Samedi dernier, Crik m'a transféré par mail ce diaporama powerpoint qu'elle a reçu avec l'entête « ll faut l'envoyer à une gentille personne… voilà c'est fait…! ». Ce mercredi, je fête mon 78e anniversaire. Jamais diaporama ne fut plus approprié. Pour conserver la bande son d'origine je l'ai transformé en vidéo.
PLEIN ÉCRAN : touche F11 ou Fn+F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture. Dans la fenêtre de vision, les flèches du clavier sont opérationnelles : ← = précédente, → = suivante.
Crik, ma belle-sœur d'Alsace, m'envoie de temps en temps des blagues bretonnes glanées sur internet. Voici sa dernière livraison. On notera deux doublons et un demi-doublon (le texte dans le phylactère est différent) avec les blagues bretonnes reçues auparavant d'elle-même et de mon ami Guy Blanchard, du Var (blog BLANCHARD). Il va falloir que je me mette à la recherche de blagues alsaciennes et provençales. Mon ami Yvon Bodin, alias Ducroquet, du blog KELOU, Breton lui-même, avait publié une photo de baromètre, prise au Conquet, comparable à la première image de l'album ci-dessus.
Vidéo disparue. Non récupérée avant l'arrêt de kizoa.fr
Installé en Bretagne nord depuis plus d'un demi-siècle, je n'étais jamais allé voir le Festival interceltique de Lorient, en Bretagne sud. C'est chose faite, grâce à Crik, une de mes deux belles-sœurs, et Jean-Marc descendus de leur Alsace, autre région de caractère, dans le but de le découvrir. Dès l'annonce de leur arrivée chez mon fils Nicolas, installé lui dans le Morbihan, j'ai sauté dans ma voiture pour les rejoindre. Et ce jeudi 9 août 2018, nous avons passé une bonne partie de la journée sur les lieux de la manifestation. Ce n'était pas le jour de la Grande Parade des Nations Celtes, diffusée chaque année en intégralité sur une chaine de télé nationale mais nous avons quand même eu notre dose de binious et bombardes. Nous avons notamment assisté à l'hommage rendu par le célèbre bagad de Lann-Bihouée à son pacha, le major Philippe Renard, qui devait céder sa place le soir-même à minuit tapante, après huit ans de service. À chaque édition du festival une nation celte est mise à l'honneur. Pour la présente, c'est le Pays de Galles qui a investi le plus grand pavillon. Au pavillon de l'Irlande, nous avons assisté un court instant à la prestation d'un groupe de trois musiciennes et deux musiciens que je n'ai pas réussi à identifier sur le programme. Le morceau joué invitait à la danse. Trois femmes et un homme du public n'y ont pas résisté. Ils s'y connaissaient, visiblement. Après le repas pris dans un restaurant jadis fréquenté par Jean-Marc, lors d'un séjour à Lorient à la fin de son service dans la Marine nationale, nous avons déambulé parmi les nombreux stands aussi divers que variés. Je n'imaginais pas que le festival occupait une telle surface dans la ville.
Crik me transmet depuis l'Alsace des vœux en lyonnais. J'ai bricolé une traduction approximative à l'aide de mes souvenirs, de dictionnaires lyonnais trouvés sur le web et du volume "Le Vocabulaire du français des provinces" du Littré (édition 2007). Et j'ai accolé deux vidéos pour donner une idée du "parler lyonnais". Elles évoquent trois stars de la culture lyonnaise : Guignol, la mère Cottivet et le père Craquelin. L'occasion de me replonger dans ma jeunesse. Merci Crik !
Belins, belines, chenuses fenottes et bons gones, je vous souhaite d'être bien vigourets, bien bouligants pour cette nouvelle année que vint. C'n'est pas pour vous y dire, mais je vous souhaite tout un cuchon d'occasions pour mâchonner, pour se remplir l'embuni et se rincer le corgnolon.
Mais, grands gognands, niguedandouilles,torche-bugnes, caquenanos, après avoir bien fêté le 1er de janvier, goûté des grattons, dansé le chibreli, bu une centpote de beaujolais et évité d’être franc fioles, faudra ben à nouveau descendre les escayers en faisant bin attention de ne pas se petafiner le cotivet, s'écafoirer le picou dans les équevilles ou glisser dans la piautre.
Bon, c'est pas tout ça, je bajafle, je cancorne comme une catolle mais ma canante fenotte elle m'attend avec une salade de groins d'âne, une platelée de couânes, un sabodet à point et un claqueret bien mûr. Allez, je vous fais peter la miaille et à la revoyure. Bonne année 2019
Chéris, chéries, belles femmes, bons garçons, je vous souhaite d'être bien alertes, bien remuants pour cette nouvelle année qui vient. Ce n'est pas pour vous dire, mais je vous souhaite un tas d'occasions pour banqueter, pour se remplir le ventre et boire abondamment.
Mais, grands paresseux, dadais, benets, timides, après avoir fêté le 1er janvier, goûté des grattons (1), dansé, bu un tonneau de beaujolais et évité d'être franchement saoul, il faudra bien à nouveau descendre les escaliers en faisant très attention de ne pas se briser la nuque, se casser le nez dans les poubelles ou glisser dans la boue.
Bon, c'est pas tout ça, je parle pour ne rien dire, je radote comme une bavarde mais ma charmante femme, elle m'attend avec une salade de pissenlits, une assiettée de couennes, un saucisson cuit et un fromage blanc battu. Allez, je vous embrasse bruyamment sur les deux joues et à la revoyure. Bonne année 2019.
(1) Grattons : graillons, résidus grillés de la graisse de porc dont les Lyonnais sont particulièrement friands.
Ci-contre, derrière Guignol, on aperçoit la montée du Gourguillon qui grimpe la colline de Fourvière. Je l'empruntais pour rejoindre le collège quand la monnaie me manquait pour prendre la ficelle (le funiculaire). Guignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal. J'ai assisté à plusieurs spectacles de celui du parc de la Tête d'Or. ► Le Théâtre Guignol du Parc de la Tête d'or fête ses 70 ans ! (vidéo) ► Guignol sur wikipedia
Le personnage de la Mère Cottivet a été créé et interprété par Elie Périgot-Fouquier (1891-1971), qui en écrivait les sketchs. L’émission a été diffusée sur Radio Lyon de 1927 au 17 décembre 1971, tous les mercredis de 11 h à midi. Nous l'écoutions dans la cuisine salle à manger derrière le magasin de cycles, rue Marietton. Les sketchs de la Mère Cottivet, parfaite pipelette, commençaient toujours par la phrase « En descendant montez donc, vous verrez le p'tit comme il est grand ». Elle habitait au 99, « cent moins n’un » de la Montée de la Grande Côte, donc tout en bas de la Montée, et au dernier étage de l’immeuble et finissait par « À mercredi que vin mes belins belines ». ► Mère Cottivet sur wikipedia
Gérard Truchet a été ministre de la Culture et des Traditions Croix-Roussiennes dès la fondation de la République des Canuts, en 1986, puis premier ministre avant d’être président (depuis 1995). Sous toutes les casquettes -- du Père Craquelin aux Amis de Guignol -- par la voix (il chante, il enseigne) par le geste (acteur, marionnettiste), il défend et illustre l’identité Croix-Roussienne et « yonnaise ». Gérard Truchet préside aussi la Société des Amis de Lyon et de Guignol depuis 1986. Cette association a vu le jour en 1913 et se consacre à la ville de Lyon, à ses particularismes. ► Le site de la République des Canuts ► Le site des Amis de Lyon et de Guignol
PLEIN ÉCRAN : touche F11 ou Fn+F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture.
Ce n'est pas mon gout des voyages dans l'Hexagone qui m'a fait quitter Kéradennec, en plein hiver. Mon oncle de Chazay d'Azergues (région lyonnaise) ayant eu quelques ennuis de santé, je me suis rendu chez lui, le vendredi 12 février, pour lui apporter aide et soutien. J'y suis resté trois semaines. Durant ce séjour, j'ai préféré assurer ma présence auprès de tonton, au détriment des sorties (une seule à Lyon) et des rencontres avec mes parents et amis. Que ces derniers veuillent bien m'en excuser ! La veille de mon retour en Bretagne, j'ai été informé d'un décès dans ma famille alsacienne. Changement de cap, donc, le samedi 5 mars. Difficulté à rejoindre le chalet de Crik, qui surplombe la vallée de Munster, dans les Vosges, mon satané GPS s'obstinant à me diriger vers la Route des Crêtes, impraticable par temps de neige. J'ai dû lui désobéir pour arriver à mes fins. J'ai pour principe de ne pas faire de photo de famille en dehors des vacances ou des rencontres festives. Mais l'environnement du chalet est trop tentant pour ne pas sortir les appareils de leur sacoche. Tous les matins, nous assistons au ballet de deux écureuils qui viennent chiper, au prix de surprenantes acrobaties, la nourriture abondamment distribuée aux oiseaux par la maîtresse des lieux. Et cela jusque sur le balcon. Spectacle assuré. Demain, je rentre à la maison : 1065 kilomètres d'une seule traite, ça va faire mal ! Pour tromper le GPS, je ne l'actionnerai qu'à partir de Besançon.<
PLEIN ÉCRAN : touche F11 ou Fn+F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture.
Crik souhaitait faire du bateau. Mission accomplie ! Nous sommes allés sur l'île de Bréhat. Auparavant, lors d'une petite halte à Ploumanac'h. Jean-Marc a pris brutalement conscience de la diversité bretonne : la bouteille de chouchen, achetée 39 € à Meneham (Kerlouan), est à 9,50 € ici (voir l'épisode précédent). Ploumanac'h, en Perros-Guirec, a été élu Village préféré des Français 2015 par les téléspectateurs. Mes Alsaciens se souviennent qu'Eguisheim fut lauréate de l'édition 2013. Comparant les deux sites, ils estiment que le leur a plus d'atouts à faire valoir. Mais nous n'avons vu que les admirables rochers de la Côte de granit rose. Nous n'avons pas visité la totalité du bourg. La promenade dans Tréguier, capitale du Trégor, m'a rappelé les festins auxquels nous étions invités, Nicole et moi, chez la sœur de la marraine de Nicolas à l'occasion du pardon de saint Yves, patron des avocats. La tablée familiale comprenait nombre de professionnels de la Justice. J'ai revu la belle maison bourgeoise dans la rue qui descend au port. Au port, justement, nous avons déjeuné dans un bon restaurant, L'Estuaire. Parmi le personnel de l'établissement, Jean-Marc a retrouvé un ancien collègue de travail des mines de potasse d'Alsace. Le monde est un hameau ! À 17 h passées, la caissière des Vedettes de Bréhat a estimé que nous arrivions trop tard pour une visite approfondie de l'île. Elle avait raison. La marée étant basse, nous avons accosté au bout d'une douzaine de minutes à une longue cale que je ne connaissais pas, plus éloignée du départ de la promenade que l'arrivée habituelle. Un supplément de marche qui se retrouvera au retour. Dernier départ à 19 h 30. On garde l'œil sur la montre. On tourne en rond un moment, car je n'arrive pas à retrouver le chemin du moulin à marée. Nous y voilà enfin. Un îlien nous explique que le moulin a bien été restauré par une association, mais que la roue ne fonctionne toujours pas. Il est temps de rentrer. On reviendra et cette fois on limitera les étapes intermédiaires pour s'offrir la traversée commentée de trois quarts d'heure avec tour de l'île.
Décision avait été prise, mardi dernier chez Antonio et Laurette, de se retrouver au marché de Morlaix.
Maison à pondalez. En allant de la place des Otages à la place Allende, nous avons fait un arrêt dans la Grand Rue (petite, piétonne et médiévale), le temps d'une visite par Crik, Denise et moi, de la maison à pondalez (XVIe siècle), sur proposition de Laurette et Antonio qui nous ont attendus sagement. Les maisons à pondalez (à pont d'allée) ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde. La maison dite « de la reine Anne » en est un autre exemple.
Au marché et au bistrot. Place Allende, Denise et Crik ont acheté des huîtres. Et comme toute bonne sortie au marché, celle-ci s'est terminée par une station à la terrasse d'un café. Le Café de l'Aurore porte bien son nom. Autrefois, il ouvrait très tôt. C'est ici que se terminaient, vers 6 h du matin, nos longues virées nocturnes de jeunes journalistes.
À Carantec. Nous voilà au bord de la plage du Kelenn, à Carantec, à la terrasse du Paradisio Plage, pour le déjeuner puis devant les cabines de plage pour une séance photo. On se quitte à regret. Nous devons rentrer, car les chiens sont seuls à la maison depuis le matin. Et aussi parce que nous avons des huîtres à ouvrir. Attention les mains !
« Tous à Brest ! » est une expression souvent entendue dans notre région au départ d'une expédition à plusieurs vers la cité du Ponant. Mon objectif, au cinquième jour de la présence de Crik et Denise en Bretagne, a été de leur faire découvrir Océanopolis. Étonnante visite au fond des mers en gardant les pieds sur terre. J'ai malheureusement été victime d'une nouvelle paresse du doigt généralement affecté à l'appui sur les déclencheurs. Pas de photo, pas de vidéo. Pour me faire pardonner, j'ai fouillé dans mes archives…
Ces autres sujets peuvent aussi vous intéresser :
► Boulogne-sur-mer Lun 20.04.2009. Après quelques courses au Leclerc d'Outreau, je me mets en quête de l'aire pour camping-cars, située dans une autre commune de la banlieue de…
La quatrième journée du séjour de mes visiteuses a démarré sur les chapeaux de roue. Petit déjeuner avalé, elles ont pris le taureau par les cornes ou plutôt le sarcloir et la fourche par le manche pour rafraîchir une plate-bande de mon jardin laissée à l'abandon depuis plusieurs années.
Au Dourduff et à Barnenez. Le déjeuner a été pris au Café du port du Dourduff-en-mer. Il a été suivi d'une promenade dans ce coin pittoresque. Puis nous avons mis le cap sur le Cairn de Barnenez, le plus grand mausolée mégalithique d'Europe. Peu avant le départ de la visite guidée, que nous n'avons pas attendue, le guide est venu bavarder avec nous, devant l'impressionnant monument. En quelques phrases, il a démonté toutes les certitudes que j'avais accumulées au fil de mes lectures (celle du dépliant de visite comprise) et de mes visites guidées précédentes. La datation ? Pas certaine. La présence d'une partie plus ancienne (cairn primaire) que l'autre (cairn secondaire) ? Pas avérée. Différence de nature des pierres entre les deux et présence de gradins à l'une des extrémités ? Peut-être le fait de la restauration. Une expertise générale est en cours. On attend les résultats. Des guides comme ça, on en redemande ! Après la sortie, nous avons marché jusqu'au bout de la pointe, Pour moi, c'était une première. Les touristes font parfois découvrir des choses aux autochtones.
À Térénez. Cap sur Térénez, ma « petite presqu'île d'opérette ». Promenade, via l'étroit passage devant l'école de voile, de la grande plage d'un côté à la mini-plage de l'autre. Cette dernière, qui fut notre préférée, à Nicole et à moi, quand nous habitions ici, est recouverte par la marée haute. Mais son environnement (bateaux, petite jetée, rochers) est toujours aussi « craquant ».
Au Diben. La voiture de Crik nous emmène ensuite au port du Diben, sur mes conseils avisés. Grâce à mon sens aigu de l'orientation, nous nous perdons un peu en route, mais nous parvenons enfin devant la boutique qui jouxte L'Abri du Marin, en face des Chantiers navals Rolland. Grand choix de vêtements adaptés au vent et à la pluie !
Pointe de Primel. Crik aimant les maisons de douanier, je nous dirige vers celle de la pointe de Primel-Trégastel. Toute petite (une seule pièce), elle est juchée sur un promontoire qui domine la mer, dont une partie est un spot d'entraînement à l'escalade réputé. On peut atteindre la bâtisse, ouverte à la visite sans payer et sans guide, en crapahutant dans une autre partie moins abrupte. Mais il est temps de rentrer. L'heure de la gamelle des chiens approche.
Ces autres articles peuvent aussi vous intéresser :
Troisième journée plutôt chargée. Le guide a emmené ses touristes de Carantec à Quimper, via Saint-Thégonnec et Pleyben (prononcer Pleybin), leur faisant toucher des yeux, du moins pour Denise qui découvre notre région, la diversité des paysages bretons.
Carantec. À Carantec, nous avons fait une belle promenade pédestre sur le sentier côtier de la pointe de Penn-al-Lann qui part de l'entreprise ostréicole Prat-ar-Coulm (arrêt à la Maison de l'Huître). Vue imprenable sur le château du Taureau et les îles de la baie de Morlaix. Au bourg, Crik a retrouvé l'Hôtel de la Falaise, devenu le Grand Hôtel de Carantec (restaurant 2 étoiles au Michelin), où elle a jadis passé des vacances avec ses parents. Il surplombe la plage du Kelenn, moins grande mais plus huppée que celle de Saint-Efflam avec ses restaurants, son plongeoir et ses voiliers. Puis le RAV4 s'est trouvé à son aise pour nous conduire par la route submersible un peu cabossée sur l'île Callot (prononcer Callote).
Saint-Thégonnec, Pleyben. La virée a pris un tour religieux en nous menant visiter l'église et le célèbre calvaire de Saint-Thégonnec. L'idée m'est venue alors de pousser jusqu'à ceux de Pleyben, qui ne sont pas mal non plus, en traversant le surprenant paysage des Monts d'Arrée et du lac de Brennilis (ambiance western). À Pleyben, à presque 14 h, un restaurateur à refusé de nous servir, mais une crêperie nous a fait bon accueil. Puisqu’on était en si bon chemin, décision fut prise d'aller à Quimper.
Quimper. La cité du roi Gradlon, par ailleurs préfecture du Finistère, a beaucoup de charme. Nous avons déambulé dans ses vieilles rues jusqu'à la cathédrale gothique Saint-Corentin, la seule à ma connaissance dont la nef ne soit pas rectiligne. Les mauvaises langues disent que les bâtisseurs avaient trop bu. Je crois plutôt à des difficultés rencontrées au cours des travaux à cause de la nature du sol et des fondations de la cathédrale romane précédente. Une hypothèse plus saugrenue a été émise : le chœur suivrait l'inclinaison de la tête du Christ sur la croix ! Quoiqu’il en soit, la nef et les allées latérales sont fermées à la visite par des palissades, pour cause de travaux. Et pendant toute cette riche journée, je n'ai fait aucune photo. Quelle cloche !
PLEIN ÉCRAN : touche F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture.
Deuxième journée pleine du séjour automnal de mes Alsaciennes en Bretagne. J'ai fait une belle rencontre et nous avons pris l'air au Dossen et à Roscoff.
Laurette et Antonio. Crik a connu Laurette et Antonio lors d'un récent voyage en Sicile. Ce matin, elle a téléphoné à ses nouveaux amis qui habitent à moins de 40 km de chez moi, en pays léonard. C'est ainsi qu'après une brève escale à Saint-Pol-de-Léon, nous nous sommes retrouvés chez eux pour le repas de midi. Pour moi, une rencontre de deux belles personnes qui pourrait me faire croire au destin. La décoration de leur maison ancienne et l'aménagement de leur jardin, en grande partie réalisés par eux, révèlent un couple d'artistes. Je n'ai pas pu y trouver quelque chose de moche. Artistes aussi par leur mépris du temps qui passe (nous avons mis les pieds sous la table vers 14 h) qui fait qu'en leur compagnie on ne le sent pas passer.
Grosse mer au Dossen. L'après-midi, nos hôtes nous ont convoyés vers deux lieux de promenade. Sur le rebord des dunes du Dossen, en Santec, Denise, confrontée à sa première grande marée bretonne, a eu peur de la chute.
Roscoff : église et Vieux port. À Roscoff, l'église Notre-Dame de Croaz-Baz a reçu notre visite, puis notre déambulation dans la cité corsaire nous a conduits au bout de la jetée fortifiée du Vieux port.
Chiens étonnés. Et toute cette belle journée, les chiens de Crik, qui vivent dans la montagne vosgienne, sont allés de découverte en découverte.
PLEIN ÉCRAN : touche F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture.
Durant l'étape alsacienne, je me suis rendu tous les jours au chalet de Crik. Petit récapitulatif.
Sur le chemin. Le samedi 9 août, nous avons fait une promenade en continuant le chemin qui monte au chalet. Nous avons examiné une maison en construction, très moderne, au plan conçu par son propriétaire et réalisée en partie par lui-même. Plus haut, nous sommes passés devant les deux chalets d'un centre de vacances venu s'installer là. Le premier est occupé, le second n'est pas terminé. Crik a peur que ce voisinage nuise à sa tranquillité. D'ici, on voit le toit de son home.
Abandon de cueillette. Le dimanche 10 août, Crik m'a invité à la cueillette de champignons dans la forêt pentue proche du chalet, un endroit que j'ai parcouru autrefois, de haut en bas et vice-versa pendant des après-midi entiers. Au bout d'un petit quart d'heure, j'ai senti que cet exercice n'était plus bon pour moi et j'ai préféré abandonner la partie. Pas grave car les champignons, je ne les vois jamais. Même quand ils sont à mes pieds. J'ai fait quelques photos du jardin de Crik en attendant son retour. Une activité peu usante et qui sollicite moins les jambes. !
Ferme-auberge. Du chalet, on aperçoit sur la montagne d'en face la ferme-auberge de Breitenbach. Aline nous y a rejoint pour le repas de midi, ce lundi 11 août. Bonne ambiance et bonne table. Depuis le terre-plein devant l'établissement, on aperçoit le chalet, sur la montagne d'en face ! L'après-midi, j'ai fait un tour à Munster pour acheter des Chassé-Croisé (le grand format et le mensuel) offerts à Crik pour lui faire découvrir ce jeu de lettres que je pratique avec assiduité.
PLEIN ÉCRAN : touche F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture.
Deux manifestations populaires à l'agenda, ce 15 août, dans la vallée de Munster : le marché aux puces de Breitenbach et la fête de la myrtille de Metzeral.
Puces boueuses. Avant de grimper au chalet, je m'arrête à Breitenbach pour jeter un œil au marché aux puces. Les pluies intermittentes contrarient ma visite. Les parties herbues hors macadam sont boueuses. La variété des objets proposés maintient l'intérêt en éveil. Mais je n'achète rien.
Au chalet. Arrivé au chalet, je retrouve Crik, Sophie, Romain, Clovis. Loïc et Ludovic n'arriveront que demain. Dans l'après-midi, Crik propose de descendre à Metzeral où se déroule la fête de la myrtille.
Tarte et folklore. On déguste la tarte tandis que se produisent des groupes folkloriques alsaciens, ainsi qu'un groupe allemand et un groupe suédois.
PLEIN ÉCRAN : touche F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture.
Ce matin, après une halte à Munster, le 4x4 de Crik quitte la vallée pour se diriger plein sud en direction de Pfastatt, près de Mulhouse. Là, je retrouve la belle maison d'Annette qui fut pendant des années notre (puis mon) point de fixation en Alsace. J'ai le plaisir de constater que ma belle-maman, que j'aime beaucoup, n'a pas changé. Après le repas au restaurant « Terrasse d'Asie », nous revenons dans le jardin d'Annette. Cet été, les arbres fruitiers donnent à plein. Crik fait une bonne cueillette.
L'anniversaire d'Annette a été célébré au chalet, qui surplombe la vallée de Munster (Alsace). J'ai répondu avec plaisir à l'invitation de Crik, habitante des lieux et organisatrice des festivités. L'animation musicale a été assurée par André, dit le Père Noël, tourneur d'orgue de barbarie. Le début de son intervention a été une surprise pour Annette qui lui tournait le dos. La vidéo n'a pas manqué cet instant magique ainsi que le soufflage de bougies.