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Tag: "terrasse"
Pas de dégâts sur les véhicules, juste une petite éraflure en haut du hayon du Grand C4 Picasso.
C'est le quatrième événement du genre dans le jardin, sans compter les branchettes éparpillées sur le sol après chaque tempête. Fin avril 2014, un ex-sapin de Noël s'était effondré derrière la caravane qui devait être volée par la suite, lui infligeant seulement un léger cabossage à l'arrière du toit. En janvier 2015, un peuplier a lâché une de ses plus belles branches sur la terrasse. En novembre 2017, un autre sapin tombait, sans la toucher, derrière la nouvelle caravane qui avait subi au mois d'août précédent une tentative de vol contrariée par les antivols dont je l'avais équipée. Bref, mes engins sur roues et les personnes qui déjeunent sur la terrasse ne vivent pas une vie sereine à Kéradennec.
Un mot sur l'entreprise Bogey, de Saint-Pol-de-Léon. Tout à ma panique de ne pouvoir sortir en cas d'urgence et du fait qu'on m'annonçait deux à trois jours de travaux et de nombreux camions pour le ramassage, dont le dépôt en déchetterie est payant au poids pour les professionnels (ce que j'ignorais), j'ai signé un devis de 5 000 euros. La nuit qui porte conseil m'a dit que c'était exorbitant, compte tenu que peu après 16 h la voie était dégagée et la zone ratissée.
Le matin vers 11 h, M. Bogey rangeait sa tronçonneuse après avoir coupé un autre arbre penché en lisière du bois qui, selon lui, menaçait ruine. J'obtenais un rabais de 1 000 euros en faisant valoir que le temps de travail était moins de la moitié du temps prévu, que les ramassages de l'arbre menaçant et du sapin de 2017, où il était déjà intervenu, n'ont pas été réalisés, bien que payés. Pas certain d'être arrivé au juste prix.
La prochaine fois, à Dieu ne plaise, j'appellerai quelqu'un d'autre.
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© Photo Jeff Saby. Prise de vue: Dimanche 31 août 2014, à 15 h 34. Appareil: Fujifilm X-E1. Objectif: Fujinon aspherical lens. Super EBC XF 18-55 mm ƒ/2.8-4 ; focale: 25 mm (=37,5 mm en 24x36). Exposition: Auto, programme normal, 1/320e de s, ƒ/5.6, ISO 800. Flash: non
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► Version photoblog 🛈Mêmes photos que ci-dessus
dans une présentation différente
Plusieurs membres de notre famille ont éprouvé un attachement particulier à Bruniquel (Tarn-et-Garonne) qui fait partie de la liste des plus beaux villages de France. Mon père avait même envisagé un moment d'acheter une maison en face du château qui a servi de décor au film « Le Vieux fusil ». Et moi, dans sa lignée, j'avais écrit à la mairie, en 1998, pour demander si la grotte proche du village, qu'il m'avait fait connaître au milieu des années 50, appartenait toujours à la famille Brousse. Ma lettre était restée sans réponse, car la grotte de Bruniquel, que je continuerai à appeler ainsi, est située dans la commune de Penne (Tarn). C'est ce qu'avaient compris avant moi ses actuels propriétaires.
Passez donc à ma grotte ! Magie d'internet, dans son commentaire (ici) sous mon article de 2009, l'un d'eux, Florian, m'a invité à m'arrêter, « le temps du souvenir » lors d'un prochain passage. En 2011, ayant omis d'annoncer ma venue, j'avais trouvé l'endroit désert et clos. Cet après-midi, il y avait du monde.
Après un bon quart d'heure d'hésitation, imputable à ma timidité naturelle, je me suis enfin décidé à gravir les marches creusées dans la pente. Arrivé en haut, j'ai aperçu, dans une nouvelle petite clairière, une colonie humaine de quatre ou cinq individus en état de douce oisiveté et d'heureuse inaction. J'ai immédiatement ressenti cette impression, déjà rencontrée à Tautavel, de continuité de notre espèce.
Un des membres du groupe, un homme de belle allure, s'est approché, sans hostilité, juste intrigué par mon intrusion. Entre Florian et moi, le dialogue a été spontanément cordial.
Georges Herment, artiste habilis. Je ne sais plus comment est arrivée dans la conversation l'évocation de Georges Herment. Sous la conduite de mon père, nous allions lui faire une courte visite, tous les deux ou trois ans, dans sa maisonnette au bord du précipice, à Penne-sur-Tarn, autre village perché. Je n'avais gardé de lui que le souvenir d'un homme original, avenant et modeste, ex-facteur, potier, céramiste (je revois encore la grande table au centre de la pièce de vie où s'étalaient ses dernières créations) et auteur d'un Traité de la pipe qui fait référence auprès des amateurs de bouffardes, ce que j'avais appris par un long article consacré à l'ouvrage dans un Historia ou un Miroir de l'Histoire. Ce n'est que longtemps après sa mort, en 1969, et pour tout dire ce n'est que dans l'ère Google, que j'ai découvert la richesse de la vie de cet homme éclectique, habile avec les notes, les mots et les objets, qui fut tout à la fois jazzman (membre actif du Hot Club de France), romancier, poète. Bref créateur de formes en tous genres, qualifié par Daniel-Daynes-Herment, lors d'une cérémonie d'hommage en mai 2012, de « dernier artiste magdalénien ». On ne sort pas du sujet. Et bien, mon hôte du jour l'a connu lui aussi.
Résidence secondaire. Au terme du tour du propriétaire, j'en suis arrivé à deux conclusions. La première est que les nouveaux troglodytes, qui habitent à Montauban la semaine, ont fait en une quinzaine d'années un travail dont j'aurais été bien incapable. Bricoleurs doublés d'artistes, ils ont amélioré le confort de cet habitat de l'âge de la pierre sans le dénaturer, lui ajoutant même un supplément d'âme, celui qui s'attache aux choses quand on les fait avec passion. La plateforme devant l'entrée s'est enrichie d'un cabinet de toilette digne du Palais idéal du facteur Cheval et d'une antichambre cosy. La cuisine qui était jadis installée dans l'appentis donnant sur la terrasse est devenue une deuxième chambre. Ma seconde conclusion découle de la première : l'acquisition par Florian et les siens de la grotte de Bruniquel est ce qui pouvait lui arriver de mieux.
Un seul regret : je n'ai pas pris assez de photos. Vous aimeriez, vous, qu'un quidam vienne photographier votre résidence secondaire ? Même si celle-ci est bien plus vieille que les pyramides, elle a droit à son intimité, vous ne croyez pas ?
Sur Georges Herment :
Autres articles :
► 30.09.2011. De Cagnes à Castelsarrasin 🛈Sur jfsaby.com/blogs
Autre petit détour, arrivé à Montauban, vers la grotte de Bruniquel. Son actuel propriétaire m'avait gentiment proposé de la visiter lors d'un prochain passage. Comme un idiot, je n'ai pas pensé à lui envoyer un mail avant mon départ de Bretagne…
► 26.08.2009. Tautavel. Une journée dans la préhistoire 🛈Sur jfsaby.com/blogs
Toujours sur la piste de mes ancêtres, me voici à Tautavel, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Perpignan, où vivait, il y a 450.000 ans, un lointain parent que je n'ai pas connu. Je me dirige pédestrement vers le musée de préhistoire…
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© Photo Jeff SABY. Prise de vue: Lundi 25 août 2014, à 13 h 06. Appareil: Fujifilm X-E1. Objectif: Fujinon aspherical lens. Super EBC XF 18-55 mm ƒ/2.8-4 ; focale: 24 mm (=36 mm en 24x36). Exposition: Auto, programme normal, 1/340e de s, ƒ/5.6, ISO 400. Flash: non
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© Photo Jeff SABY. Prise de vue: Dimanche 24 août 2014, à 17 h 12. Appareil: Fujifilm X-E1. Objectif: Fujinon aspherical lens. Super EBC XF 18-55 mm ƒ/2.8-4 ; focale: 18 mm (= 27 mm en 24x36). Exposition: Auto, programme normal, 1/350e de s, ƒ/11, ISO 400. Flash: non
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Le Goëlo est un ancien pays de Bretagne, qui comprenait le nord-ouest de l'ancien évêché de Saint-Brieuc, sur la côte ouest de la baie de Saint-Brieuc. Il comprend aujourd’hui, les cantons de Paimpol, Lanvollon, Plouha, Pontrieux, Plouagat, Châtelaudren, Étables-sur-Mer et les communes de Pordic, Plérin et Trémuson..
À Paimpol 🛈Sur guingamp-paimpol.com
Paimpol est célèbre pour avoir été au début du XXe siècle un des ports de la grande pêche, au large de l'Islande. Pierre Loti en fera un roman en 1886, Pêcheur d'Islande., après le repas au Restaurant du Port, nous déambulons dans la vieille ville, puis sur les quais du port de plaisance.
Retour dans la Citroën. On passe à Plouézec et devant le camping Le Cap Horn, où j'avais vécu un début de semaine plutôt calamiteux en juin 2007 (Sam 09/06/2007).
Nous voici à Port-Lazo 🛈Sur patrimoine.bzh
Port Lazo : Porz Lac'ho en Breton. C'est à dire le "port de la tuerie ou du massacre". Cette appellation serait la résultante selon la tradition orale, du massacre des troupes anglaises, attribuée aux femmes de Plouézec, qui auraient brûlé les embarcations ennemies, échouées sur la grève de Port-Lazo, au cours du 9e siècle., tout proche. J'étais loin d'imaginer m'y arrêter de nouveau, trois ans après, avec les Chazéens et leurs amis bourguignons.
La pointe de Minard 🛈Sur docarmor.free.fr
La Pointe de Minard s'ouvre au nord et à ses côtes sauvages. Sous l'Empire, elle fut une défense contre les attaques anglaises, dotée d'une batterie de canons dont il ne reste que quelques ruines. mérite un nouvel arrêt. Elle offre une superbe vue des falaises de Plouha et de la baie de Saint-Brieuc, jusqu'au cap d'Erquy. On devine également les rochers de la charmante et familiale station balnéaire de Saint-Quay-Portrieux 🛈Sur saintquayportrieux.com
La plage du Casino est la grande plage de Saint-Quay autour de laquelle s'est développée la station balnéaire. Orientée à l'est, son sable fin attire de nombreux amateurs., dont la terrasse du Casino nous accueille un peu plus tard pour un verre bien mérité.
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Sur le trajet Monestiés-Castelsarrasin, à peu près à mi-chemin, se dresse Bruniquel. Ce village, lui aussi classé parmi les plus beaux de France, s'agrippe à une colline. Un château rendu célèbre par le film « Le Vieux fusil » le domine. Mais ce n'est pas en tant que cinéphile que je suis attaché à Bruniquel. C'est parce que se trouve à proximité une grotte préhistorique chère à mon cœur. Aujourd'hui, pour le repas de midi, j'ai fait étape juste en dessous d'elle, au pied de l'escarpement rocheux où elle est aménagée.
J'ai bien envie d'en tirer prétexte pour raconter comment est née ma passion pour nos lointains ancêtres et comment cette grotte, témoin de leur existence, a fait irruption dans la mienne un beau jour d'été. Si vous êtes pressés, ne lisez pas la suite : je crains d'avoir été un peu long !
Nuit blanche
Mon amour pour la préhistoire naquit très précisément à Castelsarrasin, au milieu des années 50, le soir que Costa, un ami de la famille, m'apporta deux livres sur le sujet en me disant sobrement : « Demain matin, on va chercher des pierres. On t'emmène ». Les pierres en question n'étaient rien moins que des outils préhistoriques. Leur récolte dans les champs n'était pas encore interdite. Piètre lecteur d'ordinaire, hors bandes dessinées, je dévorais les deux bouquins d'un trait, m'offrant une de mes premières nuits blanches. Quand la voiture arriva, au petit jour, j'étais prêt.
Bizarrement, moi qui pourrais marcher sur un parterre de champignons sans les voir, j'étais assez bon dans l'identification des haches, racloirs, poids de filet, coups-de-poing (aujourd'hui appelés bifaces) et autres ustensiles. De sorte qu'au fil de nos expéditions, à un endroit pour le paléolithique (pierre taillée), à un autre endroit pour le néolithique (pierre polie), je m'en constituais vite une belle collection, disparue depuis dans les aléas de l'existence. Je me remémore le sourire narquois du pépé de Castel quand nous lui montrions nos « cailloux ». Il y voyait davantage l'œuvre du soc des charrues que de la main de l'homme.
Une journée dans la préhistoire
À peu près dans les mêmes années, mon père, Étienne, et un de ses copains, Michel, décidèrent pour préparer un concours de s'isoler une semaine dans une… grotte préhistorique mise à leur disposition par son propriétaire, un certain M. Brousse, de Montauban. Ma joie quand ils me proposèrent d'y passer la première journée avec eux et mon excitation dans la voiture qui nous emmenait à Bruniquel, je m'en souviens comme si c'était hier. J'imaginais un tunnel obscur sous la montagne et je ne comprenais pas comment on pouvait y vivre, de nos jours. Ma surprise en fut d'autant plus grande. Nous avons traversé l'Aveyron dans la barque du passeur puis emprunté le chemin de terre longeant la rivière à sa gauche et la montagne à sa droite. Au bout de 200 ou 300 mètres, nous étions sous l'objectif, qui me parut situé à une hauteur himalayenne, du haut de mes 11, 12 ans.
En réalité, la grotte Brousse s'ouvre au flanc d'une paroi rocheuse, à 6 ou 7 mètres au dessus du sol. On y accède par un « escalier » à la pente proche de la verticale, fait de grosses pierres sommairement posées. Elle se compose d'un porche, d'une chambrette qui donne sur une terrasse à ciel ouvert où débouche une autre petite cavité, la cuisine. La terrasse est dotée d'un parapet de pierres sèches, d'un évier, d'un four, d'une table, le tout en pierre et maçonnerie et de construction plus récente. Je n'oublierai jamais cette expérience singulière d'avoir été un jour un garçon préhistorique.
J'ai retrouvé « ma » grotte
Le jeudi 16 juillet 1998, lors d'une énième balade dans ce Tarn-et-Garonne montagnard qui offre, à quelques kilomètres de Montauban, un surprenant dépaysement, je me suis mis à la recherche de ma grotte. Je l'ai trouvée, malgré les changements intervenus dans son environnement. Le chemin de terre est devenu une route dûment goudronnée que l'on atteint en franchissant un pont, à quelques centaines de mètres en aval de l'endroit où traversait la barque du passeur de ma jeunesse.
J'ai parlé de ma découverte à mon cousin Alain. Il connaissait, lui aussi, la grotte Brousse, mais contrairement à moi il ne l'avait jamais perdue de vue. Une expédition en famille fut décidée pour le surlendemain.
Près de quarante ans après…
Le samedi 18 juillet 1998, vers midi, Alain, ses enfants Angélique et Fabien et moi-même, gravissions l'« escalier ».
Nos femmes, Nicole et Maryse, avaient préféré rester en bas.
En se payant le culot de pousser la porte sous le porche, ce que je n'aurais peut-être pas pensé ou osé tenter, Alain m'a fait un beau cadeau. Elle n'était pas fermée à clé. Plus de 40 ans après ma première visite, je retrouvais la chambre, la terrasse, la cuisine. Seuls manquaient dans la chambre les deux lits et sur la terrasse la poulie qui servait à hisser le panier de victuailles au retour des courses au village. La vue plongeante sur l'Aveyron était maintenant en partie masquée par les arbres mais le spectacle restait magique.
Courrier à la mairie de Bruniquel
Rentré en Bretagne, j'ai écrit au service du cadastre de la mairie de Bruniquel pour essayer de savoir si l'abri sous roche appartenait toujours à la fille de M. Brousse. Il ne me fut pas répondu. Alain me dira par la suite qu'il est possible que la grotte soit sur le territoire d'une commune voisine. J'ai laissé tomber. Mais je dois avouer avoir caressé un moment le rêve insensé, voire déraisonnable à nos âges, au cas où elle aurait été à vendre à un prix acceptable, d'en faire notre résidence estivale.
Ma visite suivante, en 2001, me réserva une déception. Un parasol déployé sur la terrasse était visible d'en bas. Une barrière confectionnée avec des branches fermait l'accès à l'« escalier ». De « ma » grotte, quelqu'un s'en servait, y avait pas d'doute ! Les occupants s'étant momentanément absentés, semblait-il, je quittais les lieux sans attendre.
Tous les adultes qui m'ont un jour ou l'autre accompagné à Bruniquel ont quitté ce monde. Étienne, Nicole, Maryse, Alain, je vous revois au pied de cette roche très ancienne. J'aimerais tant qu'elle soit un indice de votre éternité.
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Après une nuit au camping municipal de Metz-Plage (ça ne s'invente pas !), au bord de la Moselle, je prends mes pieds à deux mains pour visiter la ville.
La cathédrale Saint-Etienne 🛈Sur fr.wikipedia.org
La cathédrale Saint-Étienne est l’église principale du diocèse de Metz en Moselle. Elle est la cathédrale de France possédant la plus grande surface vitrée — près de 6 500 m2 — et présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Avec sa voûte suspendue à quarante-et-un mètres au-dessus du sol, la nef est la troisième plus haute de France. a entendu les voix de Bossuet et de Lacordaire. Par respect, je reste muet pendant ma visite qui dure une bonne heure.
Je croise la manifestation du 1er mai. « Salariés, entreprises, actionnaires… C'est le capitalisme qui ruine, qui ruine, qui ruine la société ! ».
En recherchant la caserne où une commission de réforme m'a jadis déclaré inapte au service militaire pour cause de surdité, je me rapproche de la gare, car je crois me souvenir qu'elle en était proche. Je ne trouve pas la caserne.
La gare et son quartier datent du début du XXe siècle. De construction allemande, dans un style allemand, ils étaient censés aider les Messins à se sentir Allemands. Raté ! Reste un ensemble urbain exceptionnel, que la ville de Metz a proposé d'inscrire au patrimoine mondial de l'humanité. Petite touche de modernité : les lampadaires « tournesol » (leur tête s’incline en fonction des variations du temps et des humeurs) sont signés Philippe Starck.
J'arrive à Strasbourg en fin d'après-midi. Comme d'habitude, l'aire pour camping-cars repérée sur un site web est introuvable. Les coordonnées GPS correspondent au milieu d'un carrefour ! J'aperçois une capucine garée dans une petite rue visible dudit carrefour. J'ai bien du mal à trouver comment y accéder. J'y parviens et me gare. Le passage fréquent de véhicules de police qui ne s'intéressent pas à moi me rassure. Je me trouve dans la rue du commissariat !
Il est un peu tôt pour dormir. Je vais faire une promenade dans le quartier de la cathédrale.
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Cet après-midi, même programme qu’hier. Cette fois, j’attends pour me joindre à la visite guidée, à 16 h, de l’abbaye et de l’église abbatiale et mon caméscope ne me lâche pas en cours de route. Achat du Livre d’or du Mont-Saint-Michel. Mon vélo à assistance électrique me ramène au campement, à moins de deux kilomètres. Une aire de camping-cars extra : pour 8 euros la nuit, elle offre un emplacement pour soi tout seul, comme dans un camping, l’électricité, cent litres d’eau, vidanges WC et eaux usées.
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Je me suis rendu cet après-midi, à vélo, au Mont-Saint-Michel, à moins de deux kilomètres de l’aire de camping-cars. Montée de la rue principale. Arrêt dans l’église paroissiale St-Pierre, dépôt de cierges. Visite de l’église abbatiale et de l’abbaye, sans guide. La batterie de mon camescope me lâche. Je reviendrai demain.
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