Fireworks explode next to the Arc de Triomphe with "2023" projected on the building, at the Avenue des Champs-Elysees during New Year celebrations in Paris, early on January 1, 2023.
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Privés d’éclat depuis deux ans en raison de la pandémie, les Champs-Élysées ont retrouvé samedi 31 décembre 2022 la foule des grands soirs – un million de personnes selon les autorités – venue pour le retour du feu d’artifice du Nouvel An, ou la simple envie d'« être ensemble », serrés, sur l’avenue scintillante et bondée. Parisiens et touristes ont progressivement empli les deux kilomètres aux arbres illuminés, où 500.000 personnes étaient initialement attendues par la mairie.
Fin décembre 2021, face à la progression du variant Omicron, la mairie de Paris avait dû annuler le feu d’artifice et les concerts prévus sur les Champs-Elysées.
Olivia Polsky, Deputy Mayor of Paris in charge of trade, crafts, liberal professions and art and fashion professions, Mayor of Paris and French Socialist Party (PS) candidate for the April 2022 presidential election Anne Hidalgo, President of the Champs-Elysees Committee Marc-Antoine Jamet, Mayor of Paris 8th district Jeanne d'Hauteserre and French singer Clara Luciani react as they take part in the inauguration of the Champs-Elysees Avenue Christmas season lights in Paris on November 21, 2021.
Prise de vue: Dimanche 21 novembre 2021, à 19 h 10. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 35 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/4, ISO 250, Compensation: -5/3. Flash: non
L’avenue parisienne a été illuminée ce dimanche 21 novembre 2021 en soirée, à quelques semaines des fêtes de fin d’année. La chanteuse Clara Luciani, marraine de l’événement, a appuyé sur le bouton, éclairant la création lumineuse « Flamboyance » qui illumine cette année encore les Champs-Élysées. Alors que l’an dernier, à cause du confinement, le public n’avait pu assister à l’événement mis à part à la télévision, cette année, la célèbre avenue est même piétonnisée pour l’occasion. Près de 150 000 visiteurs sont attendus tous les soirs de 17 h à 2 h du matin sur les Champs-Élysées, jusqu’au dimanche 9 janvier 2022, pour s’émerveiller de ce spectacle de lumières baptisée « Flamboyance », créé par la société Blachère illumination.
A man is arrested by French policemen during an anti-government demonstration called by the "yellow vest" (gilets jaunes) movement, on September 21, 2019 in Paris. In order not to be arrested by the police, the protesters had chosen this time not to wear a yellow vest. The yellow vest protests, which often descended into violent clashes with the police, erupted last November, with demonstrators accusing French President of being aloof and unaware of the needs of ordinary French people.
Prise de vue: Samedi 21 septembre 2019, à 8 h 21. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 33 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/8, ISO 2500, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 196 mots. Pour leur 45e samedi de mobilisation, ce 21 septembre 2019, les « gilets jaunes » se sont donné rendez-vous à Paris, où se déroulait également la marche pour le climat. Un exercice de maintien de l’ordre compliqué pour les autorités, déployées au nombre de 7 500 dans la capitale. Un dispositif identique à celui mis en place le 1er mai dernier. À 18 heures, on décomptait 163 interpellations et 395 verbalisations, rapportaient plusieurs médias, dont franceinfo. 90 personnes ont été placées en garde à vue. Quelque 15 200 manifestants ont été décomptés dans la capitale. Les appels au rassemblement des « gilets jaunes » sur Paris pour cet acte 45 de la mobilisation se sont multipliés sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Une autre manifestation, contre la réforme des retraites et menée par Force ouvrière, s’est également élancée dans le 7e arrondissement. La situation s’est quelque peu tendue en début d’après-midi sur les Champs-Élysées, où une centaine de manifestants ont été dispersés par des gaz lacrymogènes. Comme craint par les forces de l’ordre, des black blocs se sont infiltrés dans les cortèges, notamment en tête de la marche pour le climat. Source : www.valeursactuelles
Runners compete down the Luxor Obelisk on the Place de la Concorde in Paris during the 43rd edition of the Paris Marathon on April 14, 2019. The Paris Marathon is the 2nd largest marathon in terms of attendance, just behind New York, with 55,000 riders to its credit in 2018.
Prise de vue: Dimanche 14 avril 2019, à 7 h 32. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 98 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/1250 sec, f/4, ISO 100, Compensation: -2/3. Flash: non
Le Schneider Electric Marathon de Paris a fait son retour ce dimanche 14 avril 2019. Comme le veut la tradition, les 49 155 participants se sont élancés depuis les Champs-Élysées pour parcourir la distance mythique de 42,195 kilomètres en passant par les artères les plus prestigieuses de la capitale française, avec deux nouveaux monuments cette année : l’Opéra Garnier et la Place Vendôme.
France's Clemence Calvin crosses the finish line during the 43rd edition of the Paris Marathon on April 14, 2019 in Paris. Calvin finished fourth in 2:23:41, bettering by 41 seconds the previous national record set in 2010. The Paris Marathon is the 2nd largest marathon in terms of attendance, just behind New York, with 55,000 riders to its credit in 2018.
Prise de vue: Dimanche 14 avril 2019, à 9 h 33. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 400mm f/4 DO IS II USM; focale: 400 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/1600 sec, f/4, ISO 100, Compensation: -1. Flash: non
Résumé : 170 mots. Au cœur d’une affaire judicio-sportive à rebondissements, Clémence Calvin, accusée de s’être soustraite à un contrôle antidopage, a trouvé les ressources pour signer, dimanche 14 avril 2019, sur le marathon de Paris une impressionnante performance qui reste en sursis. Quatrième en 2 h 23 min 41 sec, Clémence Calvin a largement battu le record de France de la distance de Christelle Daunay pour son deuxième marathon seulement après avoir été vice-championne d’Europe à Berlin en 2018. « Je me suis accrochée jusqu’au bout, n’en déplaise à mes détracteurs », a indiqué Clémence Calvin en zone mixte. « Il n’y avait qu’une très faible minorité de personnes malveillantes J’ai le courage de ceux qui tiennent le coup et qui sont plantés comme la tour Eiffel ». Le dossier va maintenant être instruit, ce qui peut prendre plusieurs semaines, avant qu’elle passe devant la commission des sanctions de l’agence. Elle a porté plainte pour « violences et menaces » en début de semaine au Maroc.
Ethiopia's Abrha Milaw (L) and Ethiopia's Gelete Burka (R) celebrate their victory in the men and women category during the podium ceremony of Paris Marathon on April 14, 2019. The Paris Marathon is the 2nd largest marathon in terms of attendance, just behind New York, with 55,000 riders to its credit in 2018.
Prise de vue: Dimanche 14 avril 2019, à 9 h 47. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM; focale: 200 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 100, Compensation: -2/3. Flash: non
Sous le soleil et avec une température fraîche, 49 155 coureurs ont pris le départ de la course de 42,195 km, selon l’organisation, qui comptait 60 000 inscrits. En haut des classements, l’Éthiopie a trusté les places sur les podiums : Gelete Burka (33 ans) a remporté la course féminine en 2 h 22 min 47 sec devant ses compatriotes Azmera Gebru (à 5 sec) et Azmera Abreha (à 48 sec). Burka, vice-championne du monde en 2015 sur 10 000 m, a placé une forte accélération dans le dernier kilomètre pour se détacher de ses concurrentes.
Ethiopia's Gelete Burka celebrates her victory as she crosses the finish line of Paris Marathon on April 14, 2019. The Paris Marathon is the 2nd largest marathon in terms of attendance, just behind New York, with 55,000 riders to its credit in 2018.
Prise de vue: Dimanche 14 avril 2019, à 9 h 32. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 400mm f/4 DO IS II USM; focale: 400 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/1,600 sec, f/4, ISO 100, Compensation: -1. Flash: non
L’Éthiopienne, Gelete Burka, a remporté avec succès le marathon de Paris 2019 en 2 h 22. Comme souvent, l’Éthiopie a brillé sur le 43e marathon de Paris en réalisant un triplé.
French Junior Minister for Economy and Finance Agnes Pannier-Runacher (C) visits the stores near the Champs Elysées avenue to meet merchants whom activities or stores have been damaged during the "Yellow vests" protest of March 16, in Paris on March 20, 2019. On the shop-window, a graffiti against President Macron.
Prise de vue: Mercredi 20 mars 2019, à 10 h 34. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 29 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/6.3, ISO 1000, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 198 mots. La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances Agnès Pannier-Runacher a rencontré le mercredi 20 mars 2018 les commerçants des Champs-Élysées qui ont vécu les dégradations de samedi lors de la mobilisation des « gilets jaunes ». « J’ai pas mal d’employés qui ont un peu peur de venir, du coup je ferme tous les après-midis », confie une gérante de boulangerie à la secrétaire d’État. « Si on ferme l’après-midi, vu qu’on n’a plus les touristes, on a 1 500 euros en moins par semaine ». « On est fermé depuis lundi et on ne peut pas rouvrir », confie un garagiste. Il emmène Agnès Pannier-Runacher se rendre compte sur pièces. Il faut passer par derrière, traverser les caves de l’immeuble, du verre brisé jonche le sol. « Vous savez que vous pouvez bénéficier de chômage technique et d’un certain nombre de mesures ? », interroge la secrétaire d’État. « Il va falloir travailler sur l’animation du quartier, sur la réhabilitation de son image, redonner envie aux gens de venir le samedi sur les Champs-Élysées ». Source : www.francetvinfo.fr, lien à la fin de l'article complet.
French Finance and Economy Minister Bruno Le Maire (C) meets with representatives of professional organizations about the economic impact of the “yellow vests” movement on March 18, 2019 at Bercy [French Economy and Finance Ministry] in Paris. The French government is under pressure following the latest Saturday protest, when the police appeared overrun as protesters swarmed the Champs-Élysées area, vandalising and later setting fire to Fouquet's brasserie, a favourite hangout of the rich and famous for the past century – as well as luxury handbag store Longchamp. The French Finance Ministry estimates that the impact of the Yellow Vest protests overall could slice 0.2 percent off France's economic growth.
Prise de vue: Lundi 18 mars 2019, à 16 h 49. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 31 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 148 mots. Pour tenter de chiffrer le bilan économique des manifestations du mouvement des « Gilets jaunes » et trouver des solutions pour soulager les commerçants touchés par les dégradations, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire tenait lundi 18 mars 2019 à Bercy une réunion avec des organisations patronales, des représentants de commerçants et des assureurs. Poussés à bout par la répétition des manifestations parisiennes tous les samedis, les commerçants demandent désormais au gouvernement des mesures pour compenser la baisse de leur chiffre d’affaires et les dégradations des magasins. Après un mois de décembre compliqué, qui avait déjà conduit le gouvernement à leur apporter des mesures de soutien, les commerçants parisiens, notamment ceux des Champs-Élysées, pensaient sans doute que le plus dur était derrière eux. Mais samedi, des manifestants radicalisés, auxquels se sont mêlés des « black blocs », s’en sont violemment pris aux magasins de la célèbre avenue. (Source : www.europe1.fr, lien à la fin de l'article complet).
Protesters take part in a Yellow vest (gilets jaunes) anti-government demonstration on February 16, 2019 in Paris. Demonstrators hit French city streets again on February 16, for a 14th consecutive week of nationwide protest against the French President's policies and his top-down style of governing, high cost of living, government tax reforms and for more "social and economic justice." The new day of protests marks three months of "yellow vest" protests as a poll now suggests that most of the country wants them to stop.
Prise de vue: Samedi 16 février 209, à 14 h 26. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/9, ISO 100, Compensation: -1/3. Flash: non
Résumé : 234 mots. Pour les trois mois du mouvement « gilets jaunes », 41.500 personnes ont défilé ce samedi 16 février 2019 dans les rues de Paris et de plusieurs autres villes de France. Dès la fin de matinée, sous un beau ciel bleu et un soleil resplendissant, on a vu de nombreux manifestants à Paris descendre l’avenue des Champs-Élysées depuis le rond-point de l’Étoile, en direction de l’Assemblée nationale. Ils ont déambulé ensuite boulevard Saint-Michel avant de rejoindre le secteur des Invalides. Le rassemblement, placé sous haute surveillance des forces de l’ordre, se déroulait dans une ambiance bon enfant, malgré des sifflets, des fumigènes et des chants hostiles. En marge du cortège, certains « gilets jaunes » ont copieusement insulté et sifflé le philosophe Alain Finkielkraut présent boulevard du Montparnasse. Quelques miliers de « gilets jaunes » se sont ensuite massés sur l’esplanade des Invalides où des tensions ont éclaté en tête du cortège arrêté par les forces de l’ordre. Sur place, les manifestants ont lancé de nombreux projectiles sur les forces de l’ordre. Les militants ont tenté de rejoindre le pont Alexandre III également bloqué. Après environ une heure d’affrontements, l’esplanade des Invalides a été évacuée et la circulation rétablie. La préfecture de police de Paris a indiqué que 23 personnes ont été interpellées. En fin de journée, les « gilets jaunes » ont pris la direction des Champs-Elysées. Source : www.lefigaro.fr, lien à la fin de l'article complet.
A woman demonstrator offers a rose to a French police officer during a demonstration in Paris on February 9, 2019 as the « Yellow Vests » (Gilets Jaunes) protesters take to the streets for the 13th consecutive Saturday. The Yellow Vests movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against the French President's policies and top-down style of governing.
Prise de vue: Samedi 9 février 2019, à 10 h 44. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -2/3. Flash: non
Entre les « gilets jaunes » et les policiers, l’ambiance n’est pas toujours tendue. En témoigne cette photo prise le 9 février 2019 sur les Champs-Élysées, à Paris, lors de la 13e séquence de manifestations des gilets jaunes. Une femme offre une rose rouge à un policier qui lui barre le chemin, et qui conserve la fleur. Une ambiance bon enfant qui tranche avec les scènes de tension vues ou racontées ces derniers jours.
A Sentinelle security operation car burns in front of the Eiffel Tower, on the sidelines of a demonstration in Paris on February 9, 2019, as the "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) protesters take to the streets for the 13th consecutive Saturday. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against the French President's policies and top-down style of governing.
Prise de vue: Samedi 9 février 2019, à 16 h 54. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/4, ISO 320, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 168 mots. Chaque samedi depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes, des voitures sont régulièrement incendiées un peu partout en France, et plus particulièrement à Paris. Mais cette fois-ci, c’est un véhicule de l’opération Sentinelle qui a été attaqué. L’opération sentinelle est une opération de l’armée française qui a été déclenchée après les attentats de janvier 2015 sur le territoire français. Elle a notamment pour mission de protéger des monuments ou des lieux sensibles. Les vitres de protection installées autour de la tour Eiffel pour prévenir des risques d’attentats ont également été fortement endommagées par les manifestants. Des projectiles ont été jetés sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Plus tôt dans la journée, les Gilets jaunes s’étaient rassemblés devant l’Assemblée nationale. Des incidents ont éclaté avec les CRS à l’arrivée du cortège devant le bâtiment, où un manifestant, âgé d’une trentaine d’années selon les pompiers, a eu une main arrachée.
Source : www.lepoint.fr, lien à la fin de l'article complet.
French riot police holding a protective shield are covered in green paint during an anti-government demonstration called by the Yellow Vest "Gilets Jaunes" movement in Paris, on January 12, 2019. France braced for a fresh round of "yellow vest" protests on January 12, 2019 across the country with the authorities vowing zero tolerance for violence after weekly scenes of rioting and vandalism in Paris and other cities over the past two months.
Prise de vue: Samedi 12 janvier 2019, 15:08:43. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/6.3, ISO 3200, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 221 mots. À trois jours du début du grand débat national censé apaiser leur colère, environ 84.000 Gilets jaunes étaient de nouveau dans les rues samedi 12 janvier 2019 partout en France pour l’acte 9 de la contestation, notamment à Paris et à Bourges, mais également en région. Le gouvernement avait durci le ton en annonçant qu’à « l’ultra-violence » il opposerait « l’ultra-fermeté » et le préfet de police de Paris redoutait « plus de radicalité ». Partis du ministère des Finances, à Bercy, en fin de matinée, ils commençaient à se disperser vers 17 h place de l’Étoile, en haut des Champs-Elysées. Sous le mot d’ordre « On va faire les soldes à Paris ! », cette manifestation a été relayée notamment par Eric Drouet, l’une des figures du mouvement. Des heurts ont eu lieu près de l’Arc de Triomphe et sur l’avenue de Friedland. Au total, 156 personnes ont été interpellées à Paris depuis samedi matin, notamment pour port d’arme prohibée ou participation à un groupement en vue de commettre des violences. Un fort dispositif policier était en outre déployé place de l’Etoile avec la présence de quatre véhicules blindés à roues de la gendarmerie. La préfecture de police de Paris précise toutefois qu’aucune dégradation n’a été commise sur le parcours du cortège. Source : www.lejdd.fr, lien à la fin de l’article complet.
A man and a woman wearing the Phrygian cap of the French Republic are kissing in front of anti-riot gendarmes in Paris, on January 12, 2019 during an anti-government demonstration called by the Yellow Vest "Gilets Jaunes" movement. France braced for a fresh round of "yellow vest" protests across the country on with the authorities vowing zero tolerance for violence after weekly scenes of rioting and vandalism in Paris and other cities over the past two months.
Prise de vue: Samedi 12 janvier 2019, 12:41:33. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 2500, Compensation: -2/3. Flash: non
Alors que les Gilets jaunes partis de Bercy ralliaient les Champs-Élysées en passant par la rue de Rivoli, un homme et une femme portant un bonnet phygien ont échangé un baiser devant les forces de l’ordre qui barraient la rue aux manifestants, rééditant la célèbre photo de Robert Doisneau prise devant l’Hôtel de Ville de Paris, presque au même endroit, 68 ans auparavant.
Protestors wearing "Yellow vests" (gilets jaunes) gather in front of the Arc de Triomphe in the Champs-Elysees as the French capital Paris gears up for New Year's Celebrations on December 31, 2018. A fireworks display and sound and light show under the theme "fraternity" is set to go ahead on the Champs-Elysees despite plans for further "yellow vest" anti-government protests at the famed avenue.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24mm f/1.4L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 8000, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 226 mots On attendait une vague jaune fluo sur les Champs-Elysées ce lundi 31 décembre 2018 au soir. Les Gilets jaunes étaient finalement moins que prévu. Ils étaient une centaine sur l’avenue parisienne. Les touristes, eux, étaient nombreux à profiter du spectacle projeté sur la façade de l’arc de Triomphe. Ils se sont mêlés aux Gilets jaunes qui commençaient à réveillonner, comme annoncé, de manière « festive » et « pacifique ». Les manifestants ont-ils été échaudés par le dispositif policier ? Peut-être. Il faut dire que la préfecture de police de Paris avait vu les choses en grand. (…) Entre 8000 et 10000 policiers ont donc été déployés, dont une vingtaine de compagnies de sécurité et de gendarmes sur les seuls Champs-Elysées. Interrogé plus tôt dans la journée (…), Christophe Castaner avait estimé que l’on pouvait s’attendre « au désordre ». Il n’en était rien en début de soirée. Plusieurs dizaines de Gilets jaunes se massaient en haut de l’avenue des Champs-Elysées, quasiment au niveau de la place de l’Étoile. Mais les policiers les repoussaient en avançant en ligne, pour les cantonner sur l’avenue. Les forces de l’ordre récoltaient en retour des sifflets nourris et une Marseillaise entonnée. Tout cela sous les regards ébahis des touristes qui, venus fêter la Saint-Sylvestre à Paris, s’arrêtaient pour les filmer avec leurs smartphones. (source : www.leparisien.fr)
Protesters are blocked by the anti-riot police in the Avenue des Champs Elysées with the Arc de Triomphe on the background during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement, to protest against the rising costs of living they blame on high taxes, in Paris, on December 29, 2018. The yellow vests (gilets jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/4, ISO 4000, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 215 mots Après un « acte VI » qui a peu mobilisé et au milieu des fêtes de fin d’année, le septième week-end de mobilisation des gilets jaunes a démarré timidement ce samedi 29 décembre 2018 alors que des rassemblements étaient organisés à Paris, Marseille, Lyon, Metz, Rouen, Nantes, Toulouse ou encore Bordeaux. Environ 12.000 gilets jaunes ont été recensés, selon les informations de LCI. La préfecture de police de Paris a dénombré 800 manifestants dans la capitale, à 18 heures. Le mouvement, qui dure depuis un mois et demi, a largement décru ces dernières semaines. (…) Mais pour une grande partie du mouvement, cette baisse est due aux fêtes avant une reprise très forte en janvier. À Paris, des centaines de gilets jaunes se sont rassemblés à la mi-journée devant le siège de BFMTV pour dénoncer le traitement de leur mouvement par la chaîne d’information en continu. Certains manifestants ont lancé des projectiles. Ils se sont ensuite dirigés vers le siège de France télévisions. Les tensions se sont poursuivies l’après-midi dans le XVe arrondissement. Comme dans d’autres villes, les gilets jaunes avaient choisi de ne pas dévoiler à l’avance leur action pour surprendre les forces de l’ordre notamment. (…) En fin de journée, des tensions étaient signalées place du Trocadéro. (source : www.huffingtonpost.fr)
French policemen demonstrate on the Champs Elysées avenue on December 20, 2018 in Paris to the call of MPC (Mouvement of Angry Policemen) for the improvement of their working conditions. After more than one month monitoring Yellow Vest protests, French police officers who were already feeling overworked, say they have had enough. After several hours of negotiations between France's Interior Minister Christophe Castaner and France's three main police unions, an agreement was finally reached regarding officers' salaries. The French government has agreed to hike police wages and pay the 23 million hours in overtime they are owed after officers held talks with ministers after a day of protest to fight for better pay and working conditions.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: 135mm f/2L USM; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/100 sec, f/2, ISO 6400, Compensation: -5/3. Flash: non
EXTRAIT : 283 mots Alors que plusieurs syndicats de police ont déjà appelé les forces de l’ordre à une mobilisation nationale pour exprimer leur colère, le mouvement baptisé « les gyros bleus » prévoyait, lui, un rassemblement le jeudi 20 décembre 2018 à Paris. Le rendez-vous était donné à 21 h 30 devant le commissariat de police situé place Clemenceau, dans le 8e arrondissement de la capitale. Objectif : se faire entendre auprès du gouvernement et dénoncer le manque de reconnaissance des membres des forces de l’ordre, leur faible pouvoir d’achat et leurs « conditions de travail catastrophiques ». L’idée du rassemblement du 20 décembre est partie d’une page Facebook intitulée « le gyro bleu ». Apparue début décembre, celle-ci a été mystérieusement supprimée depuis du réseau social. Entre temps, une page « les gyros bleus » a été ouverte. Dans les faits, les policiers n’ont pas le droit de se mettre en grève. Ils sont autorisés à manifester et à s’exprimer, mais de façon très encadrée. Ils doivent suivre les mêmes règles que tout le monde : déclarer la manifestation auprès de la préfecture et préciser la date, l’heure, le parcours… Des impératifs ignorés par les « gyros bleus » à l’origine de l’appel du 20 décembre. D’autant que les sanctions sont parfois tranchées de manière opaque, jugent certains syndicats. Et il n’y a pas que les sanctions. (…) Après avoir fait parler d’eux, en 2016, avec des manifestations non autorisées de policiers, les responsables de l’association Mobilisation des policiers en colère ont ainsi été entendus à plusieurs reprises par l’IGPN, la police des polices. Guillaume Lebeau, par exemple, a été auditionné à trois reprises. Source.
PHOTO 1 Protesters wearing yellow vests (gilets jaunes) demonstrate in front of the Opera Garnier in Paris against rising costs of living blamed on high taxes on December 15, 2018. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
PHOTO 2 Mounted police units take security measures at the place de l'Opera in front of the Opera Garnier, in Paris on December 15, 2018, during a demonstration called by the yellow vest (gilet jaune) to protest against rising costs of living they blame on high taxes. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
PHOTO 1 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
PHOTO 2 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 2500, Compensation: -1/3. Flash: non
Le contraste est spectaculaire. À 9 heures ce matin, ce samedi 15 décembre 2018, quelques centaines de « gilets jaunes » seulement étaient réunis en haut des Champs-Elysées, aux abords de la place de l’Étoile. C’est pourtant le lieu de rassemblement emblématique de la mobilisation, chaque samedi, depuis le 17 novemre. La semaine passée, le 8 décembre, à la même heure, ils étaient déjà quelques milliers à former une marée jaune en haut de l’avenue. La semaine d’avant, le 1er décembre, c’est dès le matin que l’Arc de triomphe avait été pris d’assaut. Pour la première fois depuis le début du mouvement il y a un mois, on constatait samedi 15 décembre un réel et spectaculaire recul de la mobilisation sur la grande avenue parisienne. En nombre de manifestants (ils étaient moins de 3 000, selon le ministère de l’intérieur, 33 000 dans toute la France), comme en intensité. En début d’après-midi, on a observé quelques face-à-face tendus entre « gilets jaunes » et forces de l’ordre, avant l’usage de grenades lacrymogènes sur les Champs-Elysées – sans commune mesure avec les samedis précédents. Source.
« Gilets jaunes » : la police montée déployée à Paris
Extrait : 225 mots. Pour encadrer le mouvement des gilets jaunes à Paris ce samedi 15 décembre 2018, la brigade équestre de la Préfecture de Police de Paris a été appelée à sécuriser la capitale aux côtés d’autres sections des forces de l’ordre. Ces policiers et leurs chevaux impressionnent autant qu’ils intéressent touristes comme manifestants. Mais quel est leur rôle ? « Tout l’intérêt du dispositif qui a été mis en place par le préfet de police c’est de pouvoir aller, avec des forces de l’ordre, à tout endroit de la capitale où il y a un rassemblement », a déclaré sur l’antenne de BFMTV Johanna Primevert, porte-parole de la préfecture de police. Parmi ces forces de l’ordre, la brigade équestre de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, qui était positionnée samedi matin devant l’Opéra Garnier, où des gilets jaunes étaient rassemblés pacifiquement. « On avait besoin de beaucoup de monde, donc c’est 100 % de présence, tous les policiers sont rappelés, la brigade équestre également », explique la porte-parole. Cette unité équestre est particulièrement adaptée à la ville, parmi ses missions opérationnelles : la surveillance et la sécurisation de centres villes, de manifestations locales, des abords des établissements scolaires et également des Champs-Élysées, explique le site du ministère de l’Intérieur. Source.
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A burned car in Kleber avenue in Paris on December 2, 2018, a day after clashes during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs. Anti-government protesters torched dozens of cars and set fire to storefronts during daylong clashes with riot police across central Paris, as thousands took part in fresh "yellow vest" protests against high fuel taxes.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 1600, Compensation: -4/3. Flash: non
Après une journée de heurts et de violences entre certains « gilets jaunes » et forces de l’ordre, le bilan est lourd. De nombreux dégâts matériels sont visibles dans les rues de Paris, qui pourraient se chiffrer en dizaine de millions d’euros. Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés : du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de « gilets jaunes ». À midi, 27 carcasses de véhicules ont été enlevées a-t-on appris auprès de la Mairie de Paris. Il en reste encore de nombreuses dans la capitale. Au total, 60 à 80 carcasses de véhicules brûlés et cassés auraient été recensées dans la ville. Source.
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, s’est rendu avenue Klébert, à Paris, le dimanche 2 décembre 2018, à la rencontre des habitants et commerçants durement touchés par les heurts violents ayant opposé la veille autour de la place Charles-de-Gaulle forces de l’ordre et manifestants. Au lendemain de la mobilisation nationale des Gilets jaunes du 1er décembre, l’atmosphère reste tendue : alors qu’il se rendait également avenue Kléber pour constater les dégâts et rendre hommage aux forces de l’ordre, Emmanuel Macron, après avoir effectué une halte à l’Arc de Triomphe, a été accueilli par plusieurs dizaines de Gilets jaunes aux cris de « Macron démission », couvrant ainsi les quelques applaudissements de riverains adressés au locataire de l’Élysée. Emmanuel Macron convoque ce 2 décembre une réunion d’urgence à l’Élysée au lendemain des scènes de guérilla urbaine qui se sont produites à Paris, marquant une nouvelle escalade dans le conflit des Gilets jaunes. De son côté, la commission des Lois du Sénat a annoncé qu’elle entendrait les explications de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et de son secrétaire d’État Laurent Nunez, le 4 décembre.
Extrait : 305 mots. « Aucune cause ne justifie que l’Arc de Triomphe soit souillé », a dénoncé Emmanuel Macron dans un discours samedi 1er décembre 2018 en soirée en Argentine après le G20. Quelques heures plus tôt à Paris, le monument datant de 1836, situé dans le VIIIe arrondissement de la capitale, a été le théâtre de violences. Certains individus, en marge du mouvement des « gilets jaunes », n’ont pas hésité à taguer les piliers de ce symbole national. « Les gilets jaunes triompheront », « Macron démission », « augmenter le RSA », « Justice pour Adama », pouvait-on lire. Ce dimanche 2 décembre 2018 au matin, le président de la République s’est rendu place de l’Étoile. Il s’est recueilli devant la sépulture du Soldat inconnu autour de laquelle ont été perpétrées les violences. L’intérieur a également été saccagé. Car des individus sont parvenus à monter au sommet du monument. Sur leur chemin, ils ont détruit le matériel et mobilier des boutiques de souvenir, ainsi que plusieurs statues anciennes, dont ce moulage de 1899 d’une partie de la sculpture de François Rude Le départ des volontaires de 1792, autrement appelé La Marseillaise, qui représente Marianne. Peu connu, le musée situé à l’intérieur du bâtiment présente documents originaux, gravures, dessins, photos, maquettes sur la construction de l’Arc. Ainsi que des faits historiques, comme le retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840, la veillée funèbre de Victor Hugo le 29 mai 1885, le défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, l’hommage du général De Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré le 26 août 1944. Depuis ce dimanche matin, le Centre des monuments nationaux est à la tâche pour réparer les dégâts. Les tags extérieurs étaient en train d’être retirés en milieu de matinée. Exceptionnellement, le monument est fermé au public. (…) Source
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Demonstrators set fire to a builder’s hut during a protest of Yellow vests (Gilets jaunes) against rising oil prices and living costs near the Arc of Triomphe on the Champs Elysees in Paris, on November 24, 2018. Security forces in Paris fired tear gas and water cannon on November 24 to disperse protesters. Several thousand demonstrators, wearing high-visibility yellow jackets, had gathered on the avenue as part of protests which began on November 17, 2018.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35 mm f/4L IS USM; focale: 20 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 345 mots. Barricades incendiées, fumée noire, feux tricolores arrachés, pavés descellés, canons à eau… Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées a été le théâtre d’incidents violents lors de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris, le samedi 24 novembre 2018. Dès la matinée, des groupes de « gilets jaunes » ont convergé vers la capitale, pour beaucoup venant de banlieue ou de province sans trop savoir exactement où se rassembler. La manifestation n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, entouré de barrières et ceinturé de forces de l’ordre. De petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers l’avenue, barrée par des cordons de CRS et de gendarmes mobiles à partir du rond-point des Champs-Elysées jusqu’à la Concorde. « Macron démission », « Macron, rends le pognon » et Marseillaise répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier est dépassé par la marée jaune qui veut rallier la Concorde, décrétée zone interdite.(…) Les manifestants espèrent pouvoir s’approcher de l’Élysée en descendant la célèbre avenue, encore pleine de touristes et de badauds. Peine perdue. Au rond-point des Champs-Élysées, frontière infranchissable, le cordon policier tient cette fois. Mais la situation dégénère très vite : de jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact. Tirs de grenades lacrymogènes et jets des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectileS de toutes sortes: bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes. Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe. (…) En fin de matinée, le rond-point est évacué, petit à petit les manifestants refluent vers l’Arc-de-Triomphe. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle. Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché. Source : AFP.