Vidéo disparue. Non récupérée avant l'arrêt de kizoa.fr
La fête du Viaduc en est à sa 55e édition et je n'y avais jamais mis les pieds, jusqu'à aujourd'hui. Installée sur la place Allende, qu'elle n'occupe même pas entièrement, et organisée par la section morlaisienne du PCF, elle est une fête de l'Huma en miniature. Avec 600 visiteurs (contre 600.000) ce qui est bien pour une petite section de 115 adhérents (600 dans toute la Bretagne). Au menu les mêmes ingrédients en plus petit nombre : déjeuner de 190 couverts, buvette, crêperie, discours, concerts, stands (fleurs, tombola, pêche à la ligne, jeux) et deux expositions, l’une politique par l'Atelier Citoyen Santé de Bretagne PCF : « De la naissance à la fin de vie, l’humain d’abord » ; l’autre artistique : les photos insolites de Cyril Deleau sur Morlaix et ses environs. Sur son stand, la section locale du Parti communiste présente la campagne lancée pour sauver « L’Humanité », en redressement judiciaire, ainsi que des livres d’histoire, de politique. Trois associations sont également là : Association France Palestine Solidarité, Morlaix Wavel (jumelage avec un camp palestinien du Liban) et le comité pour l’interdiction des armes nucléaires (Cian). Au sujet des concerts, j'ai raté Claude Bonnard et son orgue de barbarie, déjà rencontrés plusieurs fois dans ce blog et Patricia Paulus (chanson française). J'ai apprécié les chants de marin du groupe léonard « Marins des Légendes » qui m'a appris que les sirènes, conçues au port de Penzé, tout près de Morlaix, naissent à la pointe Saint-Mathieu. Dans la vidéo, je livre l'intégrale de « Cap sur Camaret ». C'est répétitif, mais la danse (c'est un Rond de Saint-Vincent) est répétitive elle aussi. La chanson raconte quand même une histoire, en 5 mn 7 s.. Arrivé tard sur le site, pour cause d'embrouille avec mon pied photo, j'ai aussi raté les discours. Il parait qu'ils étaient « résolument anti-Macron ». Le contraire m'aurait étonné !
Crik me transmet depuis l'Alsace des vœux en lyonnais. J'ai bricolé une traduction approximative à l'aide de mes souvenirs, de dictionnaires lyonnais trouvés sur le web et du volume "Le Vocabulaire du français des provinces" du Littré (édition 2007). Et j'ai accolé deux vidéos pour donner une idée du "parler lyonnais". Elles évoquent trois stars de la culture lyonnaise : Guignol, la mère Cottivet et le père Craquelin. L'occasion de me replonger dans ma jeunesse. Merci Crik !
Belins, belines, chenuses fenottes et bons gones, je vous souhaite d'être bien vigourets, bien bouligants pour cette nouvelle année que vint. C'n'est pas pour vous y dire, mais je vous souhaite tout un cuchon d'occasions pour mâchonner, pour se remplir l'embuni et se rincer le corgnolon.
Mais, grands gognands, niguedandouilles,torche-bugnes, caquenanos, après avoir bien fêté le 1er de janvier, goûté des grattons, dansé le chibreli, bu une centpote de beaujolais et évité d’être franc fioles, faudra ben à nouveau descendre les escayers en faisant bin attention de ne pas se petafiner le cotivet, s'écafoirer le picou dans les équevilles ou glisser dans la piautre.
Bon, c'est pas tout ça, je bajafle, je cancorne comme une catolle mais ma canante fenotte elle m'attend avec une salade de groins d'âne, une platelée de couânes, un sabodet à point et un claqueret bien mûr. Allez, je vous fais peter la miaille et à la revoyure. Bonne année 2019
Chéris, chéries, belles femmes, bons garçons, je vous souhaite d'être bien alertes, bien remuants pour cette nouvelle année qui vient. Ce n'est pas pour vous dire, mais je vous souhaite un tas d'occasions pour banqueter, pour se remplir le ventre et boire abondamment.
Mais, grands paresseux, dadais, benets, timides, après avoir fêté le 1er janvier, goûté des grattons (1), dansé, bu un tonneau de beaujolais et évité d'être franchement saoul, il faudra bien à nouveau descendre les escaliers en faisant très attention de ne pas se briser la nuque, se casser le nez dans les poubelles ou glisser dans la boue.
Bon, c'est pas tout ça, je parle pour ne rien dire, je radote comme une bavarde mais ma charmante femme, elle m'attend avec une salade de pissenlits, une assiettée de couennes, un saucisson cuit et un fromage blanc battu. Allez, je vous embrasse bruyamment sur les deux joues et à la revoyure. Bonne année 2019.
(1) Grattons : graillons, résidus grillés de la graisse de porc dont les Lyonnais sont particulièrement friands.
Ci-contre, derrière Guignol, on aperçoit la montée du Gourguillon qui grimpe la colline de Fourvière. Je l'empruntais pour rejoindre le collège quand la monnaie me manquait pour prendre la ficelle (le funiculaire). Guignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal. J'ai assisté à plusieurs spectacles de celui du parc de la Tête d'Or. ► Le Théâtre Guignol du Parc de la Tête d'or fête ses 70 ans ! (vidéo) ► Guignol sur wikipedia
Le personnage de la Mère Cottivet a été créé et interprété par Elie Périgot-Fouquier (1891-1971), qui en écrivait les sketchs. L’émission a été diffusée sur Radio Lyon de 1927 au 17 décembre 1971, tous les mercredis de 11 h à midi. Nous l'écoutions dans la cuisine salle à manger derrière le magasin de cycles, rue Marietton. Les sketchs de la Mère Cottivet, parfaite pipelette, commençaient toujours par la phrase « En descendant montez donc, vous verrez le p'tit comme il est grand ». Elle habitait au 99, « cent moins n’un » de la Montée de la Grande Côte, donc tout en bas de la Montée, et au dernier étage de l’immeuble et finissait par « À mercredi que vin mes belins belines ». ► Mère Cottivet sur wikipedia
Gérard Truchet a été ministre de la Culture et des Traditions Croix-Roussiennes dès la fondation de la République des Canuts, en 1986, puis premier ministre avant d’être président (depuis 1995). Sous toutes les casquettes -- du Père Craquelin aux Amis de Guignol -- par la voix (il chante, il enseigne) par le geste (acteur, marionnettiste), il défend et illustre l’identité Croix-Roussienne et « yonnaise ». Gérard Truchet préside aussi la Société des Amis de Lyon et de Guignol depuis 1986. Cette association a vu le jour en 1913 et se consacre à la ville de Lyon, à ses particularismes. ► Le site de la République des Canuts ► Le site des Amis de Lyon et de Guignol
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Chaque premier week-end d'octobre se tient sur la Lieue de Grève, vaste étendue de sable de quatre kilomètres (une des plus grandes baies de Bretagne) qui va de la plage de Saint-Efflam, en Plestin-les-Grèves à la plage de Saint-Michel-en-Grève, le festival Vent de Grève. Le samedi, c'est côté Saint-Michel et le dimanche côté Plestin. En pensant à tous ceux que j'ai promenés sur la plage de Saint-Efflam, je me suis donc rendu sur les lieux. j'aurai dû venir la veille ou ce matin car, en ce milieu d'après-midi dominical, le fête m'a semblé s'essouffler. Un comble pour un festival consacré au vent. Du vent justement, il y en avait trop peu pour faire rouler les chars à voile mais suffisamment pour faire voler les cerfs-volants, moins nombreux qu'espéré, quelques-uns des 70 cerfs-volistes venus de toute la France ayant sans doute pris le trajet du retour. Restait le magicien des bulles de savon, Walter Sôp, accompagné musicalement par Sylvain Megnegneau, l'attraction la plus entourée de la plage. L'atelier de fabrication de cerfs-volants devait être en grève (jeu de mot). Le concours de billes sur une petite montagne de sable a passionné les enfants et leurs parents. Pas moi ! Deux concerts étaient au programme. Je n'ai suivi que le premier par le groupe Sparfell, lauréat de l'édition 2016 du concours inter-lycées de musique bretonne organisé chaque année par le lycée Félix Le Dantec de Lannion. Ces cinq jeunes ont du talent et j'ai passé un bon moment. Tout comme le groupe de danseurs qui s'est spontanément formé sur la plage en contrebas de la scène.
Le cercle celtique de Morlaix, Les Korollerien Montroulez, était au programme des animations lors de la première des deux journées de la fête de la Bretagne qui dans les cours et les locaux de l'ancienne manufacture des tabacs prend le nom de « Tous à la Manu ». Après la prestation des jeunes, les adultes ont interprété leur dernière chorégraphie qui sera présentée au prochain concours. Si vous n'aimez pas la musique et la danse bretonnes, mettez sur pause la vidéo de 14 minutes et 29 secondes : il n'y a que ça dedans !
Il est de bon ton de s'extasier sur le génie comique de Georges Feydeau. Je devrais consulter, car ce comique trop daté ne me fait pas beaucoup rire. Pire, ce soir, je me suis assoupi devant ma télé qui diffusait « L'Hôtel du Libre Échange ». Après plusieurs tentatives se soldant vite par un endormissement profond, j'ai finalement éteint le poste. Phénomène rare, car j'ai plutôt tendance d'habitude à aller jusqu'au bout des spectacles ratés dans l'espoir d'y trouver une pépite ou pour mieux mesurer l'étendue du désastre. Pour corser le tout, la pièce, affreusement mal construite (mise en situation interminable), n'était pas interprétée par des comédiens mais par trente-deux animateurs de la télé et journalistes. La plupart surjouaient abominablement, du moins pour ce que j'en ai vu, ce qui n'était pas nécessaire, le texte de Feydeau ne faisant pas lui-même dans la dentelle.
Au terme d'une navigation sur internet, je constate que nombre de téléspectateurs ont déclaré avoir passé une excellente soirée et ont salué le talent des comédiens d'un jour. Faut-il vraiment que je consulte ?
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L'Union locale CGT de Morlaix sait recevoir dans sa Maison du Peuple lors des Journées du patrimoine. Cette année, elle a déniché dans les recoins de ses nombreux bâtiments une collection impressionnante de banderoles, affiches, photos ayant accompagné les manifestations et les actions revendicatives du syndicat dans la région tout au long de son histoire. On les admire dans une salle et autour de la cour intérieure. Dans une autre salle, on retrouve les panneaux de l'exposition sur les immigrés espagnols dans le Finistère et en particulier dans le pays de Morlaix entre 1936 et 1940. Côté cour, trois comédiens du Théâtre de la Corniche qui, comme moi, aiment beaucoup l'endroit nous offrent un brillant récital de chansons sociales. Le spectacle est malicieusement intitulé « Le Juste Cri ». Le programme est établi par les spectateurs invités à faire tourner « La Roue de l'Infortune » sur laquelle chaque numéro correspond à un thème. Arrivée d'une longue tournée en ville (Manufacture des Tabacs, Grand'rue, maison à Pondalès, Mairie…), la chorale morlaisienne A Cappello prend la relève. Son interprétation de « Poor Man Lazarus » est dans le ton : le gospel évoque la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare.
La deuxième tranche des travaux à la Maison du Peuple inclut une consolidation de l'amour de vieille salle des fêtes pour laquelle – les lecteurs de ce blog le savent – j'ai eu un coup de cœur. La rénovation sera pour plus tard. La souscription semble fermée.
Évangile selon saint-Luc, chapitre 16, versets 19 à 31 : « Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s'écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne ; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j'ai cinq frères. C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait ». Traduction d'après la Bible par Louis Segond.
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À voir avec des lunettes anaglyphes (verre gauche rouge, verre droit cyan). Garder sur le nez les lunettes à verres correcteurs. Meilleur effet en mode plein écran (touche F11 sur PC Windows).
Dernier jour du festival « Entre Terre et Mer », à Morlaix. À 18 h 30, le trio EDF a entamé sur la petite scène de la place Puyo un concert d'une heure et demie qui m'a enchanté, tant j'apprécie ce groupe déjà rencontré à Concarneau en août 2012.
EDF : un trio de solos. Patrick Ewen, Gérard Delahaye et Melaine Favennec continuent chacun une longue carrière en solo mais se retrouvent pour 20 à 30 concerts par an sous le vocable EDF constitué de la première lettre de leurs noms. Leur complicité, leur énergie et la variété de leur répertoire sont tout ce que j'aime. La chanson finale « La-bas dans les Monts d'Arrée » est tellement obligatoire que s'ils ne la chantent pas, il peut y avoir une émeute. Hélas, j'étais installé trop près d'une enceinte. Le son de ma vidéo présente des pics de saturation désagréables. Mille excuses !
Soldat Louis : satanée sono. En final du festival morlaisien, le second concert sur la grande scène de la place Charles-de-Gaulle, à partir de 21 h 30, m'a moins plu. J'ai même quitté les lieux avant la fin. Pas la faute à Soldat Louis, dont je ne conteste pas le talent. Mais, côté esgourdes, la sono était vraiment trop mauvaise. La musique noyait les paroles, pourtant en général très bonnes chez ce groupe. Et, côté mirettes, il était bien difficile d'avoir une vue d'ensemble des artistes, certains spectateurs jugeant nécessaire de manifester leur contentement en brandissant en cadence leur bière au bout de leur bras levé. Comble de malchance : le seul, au début, qui portait son enfant sur les épaules était pile dans mon champ de vision ! Ensuite, cette pratique s'est généralisée.
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Le groupe de chansonniers brestois Les Goristes était ce soir sur la petite scène du festival Entre Terre et Mer, à Morlaix. « Ceux qui n'ont pas envie de rire, c'est pas la peine de venir ! », prévenait Fanch Le Marrec, l'un des protagonistes, dans une interview donnée au Télégramme. Ce conseil a été suivi. Ceux qui sont venus ont beaucoup rigolé. La faute à un répertoire poil à gratter tous azimuts entrecoupé de commentaires et de mises en scène qui ne volent pas très haut tout en faisant du bien. Les sujets sont brestois mais pas que. Dans leurs chansons, une grande place est faite à l'alcool, en particulier au vin. Certains s'en étonneront.
Morlaix a soufflé aujourd'hui les 150 bougies de son réputé viaduc. La célébration s'est terminée en beauté par un son et lumière époustouflant.
Dans le vieux Morlaix sous la pluie. À partir de 14 h 30, j'ai suivi la balade proposée par Le pays d'Art et d'Histoire et Morlaix-Communauté sur le thème « Saint-Martin, du faubourg médiéval au quartier de la gare ». Le rassemblement s'est fait dans le hall de la mairie pour cause d'intempéries. La déambulation s'est poursuivie sous une pluie quasiment ininterrompue. Entre le parapluie et l'appareil photo, il m'a fallu choisir, car je ne suis pas suffisamment habile pour manipuler les deux en même temps. Le guide-conférencier, Henri Bideau, a donné d'une voix claire et forte des explications très intéressantes. On a peine à croire que l'étroite et pentue rue Longue a été autrefois l'artère principale de l'arrivée au centre-ville. Nous sommes passés par des venelles escarpées où je n'avais jamais mis les pieds, notamment la venelle de la Roche qui passe devant l'entrée du premier étage du viaduc avant de rejoindre le rez-de-chaussée de la ville.
Conférence à la mairie. À l'instar d'une correspondance entre deux trains réussie par la SNCF, la conférence de Jean-Pierre Euzen sur l'arrivée du chemin de fer à Morlaix a débuté peu de temps après notre retour à la mairie.
Le viaduc en lumière. Après quelques courses dans un hypermarché local et un dîner dans la cafétéria attenante, je me suis retrouvé sur la place De Gaulle, où les spectateurs affluaient en masse. Le son et lumière de 25 mn concocté en collaboration avec le roi du laser, Loïc Lacoste, a été magistral, même si une pluie fine intermittente a pu perturber quelques effets. Le commentaire était dit par Patrik Ewen, un conteur et un chanteur très connu en Bretagne (déja évoqué ici).
Teuf-teuf, vroum-vroum, tacotac-tacotac. Ça pétaradait ferme, en fin d'après-midi à Plougonven (prononcer plougonvin). La petite commune du Trégor finistérien accueillait la moitié des participants au 30e Tour de Bretagne des véhicules anciens, l'un des plus gros rallyes du genre en France. Les 650 engins motorisés du circuit nord sont arrivés pendant plus de deux heures, en un défilé ininterrompu. Les voitures, motos, camions d'exception se garaient quelques minutes pour se faire admirer, puis laissaient la place aux nouveaux venus en mettant le cap sur Lannion, le terminus de l'étape du jour. Le tout dans une ambiance festive au milieu d'un public conquis. Un régal pour les yeux et les oreilles. J'ai rencontré Alain Quesseveur, un ancien collègue du Télégramme. Je le savais connaisseur en voitures de collection, mais il m'a épaté, lorsque je lui ai dit que j'étais toujours à la recherche de la voiture Berliet de mon grand-père, jamais revue nulle part (même pas au musée Schlumpf, à Mulhouse). J'imagine que peu de gens savent, par ici, que l'entreprise de la région lyonnaise a fabriqué des voitures de luxe, avant de se faire connaître pour ses camions. Il a cru en voir une. Je la cherche et ne la trouve pas. Elle a dû repartir. La voiture suivante de mon grand-père était une traction Citroën, 11 légère, un modèle plus rare que la 15. Là, j'ai davantage de chance. Il y en a une.
posted on Avr 20, 2010 par jeff dans Moi, Spectacle
Vu « Camping 2 », au Rialto à Morlaix, en avant-première (et oui, même la veille au soir de la sortie nationale, c'est une avant-première). Bravo au projectionniste qui a réussi à nous servir une image un peu floue ! A mon grand étonnement, il n'y a pas eu de protestation. Les gens s'habituent...
Quant au film, je l'ai trouvé moins abouti que le premier, même s'il m'a fait passer un bon moment. Il n'y a pas d'effet de surprise parce que la recette est rigoureusement la même, aussi parce que toutes les scènes drôles sont dans les bandes-annonces et dans les pubs diffusées à satiété à la télé et à la radio. Voilà ce qui arrive quand on s'attache moins à faire du bon qu'à faire du fric.
C'est d'ailleurs un travers de l'époque actuelle qui m'irrite beaucoup : la promotion prend le pas sur la création. Moins soucieux d'atteindre notre cœur que de remplir leur portefeuille, les artistes et écrivains ne viennent plus dans la petite lucarne ou dans le transistor que pour vendre des places de cinéma, de théâtre ou de concert, des DVD, des CD ou des livres.
Au temps du « gagner plus en travaillant moins », ils se sont faits boutiquiers.
posted on Mar 22, 2009 par jeff dans Moi, Spectacle
J'aime bien Bénabar, que j'ai découvert à Lorient en septembre 2002. J'ai assisté aujourd'hui à son concert de Morlaix – cadeau d'anniversaire de Nicolas et Laëtitia – en compagnie de 5.000 personnes.
Comme à Lorient, j'étais trop près des enceintes (l'ingénieur du son est sourd, c'est sûr). Cela parce que j'apprécie l'ambiance des devants de scène, au milieu des vrais fans.
Près de 4 h 30 debout tout de même, en comptant la file (impressionnante), l'attente du spectacle (interminable), la première partie par le chanteur belge Saule (sympathique) et la prestation du maître. Une friandise de 2 h 30 dont je livre ici une portion de 11 mn 6 s, contenant la chanson titre du dernier album (Infréquentable) et une chanson inédite.
Je rappelle que l'introduction d'un camescope dans une salle de concert de Bénabar est rigoureusement interdite.