !
Belins, belines, chenuses fenottes et bons gones, je vous souhaite d’être bien vigourets, bien bouligants pour cette nouvelle année que vint. C’n'est pas pour vous y dire, mais je vous souhaite tout un cuchon d’occasions pour mâchonner, pour se remplir l’embuni et se rincer le corgnolon.
Mais, grands gognands, niguedandouilles,torche-bugnes, caquenanos, après avoir bien fêté le 1er de janvier, goûté des grattons, dansé le chibreli, bu une centpote de beaujolais et évité d’être franc fioles, faudra ben à nouveau descendre les escayers en faisant bin attention de ne pas se petafiner le cotivet, s’écafoirer le picou dans les équevilles ou glisser dans la piautre.
Bon, c’est pas tout ça, je bajafle, je cancorne comme une catolle mais ma canante fenotte elle m’attend avec une salade de groins d’âne, une platelée de couânes, un sabodet à point et un claqueret bien mûr. Allez, je vous fais peter la miaille et à la revoyure. Bonne année 2019
Chéris, chéries, belles femmes, bons garçons, je vous souhaite d’être bien alertes, bien remuants pour cette nouvelle année qui vient. Ce n’est pas pour vous dire, mais je vous souhaite un tas d’occasions pour banqueter, pour se remplir le ventre et boire abondamment.
Mais, grands paresseux, dadais, benets, timides, après avoir fêté le 1er janvier, goûté des grattons (1), dansé, bu un tonneau de beaujolais et évité d’être franchement saoul, il faudra bien à nouveau descendre les escaliers en faisant très attention de ne pas se briser la nuque, se casser le nez dans les poubelles ou glisser dans la boue.
Bon, c’est pas tout ça, je parle pour ne rien dire, je radote comme une bavarde mais ma charmante femme, elle m’attend avec une salade de pissenlits, une assiettée de couennes, un saucisson cuit et un fromage blanc battu. Allez, je vous embrasse bruyamment sur les deux joues et à la revoyure. Bonne année 2019.
(1) Grattons : graillons, résidus grillés de la graisse de porc dont les Lyonnais sont particulièrement friands.
Ci-contre, derrière Guignol, on aperçoit la montée du Gourguillon qui grimpe la colline de Fourvière. Je l’empruntais pour rejoindre le collège quand la monnaie me manquait pour prendre la ficelle (le funiculaire). Guignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal. J’ai assisté à plusieurs spectacles de celui du parc de la Tête d’Or. ► Le Théâtre Guignol du Parc de la Tête d’or fête ses 70 ans ! (vidéo) ► Guignol sur wikipedia
Le personnage de la Mère Cottivet a été créé et interprété par Elie Périgot-Fouquier (1891-1971), qui en écrivait les sketchs. L’émission a été diffusée sur Radio Lyon de 1927 au 17 décembre 1971, tous les mercredis de 11 h à midi. Nous l’écoutions dans la cuisine salle à manger derrière le magasin de cycles, rue Marietton. Les sketchs de la Mère Cottivet, parfaite pipelette, commençaient toujours par la phrase « En descendant montez donc, vous verrez le p’tit comme il est grand ». Elle habitait au 99, « cent moins n’un » de la Montée de la Grande Côte, donc tout en bas de la Montée, et au dernier étage de l’immeuble et finissait par « À mercredi que vin mes belins belines ». ► Mère Cottivet sur wikipedia
Gérard Truchet a été ministre de la Culture et des Traditions Croix-Roussiennes dès la fondation de la République des Canuts, en 1986, puis premier ministre avant d’être président (depuis 1995). Sous toutes les casquettes – du Père Craquelin aux Amis de Guignol – par la voix (il chante, il enseigne) par le geste (acteur, marionnettiste), il défend et illustre l’identité Croix-Roussienne et « yonnaise ». Gérard Truchet préside aussi la Société des Amis de Lyon et de Guignol depuis 1986. Cette association a vu le jour en 1913 et se consacre à la ville de Lyon, à ses particularismes. ► Le site de la République des Canuts ► Le site des Amis de Lyon et de Guignol
Lors de mon dernier séjour chez tonton pour les fêtes, ma seule sortie a été la promenade pédestre traditionnelle au centre-ville de Lyon. Après le passage obligé à la FNAC (achat d'un stylet pour smartphone), j'ai « fait la rue de la Ré », vieille expression lyonnaise qui signifie parcourir l'artère à pied de son début à sa fin, aller et éventuellement retour. J'ignore si cela se dit encore de nos jours.
Ils ont préféré Saint Louis Arrêt devant le 73 où j'ai habité un an ou deux. Je ne reconnais pas les lieux. Il me semble que cette entrée était sous l'avancée d'un bar et du cinéma Majestic attenant. Alors que sur internet je retrouve des photos de la plupart des cinémas disparus, impossible de mettre la main sur une vue de cette portion de rue. Les grandes fenêtres du premier étage me mettent le doute. Ces fenêtres étaient peut-être, elles aussi, sous l'avancée. Une photo plus ancienne du n° 73, en noir et blanc, montre l'existence d'un balcon au dessus de l'imposte, balcon que je n'ai pas connu. La légende indique que l'immeuble date du XVIIIe siècle. Je ne le croyais pas si vieux. L'inscription gravée au-dessus de la porte aurait pu légitimement être mon nom, mais ils ont préféré dédier la maison à Saint Louis sous prétexte, j'imagine, que le roi féru de croisades a fait étape plusieurs fois à Lyon de son vivant et qu'après sa mort, à Tunis, ses restes ont séjourné à la cathédrale Saint-Jean.
La Garonne recoule à Lyon Arrivé au bout de la rue de la République, tu tournes à gauche, avant (rue Joseph-Serlin) ou après (rue Puits-Gaillot) l'arrière de l'hôtel de ville et tu tombes sur la place des Terreaux. La fameuse fontaine représentant la Garonne et ses affluents, œuvre de Bartholdi, est de retour après réparation. L'eau recoule, c'est cool ! Je filme.
Deux établissements que j'ai bien fréquentés Le Moulin Joli, le café qui fut mon quartier général et celui de ma bande, est en travaux. Il s'appelle maintenant Le Moulin 1883. C'est moins joli, mais c'est raccord avec la décoration intérieure. Ne faudrait pas qu'ils la modernisent ! Je m'y arrêtais souvent, cette année universitaire 1965-1966, quand je n'avais pas envie de traverser le Rhône pour rejoindre la fac. Pour le retour vers la place Bellecour je choisis, entre plusieurs options, d'emprunter la rue Paul-Chenavard qui devient la rue de Brest après la place et l'église Saint-Nizier. Ironie du sort, il y avait dans la rue de Brest, bien avant que je m'installe en Bretagne, un petit hôtel où logeait une connaissance que je n'avais pas perdue, contrairement au président Félix Faure. L'établissement n'existe plus. Je le rejoignais à pied, nuitamment, en toute clandestinité (enfin, je crois), depuis Vaise. 3,2 km à l'aller, 3,2 km au retour. Quand on a la santé !
Encore une fontaine La rue de Brest se termine place des Jacobins, parée de sa fontaine éponyme que je ne suis pas foutu de filmer en entier avec mon smartphone. Regret de ne pas avoir pris mes appareils. La rue Gasparin m'amène jusqu'à la place Bellecour, son Louis XIV équestre et son parking souterrain Indigo. Retour à Chazay d'Azergues en voiture automobile.
L'intervention pour la rénovation de mon toit s'est déroulée en deux temps. Elle est l'œuvre de Ludovic Pecoraro, un homme dont la passion pour son métier et la façon de le pratiquer, rare et spectaculaire, ont suscité mon admiration. Il n'utilise pas des échelles de toit. Il exerce le travail sur cordes, une méthode qui fait l'objet d'une interdiction de principe, assortie d'exceptions prévues par le Code du travail. J'espère qu'il est dans les clous ! Cela consiste à s'accrocher à des points fixes (arbres, crochet d'attelage du 4x4), à la manière des alpinistes ou des spéléologues. Le mercredi 15 novembre 2017, mon toit s'est fait démousser par un puissant jet d'eau. Cinq mois plus tard, ce mardi 17 avril 2018, après plusieurs reports pour cause de météo défavorable (temps sec exigé), mon toit a reçu son fond de teint, entendez sa résine colorée d'un gris semblable à celui du portail (remarquable élégance !). Installé à Pannecé, en Loire-Atlantique, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Nantes, Ludovic Pecoraro officie dans le quart nord-ouest de l'Hexagone. Il est environ 14 h. Il part s'occuper d'une façade à Saint-Pol-de-Léon, puis il prendra la route pour les Yvelines, en région parisienne. Une journée bien remplie ! On sera complet sur le chapitre de mon toit quand on aura signalé que quatre chatières d'aération, deux par versant, ont été installées par le Centre de l'Habitat Français, le mercredi 13 décembre 2017. C'est parait-il une obligation légale. La facture de 2 400 euros a été réglée sur le champ. La consultation ultérieure de sites internet me donne l'impression de m'être fait arnaquer, même dans le cas particulier des chatières de toiture pour VMC.
Après le vol d'une caravane et la tentative de vol de sa remplaçante, il devenait urgent de protéger l'accès à mon terrain. C'est fait par la pose d'un portail motorisé. Les travaux ont duré quatre jours, les vendredi 16, lundi 19, mardi 20 et mercredi 21 mars. L'installation comprend, outre le portail, un système interphone vidéo couleur, deux projecteurs à leds dans le jardin et un luminaire près du portail. Ce dernier n'avait pas été livré à temps. Il doit être installé demain matin, jeudi 29 mars.