French Finance and Economy Minister Bruno Le Maire (C) is speaking during a conference at the Salon des Entrepreneurs (Entrepreneurship fair) in Paris on February 7, 2019. Entrepreneurs' Fair Paris 2019 is a prominent and an international Fair related to different business services, one of the biggest entrepreneurship event in France. This event help the exhibitors to come together and showcase their most recent products and services along with increasing their visibility of the industry.
Prise de vue: Jeudi 7 février 2019, à 11 h 06. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM; focale: 55 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/2.8, ISO 1600, Compensation: -1. Flash: non
Résumé : 108 mots. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a déclaré jeudi 7 février 2019 vouloir la « transparence totale » après des révélations sur la convention de mécénat de Renault avec le château de Versailles, qui aurait pu bénéficier personnellement à son ex-PDG Carlos Ghosn pour l’organisation de son mariage. « L’audit sur Renault a commencé, il commence à donner des résultats, je l’ai commandé personnellement », a-t-il dit. Le constructeur français a annoncé jeudi avoir découvert qu’une contrepartie de 50.000 euros, dans le cadre de sa convention de mécénat avec le château de Versailles, avait été affectée au bénéfice personnel de Carlos Ghosn.
Jordan Bardella (C), French far-right Rassemblement National (RN) party front runner candiJeudi 7 février 2019 for the upcoming European election visits the Salon des Entrepreneurs (Entrepreneurship fair) in Paris on February 7, 2019. Entrepreneurs' Fair Paris 2019 is a prominent and an international Fair related to different business services, one of the biggest entrepreneurship event in France. This event help the exhibitors to come together and showcase their most recent products and services along with increasing their visibility of the industry.
Prise de vue: Jeudi 7 février 2019, à 14 h 45. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 28 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/5.6, ISO 10000, Compensation: -8/3. Flash: non
Résumé : 107 mots. Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes, s'est exprimé, en marge d’une visite au Salon des entrepreneurs, après le rappel par la France de son ambassadeur en Italie. « Depuis l’élection de Matteo Salvini et de la Ligue, Emmanuel Macron s’est comporté en insulteur public numéro un, lorsqu’il a parlé de lèpre nationaliste et qu’il a pris à partie régulièrement nos amis du gouvernement italien qui ont été élus de manière démocratique », a affirmé le jeune candidat, âgé de 23 ans, dont c’était la première sortie publique de campagne sans la présidente du RN, Marine Le Pen.
Deux ans après sa dernière manifestation d’envergure, le collectif La Manif pour tous avait appelé à défiler dans les rues de Paris, le dimanche 16 octobre 2016. Comme lors des précédents rassemblements, les estimations de la participation ont été très divergentes. Selon la préfecture de police, entre 23 000 et 24 000 personnes ont marché de la porte Dauphine au Trocadéro. Les organisateurs en ont annoncé quant à eux au moins 200 000. En 2012 et 2013, des rassemblements similaires avaient réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, suivis d’un net essoufflement après le passage de la loi en mai 2013. En 2014, l’écart d’estimations était encore flagrant, de 70 000 pour la police à 500 000 pour les organisateurs. Le mot d’ordre de la manif ? « Ne plus subir », réclamer l’abrogation de la loi Taubira qui autorisait le mariage pour les homosexuels et crier son hostilité à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA), interdite en France. Le mouvement met aussi l’accent sur le thème de la filiation et espère que le contexte politique actuel en France favorisera la mobilisation. Dans le cortège, la foule était largement composée de familles et les couleurs étaient celles du drapeau tricolore et le rose et bleu.
Participants waves flags as they take part in a demonstration organised by the movement ‘La Manif pour tous’ against what are seen as ‘new offensives against the family and education’, in Paris on October 16, 2016.
Marion Maréchal-Le Pen sur le Mariage pour tous : « Il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre »
Présente le 16 octobre 2016 au défilé parisien de la Manif pour tous, la députée FN s’est fait le relais des craintes des manifestants sur la GPA et la PMA. Pour ce rassemblement, l’organisation pouvait compter sur la présence de plusieurs politiques, parmi lesquels Marion Maréchal-Le Pen (FN), qui a rappelé sa volonté d’abroger la loi Taubira. « Nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi (…) Ces thématiques n’ont jamais véritablement quitté le débat », juge la députée du Vaucluse, au micro d’Europe 1. « Et même si nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel, il s’agit aussi de traiter le sujet des mères porteuses et de la PMA ‘sans père’ et donc à ce titre, il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre, sans parler de toutes les attaques fiscales à répétition que le gouvernement a menées contre les familles durant ce mandat ». PMA « sans père » et GPA sont ainsi vues comme des avatars de la loi Taubira. Quand bien même le gouvernement s’est opposé à de multiples reprises au recours aux mères porteuses. Et que la gauche n’a pas encore autorisé la PMA pour les couples de lesbiennes.
French far-right Front national MP Marion Maréchal Le Pen gives a speech during a protest organized by La Manif pour tous in Paris on October 16, 2016.
C’est à l’Equinoxe, dans le XVe arrondissement de Paris que La Manif pour tous avait choisi d’organiser son dernier meeting de campagne, samedi 28 novembre 2015. Sous le hashtag #QPPR, (Questions pour un président de région), les candidats à la présidence de la région étaient invités à expliquer leurs positions sur la famille. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France, DLF), Valérie Pécresse (Les Républicains) et Wallerand de Saint-Just (Front national) ont répondu présents pour la région Ile-de-France, les autres candidats ayant décliné l’invitation. Face à ses adversaires du Front national et de Debout la France, Valérie Pécresse a pu faire valoir son expérience : quatre années au ministère de l’Enseignement supérieur et de nombreux engagements sur le thème du harcèlement, du mariage forcé ou de la maltraitance des enfants ont fait d’elle une candidate crédible pour défendre les droits de l’enfant. « Ma politique régionale sera une politique familiale », a-t-elle déclaré avant de présenter les principales mesures de son programme à destination des jeunes : égalité des subventions dans l’enseignement public et l’enseignement privé, « lycée sans drogue », renforcement du système d’orientation, facilités d’accès au stage en entreprise, gratuité du code de la route, rétablissement de la bourse au mérite. Et, par-dessus tout, son cheval de bataille: la lutte contre le gaspillage des financements octroyés aux associations n’ayant pas vocation à agir directement sur la région. Pas de subventions, donc, pour les organismes luttant pour « l’indifférenciation des sexes » et promouvant la théorie du genre. L’argument saura convaincre l’assemblée.
Ile-de-France opposition chief candidate Valérie Pécresse gives a speech during a political meeting with Manif pour tous group on November 28, 2015 in Paris.
Données techniques de cette photo : Ouverture: ƒ/8 Appareil photo: Canon EOS-1D Mark III Prise de vue: 5 octobre 2014 Focale: 155 mm ISO: 400 Vitesse d’obturation: 1/400 s
Entre 70.000, selon la Police, et 500.000 personnes, selon les organisateurs, ont battu le pavé, le 5 octobre 2014, dans les rues de Paris, pour demander l’abrogation de la loi Taubira autorisant le mariage entre personnes du même sexe et pour affirmer leur refus de la PMA et la GPA, techniques médicales permettant respectivement aux couples de femmes et d’hommes de devenir parents. Une délégation du Front national a rejoint la fin de la manifestation, devant la tour Montparnasse, avec la députée Marion Maréchal-Le Pen, le nouveau sénateur Stéphane Ravier, les députés européens Marie-Christine Arnautu et Aymeric Chauprade.
Alors que le premier mariage entre deux hommes venait d’avoir lieu en France quelques heures auparavant, quelques dizaines d’opposants à la nouvelle loi autorisant le mariage pour tous se sont donné rendez-vous le 29 mai 2013 devant le théâtre des Champs-Elysées. Un théâtre qui fêtait le centenaire de sa création, et où étaient attendus notamment Valérie Trierweiler, compagne du Président de la République, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture.
Après avoir clamé leur désaccord à l’arrivée des personnalités, les manifestants ont été interpellés pour certains d’entre eux, ou poursuivis pour ceux qui s’enfuyaient.
Des dizaines de milliers d’opposants au mariage homosexuel ont défilé dans les rues de Paris, le dimanche 26 mai 2013, jour de Fête des mères, pour une manifestation sous haute surveillance. Les opposants au mariage homosexuel ont voulu faire une nouvelle démonstration de force, huit jours après la promulgation de la loi. Selon la préfecture de police, la manifestation, emmenée sur trois cortèges par le collectif La manif pour tous, a rassemblé quelque 150.000 personnes (plus d'un million selon les organisateurs), soit deux fois moins que lors de la dernière manifestation nationale du 24 mars. En fin de journée, les manifestants ont convergé vers l’esplanade des Invalides, où une grande foule s’était rassemblée. Apportant leur soutien, plusieurs élus de l’UMP et du Front national ont pris part au défilé.
Ce dimanche 21 avril 2013 à Paris, à deux jours du vote du texte en deuxième lecture à l’Assemblée, 45.000 opposants au projet de loi Taubira selon la police – 270.000 selon les organisateurs – ont une nouvelle fois répondu présents à l’appel du collectif Manif pour tous. Pour un défilé qui a pris un ton très critique envers François Hollande. Sous un ciel bleu sans nuages, le cortège s’est ébranlé, en début d’après-midi, de la place Denfert-Rochereau, direction l’esplanade des Invalides. La Marseillaise a retenti régulièrement. À l’instar d’une reprise, érigée en hymne du défilé, du célèbre titre d’Edith Piaf « Non, je ne regrette rien », devenu « Non, on ne lâchera rien ».
Silencieux, les Veilleurs font pourtant grand bruit. Depuis que ce mouvement est né, le 16 avril dernier, en marge de la Manif pour tous, il ne cesse de grandir avec de plus en plus de participants à Paris mais aussi en province, Lyon, Toulouse, Rennes, Toulon, Nantes… À la grande surprise de ses instigateurs, Axel et Alix, ce groupe d’amis qui appelle à la révolution calme des consciences, par l’art et la culture, à « l’élévation de l’esprit sur la force, l’arme des faibles », pour regagner la liberté confisquée par une société « auto-normée ». À coups de lectures de grands auteurs, de poètes, de philosophes, d’échanges et de méditations, ces Veilleurs improvisent des soirées de « résistance non violente » sur des sites déterminés au dernier instant, en marge des manifestations contre le mariage homosexuel. L’avant dernière veillée, samedi 20 avril 2013, avenue de Breteuil à Paris, a réuni 500 jeunes. C’était la cinquième. Le dimanche 21 avril, ils étaient cette fois quelque 1.500, selon Axel, le jeune homme qui préside à « la spontanéité » de ces veillées.
Alors que les opposants au mariage pour tous se rassemblaient le mercredi 17 avril 2013 en soirée, près du métro Sèvres-Babylone, à Paris, des partisans du projet de loi se sont manifesté à proximité, entraînant une bousculade entre manifestants, contre-manifestants et forces de l’ordre. Celles-ci ont repoussé les contre-manifestants, avant de les bloquer dans l’immeuble de Sciences Po à l’intérieur duquel ils s’étaient réfugiés.
La mobilisation ne faiblit pas, un mois après l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Les opposants au mariage pour tous se sont rassemblés, dimanche 24 mars à Paris, pour demander une nouvelle fois le retrait du texte. Ils étaient près de 300.000 selon les chiffres de la police. Les organisateurs, eux, revendiquent 1,4 million de participants, soit 400.000 de plus que lors d’un précédent rassemblement, le 13 janvier 2013. Alors que le projet de loi sera examiné au Sénat – et vraisemblablement voté – à partir du 4 avril, les organisateurs ont qualifié cette manifestation de « grande armée qui se lève », en référence à l’avenue du même nom qui remonte vers la place de l’Étoile, où avait lieu le rassemblement. Drapeaux au vent, bleu outremer, fuchsia, blancs, les manifestants ont été encadrés par quelque 8.000 bénévoles, reconnaissables à leur T-shirt jaune ou rouge, pour assurer accueil et sécurité.
Dimanche 24 mars 2013, des opposants au « mariage pour tous » – entre 300.000 selon la police et 1,4 million selon les organisateurs – s’étaient donné rendez-vous avenue de la Grande-Armée à Paris afin de manifester contre le projet de loi Taubira. Frigide Barjot, porte-parole de l’association « La Manif pour tous », est arrivée tôt au pied de la grande scène installée pour la circonstance, alors que l’avenue s’était déjà considérablement remplie de manifestants.
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Des milliers de personnes ont défilé, dimanche 27 janvier 2013 à Paris pour défendre le projet de loi sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Étaient notamment présents le maire de Paris Bertrand Delanoë, la ministre du Logement Cécile Duflot, le premier secrétaire du PS Harlem Désir, Pierre Laurent (PCF), Jean-Luc Mélenchon (PG), l’ex-ministre socialiste Jack Lang, l’ex-ministre UMP Roselyne Bachelot, l’ex porte-parole du NPA, Olivier Besancenot, ou encore l’homme d’affaires Pierre Bergé, à l’origine d’une soirée people dimanche soir au Théâtre du Rond-Point pour soutenir le projet de loi.
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La « manif contre le mariage pour tous », un test pour François Hollande ? C’est ainsi que la voit Jean-François Copé, président de l’UMP, présent à la manifestation contre le mariage homosexuel organisée à Paris dimanche 13 janvier 2013. « Ça a valeur de test pour François Hollande parce que là on voit très clairement qu’il y a en France des millions de Français qui sont probablement préoccupés par cette réforme », a-t-il dit avant de prendre place dans le cortège. « C’est un projet qui divise », a-t-il ajouté.
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Alors que François Fillon ou encore Alain Juppé ont préféré s’abstenir de manifester contre le mariage pour tous, le 13 janvier 2013 à Paris, d’autres élus de l’UMP ont défilé à partir des Gobelins. Le président de l’UMP, Jean-François Copé, mais aussi Christian Jacob, président du groupe à l’Assemblée nationale, les anciens ministres Patrick Ollier et Laurent Wauquiez et l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant.
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Christine Boutin, la présidente du Parti Démocrate, farouche opposante au mariage pour tous, était présente en tête du défilé parti des Gobelins le dimanche 13 janvier 2013 pour manifester contre le mariage pour tous.