Retired from all over France demonstrate in Paris on December 02, 2021, as part of a nation-wide day of demonstrations called by nine trade unions to ask for higher pensions and for the reinstatement of the Old Age Law. In 2022, the revaluation of basic pensions in France will reach 1.1%, insufficient according to demonstrators compared to the increase in prices.
Prise de vue: Jeudi 2 décembre 2021, à 13 h 07. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/8, ISO 250, Compensation: -1/3. Flash: non
Extrait : 88 mots. Plusieurs milliers de personnes âgées ont défilé jeudi 2 décembre 2021 à Paris pour demander une revalorisation immédiate des pensions de retraite de 300 euros. Déjà dans la rue pour exprimer leur mécontentement il y a deux mois, ces manifestants ont une nouvelle fois répondu à l’appel de neuf syndicats (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires) et associations (FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires), entre Denfert-Rochereau et Invalides. Depuis 2014, les retraités ont perdu entre 10 et 12% de pouvoir d’achat, estiment ces organisations. suite »
French CGT trade union General Secretary Philippe Martinez (C) joins a protest during a day of action to highlight the current economic and cultural difficulties being experienced across France as the coronavirus (Covid-19) pandemic continues on February 4, 2021, in Paris.
Prise de vue: Jeudi 4 février 2021, à 13 h 58. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 35 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/8, ISO 320, Compensation: -2/3. Flash: non
« Ce jeudi, nous affirmons, aux niveaux national et interprofessionnel, qu’il est impossible de mettre de côté les luttes actuelles pour l’emploi et l’amélioration des conditions de travail au nom d’une pseudo-unité nationale contre le Covid-19 », résumait dans L’Humanité le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez le 4 février 2021. « Bruno Le Maire nous dit que ce n’est pas le moment de faire un printemps social. Au contraire », ajoutait-il. Étudiants, énergéticiens, enseignants, soignants, intermittents du spectacle, de nombreuses professions se sont retrouvées jeudi sur ce mot d’ordre. La manifestation parisienne, forte de 20.000 participants selon la CGT, s’est ébranlée vers 14 h 30 de la place de la République en direction de celle de la Nation, derrière une banderole proclamant « emplois, salaires, temps de travail, retraites… relançons le social ». En tête du cortège, alors que 165 initiatives étaient recensées dans toute la France, M. Martinez a expliqué que des salariés craignaient de descendre dans la rue « parce qu’il y a le contexte sanitaire », mais « ce n’est pas pour ça que la colère et les mobilisations ne sont pas à la hauteur ». Source.
CRS riot policemen stand in front of protesters during a demonstration in Paris, on January 9, 2020, on the 36th day of a nationwide multi-sector strike against French government's pensions overhaul.
Prise de vue: Jeudi 9 janvier 2020, à 13 h 50. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 12800. Flash: non
Des centaines de milliers de personnes ont battu le pavé partout en France le jeudi 9 janvier 2020 pour la quatrième journée de manifestations contre la réforme des retraites, après plus d’un mois de conflit entre syndicats et exécutif. Au 36e jour de grève, 370.000 personnes selon la CGT ont ainsi défilé jeudi après-midi à Paris entre République et Saint-Augustin. Lors de la précédente mobilisation, le 17 décembre, la CGT avait comptabilisé 350.000 manifestants dans la capitale et le ministère de l’Intérieur 76.000. Le 5 décembre, ils étaient 250.000 selon la CGT, 65.000 pour le ministère de l’Intérieur. Derrière la banderole de tête de l’intersyndicale (“Retraite par points : tous perdants ! Retraite à 60 ans : tous gagnants ! Macron retire ton plan “), Philippe Martinez (CGT) a dénoncé “l’attitude provocatrice” du gouvernement et émis “des doutes” sur la volonté de ce dernier de “discuter”. À ses côtés, Yves Veyrier (FO) ou encore François Hommeril (CFE-CGC). Ailleurs en France, près de 280.000 personnes ont manifesté dans plus de 80 villes, selon un calcul de l’AFP à partir des chiffres donnés par la police ou les préfectures, un nombre qui atteignait 800.000 selon les chiffres syndicaux.
General secretary of French Union Force Ouvriere (FO) Yves Veyrier (R) spaks with CGT union leader Philippe Martinez (L) during a demonstration at the place de la Republique, in Paris, on December 17, 2019, to protest against French government's plan to overhaul the country's retirement system, as part of a national general strike due to a pensions overhaul that has sparked a crippling transport strike.
Prise de vue: Mardi 17 décembre 2019, à 13 h 02. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 115 mm. Exposition: Auto, priorité à la vitesse, 1/400 sec, f/4, ISO 500. Flash: non
Résumé : 165 mots. Les syndicats à l’origine de la mobilisation contre la réforme des retraites ont décidé ce mardi 17 décembre 2019 la poursuite du mouvement par des « actions locales le 19 et jusque fin décembre » et l’absence de trêve « jusqu’au retrait » du projet du gouvernement, selon leur communiqué commun lu à l’issue d’une intersyndicale. « C’est un ultimatum », a commenté à l’issue de plus de trois heures de réunion Benoît Teste (FSU), pour qui « ce n’était pas complètement mûr pour fixer une nouvelle date de mobilisation nationale dès ce soir ». La journée d’action de mardi, la troisième depuis le 5 décembre contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, marquée dans toute la France par grèves et manifestations, a jeté dans la rue 1,8 million de personnes selon la CGT, 615.000 selon le ministère de l’Intérieur. Pour la première fois depuis le début du mouvement, l’ensemble des syndicats, dont la CFDT, avait appelé à manifester. Source.
CGT union leader Philippe Martinez (C) walks behind a banner during a demonstration on December 10, 2019 in Paris as part of the sixth day of a strike of public transport operators SNCF and RATP employees over French government's plan to overhaul the country's retirement system. Unions have vowed to keep up the fight over the reforms, which are set to be finalised and published on December 11.
Prise de vue: Mardi 10 décembre 2019, à 15 h 12. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 280 mm. Exposition: Auto, priorité à la vitesse, 1/800 sec, f/4.5, ISO 1600. Flash: non
Résumé : 138 mots. Il y a au moins un point sur lequel tout le monde est d’accord. Les manifestants étaient moins nombreux, ce mardi 10 décembre 2019, dans les rues du pays, pour dire leur opposition à la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron. La CGT a compté 885 000 manifestants en France, contre 1,5 million le jeudi 5 décembre, date du coup d’envoi de la mobilisation contre le projet gouvernemental. La baisse du nombre de manifestants a été observée dans toute la France, à Lyon, Marseille, Toulouse, ou Bordeaux, et dans l’Ouest. Le Premier ministre doit s’exprimer, ce mercredi, à midi, au Conseil économique, social et environnemental, pour détailler les contours d’une réforme jugée floue de gauche à droite et présenter une feuille de route qu’il commentera au 20 h de TF1. Source.
The CGT union railway workers gather in front of a banner "Let's demand the reopening of SNCF stations and ticket offices" as they take part in a demonstration of employees of the state-owned rail operator SNCF called by CG union on November 5, 2019 in front of the Gare du Nord in Paris to defend SNCF's internal public service, denounce their living and working conditions, closing lines and ticket counters.
Prise de vue: Mardi 5 novembre 2019, à 13 h 46. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 1250, Compensation: -2/3. Flash: non
Résumé : 202 mots. À l’appel de la CGT, des cheminots se sont donné rendez-vous le 5 novembre 2019 après midi devant la Gare du Nord, à Paris, pour dénoncer d’incessantes réorganisations au sein de la SNCF, les suppressions d’emplois, les mobilités contraintes, l’ultra polyvalence et la précarisation. Les syndicats CGT-cheminots, l’Unsa-ferrovière et SUD-Rail ont annoncé un mouvement de grève le 5 décembre prochain contre la réforme des retraites, qui prévoit l’instauration d’un système "universel" par points et menace le régime spécial de la SNCF. La CGT attend que la direction de la SNCF et le gouvernement "fasse des concessions importantes". Comme le report de "la suppression du statut", un "geste fort", selon Laurent Brun. "On va attendre que nos instances se réunissent les 7 et 8 novembre et décident. Le vendredi 1er novembre, Jean-Pierre Farandou a succédé à Guillaume Pepy, en devenant le 17e président de la SNCF. "Il faut qu’il gèle les restructurations en cours, par exemple la suppression des personnels dans les gares et dans les trains, ou encore la réorganisation des établissements par activité", a déclaré Laurent Brun. La CGT n’a pas rencontré le nouveau président de la SNCF. Source.
Protesters walk along the Seine river during a rally against medias in the French capital Paris, on the 24th consecutive Saturday of demonstrations called by the 'Yellow Vest' (gilets jaunes) anti-government movement on April 27, 2019. Demonstrators are expected to protest on French city streets again for a 24th consecutive week of nationwide protest against the French President's policies and his top-down style of governing, high cost of living, government tax reforms and for more "social and economic justice." France's finance minister promised on April 26, 2019, that some 15 million households would benefit from tax cuts announced by President Emmanuel Macron, but the move did little to calm tempers among "yellow vest" protesters.
Prise de vue: Samedi 27 avril 2019, à 12 h 11. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/400 sec, f/8, ISO 100, Compensation: -2/3. Flash: non
C’est l’un des chiffres les plus bas depuis le début du mouvement social en novembre 2018. Pour leur 24e journée de mobilisation, organisée samedi 27 avril, 48 heures après les annonces d’Emmanuel Macron en réponse à la crise sociale et quatre jours avant le défilé du 1er-Mai, 23 600 « gilets jaunes » ont manifesté dans toute la France, dont 2 600 à Paris, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Les « gilets jaunes » ont pour leur part comptabilisé « 60 132 manifestants minimum », selon un décompte provisoire. La semaine précédente, le 20 avril, le ministère avait comptabilisé 27 900 manifestants, dont 9 000 dans la capitale. Il faut remonter au 6 avril pour obtenir le chiffre le plus bas : 22 300 personnes s’étaient alors mobilisées. Environ 2 000 « gilets jaunes » étaient présents à Paris pour opposer une « riposte générale » au gouvernement et au Medef, auxquels se sont mêlés 3 500 gilets rouges de la CGT. De leur côté, environ 600 « gilets jaunes » ont manifesté devant le siège de plusieurs grands médias, pour réclamer « un traitement médiatique impartial » de leur mouvement social. Selon la préfecture de police de Paris, 8 920 contrôles préventifs ont été effectués et 11 personnes ont été interpellées dans la capitale. Source : www.francetvinfo.fr
Demonstrators walk in the rue de Rivoli during a 'Day of strikes' called by the France's General Confederation of Labour (CGT) French worker's union in the French capital Paris on February 5, 2019.
Prise de vue: Mardi 5 février 2019, à 15 h 48. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 245 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 400, Compensation: -1/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 260 mots. Quelque 30.000 personnes, dont de nombreux « gilets jaunes », ont manifesté mardi à Paris pour l’augmentation du pouvoir d’achat et la justice fiscale à l’appel notamment de la CGT, selon le comptage de ce syndicat, la préfecture de police dénombrant de son côté 18.000 manifestants. Le cabinet Occurrence, mandaté par un collectif de médias dont l’AFP, a pour sa part comptabilisé 14.000 participants à ce défilé entre l’Hôtel-de-ville et la Concorde. Lors de sa dernière mobilisation dans la capitale, le 14 décembre, la CGT avait dénombré 15.000 manifestants dans la capitale. « Aujourd’hui c’est un succès qui en appelle d’autres », s’est réjoui le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, voyant dans la fermeture de la Tour Eiffel, dont les salariés ont répondu à l’appel à la grève du syndicat, le symbole « d’une journée de réussite ». « À part la couleur des gilets je ne vois pas beaucoup de différences », a ajouté le responsable syndical. En novembre pourtant, il avait refusé tout lien avec le mouvement des « gilets jaunes » à cause de son discours anti-fiscal et des risques de récupération par l’extrême droite. Il a révisé son discours lorsque les revendications des « gilets jaunes » se sont élargies à la hausse du Smic, la « justice fiscale » ou davantage de services publics. À côté de la CGT, appelaient également à manifester Solidaires, le NPA, le PCF, la France insoumise, Attac, des organisations de jeunesse comme l’Unef, l’UNL ou la Jeunesse ouvrière.
Source : www.europe1.fr, le lien à la fin de l'article complet.
Protesters walk in the streets of Versailles, outside Paris, on January 21, 2019, during a rally called by the General Confederation of Labour (Confederation generale du travail - CGT) trade union, near the Palace of Versailles where French President Emmanuel Macron is hosting 150 international business leaders in hopes of producing support for his agenda as yellow vest protesters keep up their demonstrations to his government's economic policies. The CEOs or top executives of Microsoft, Uber, General Electric, Procter & Gamble and Coca-Cola are among those expected at the evening event, where Macron wants to promote tax changes and other measures intended to attract foreign investors.
Prise de vue: Lundi 21 janvier 2019, à 10 h 51 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale:16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/7.1, ISO 200, Compensation: +2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 183 mots. Pas de forum de Davos pour Emmanuel Macron cette année. En revanche, le chef de l"État réunissait 150 patrons à Versailles ce 21 janvier 2019 à partir de 13 h pour le sommet « Choose France », consacré à l’attractivité française. Cette édition diffère quelque peu de celle de l’an dernier, lors de laquelle 140 dirieants de grands groupes internationaux étaient venus dîner dans les salons de Versailles, apportant quelques annonces d’investissements en France. Cette fois, l’objectif était de montrer en exemple des entreprises ayant bénéficié d’investissements étrangers, souligne la présidence. Selon le programme de la journée, les patrons sont arrivés à Versailles à 13 h et les rencontres bilatérales ont eu lieu de 15 h à 18 h, avant un dîner dans l’ancien château royal en présence du président français à partir de 20 h. Dans la lignée du mouvement des Gilets jaunes et du mal-être social qui traverse le territoire français, la Confédération générale du travail d’Ile-de-France a pour sa part lancé un appel à manifester à partir de 10 h, à la gare RER de Versailles Chantier. Source : francais.rt.com, lien à la fin de l'article complet.
CGT Union general secretary Philippe Martinez (C) takes part in a demonstration to call for politcal measures against high living costs, on December 14, 2018 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 98 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 213 mots. Bousculée par le mouvement des « gilets jaunes » et dans les urnes, la CGT tentait de reprendre la main, vendredi 14 décembre 2018, sur une « légitime colère » avec « une journée d’action » pour réclamer des hausses de salaires, dans la foulée des concessions de l’exécutif. (…) La CGT, qui a perdu le titre symbolique de premier syndicat de France – tous secteurs confondus – au profit de la CFDT après les élections dans la fonction publique, a décidé seule de cette journée interprofessionnelle. Mais d’autres organisations comme la FSU, premier syndicat dans l’Éducation nationale, et Solidaires se sont jointes au mouvement. Des unions départementales de FO étaient également présentes dans les cortèges, celui de Paris partant de la place de la République. (…) De longues semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes, Philippe Martinez semble avoir changé d’avis à leur sujet. Alors que les manifestants se préparent à un « Acte V » ce samedi, le secrétaire général de la CGT a estimé ce vendredi 14 décembre sur BFMTV qu’il « faut des convergences » entre son syndicat et les Gilets jaunes. Un mouvement dont il se tenait pourtant à distance, expliquant qu’il y avait parmi eux « des éléments d’extrême-droite ».
General Secretary of French workers' union CGT rail federation Laurent Brun (center), with French CFDT trade union leader Didier Aubert (left) and representative of the SUD Rail union Bruno Poncet (right), adresses protesters during a gathering of employees of the state-owned rail operator SNCF called by CGT, Unsa, SUD, and CFDT unions on May 3, 2018 in front of the Ecole Militaire (Military Academy) in Paris, near Eiffel Tower. French rail workers will begin on May 3 and May 4, 2018, their two-day strike over planned reforms.
EXTRAIT : 170 mots. Plusieurs centaines de cheminots étaient réunis jeudi 3 mai 2018 après-midi à Paris pour montrer au Premier ministre Édouard Philippe qu’ils « ne faiblissent pas », quatre jours avant d’être reçus à Matignon. Les fédérations CGT, Unsa, SUD, CFDT et FO avaient en effet appelé à des rassemblements devant l’École militaire à Paris et devant les préfectures en régions. Plusieurs centaines de manifestants — cheminots, étudiants, enseignants, électriciens, gaziers, postiers… — étaient présents au rendez-vous parisien, animé par des pétards, des fumigènes et de la musique. Un faux chèque d’un million d’euros a été remis symboliquement aux fédérations de cheminots par Jean-Marc Salmon, sociologue à l’origine de la cagnotte de soutien lancée par une trentaine d’artistes et intellectuels. « Votre grève soulève de grands espoirs dans le pays », a-t-il assuré au micro face aux manifestants qui l’ont applaudi. La cagnotte, dont le montant avoisinait les 975.000 euros jeudi, a été « prolongée jusqu’au 7 juin », a-t-il précisé l’AFP.
Anti-riot policemen in front of protestors during a demonstration on the sidelines of a march for the annual May Day workers’ rally in Paris on May 1, 2018. Police in Paris have used water cannons to break up a tumultuous rally amid May Day demonstrations as masked protesters have been throwing smoke bombs and setting vehicles on fire in the French capital.
EXTRAIT : 178 mots. En ce 1er-Mai 2018, les syndicats ont défilé en ordre dispersé. Les manifestations ont réuni 143 500 personnes en France selon le ministère de l’Intérieur et 210 000 personnes, selon la CGT. Partie vers 15 h, la manifestation parisienne a très rapidement changé de tournure, bloquée par quelque « 1 200 black blocs » recensés par la préfecture de police, sur les 14 500 personnes venues hors cortège syndical, une configuration inédite selon une source proche du dossier. Face aux affrontements et dégradations, les forces de l’ordre ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes et deux lanceurs d’eau. De nombreuses dégradations ont été commises par les militants encagoulés. (…) Près de 200 « black blocs » ont été interpellés, selon la préfecture de police, qui a également mentionné six autres interpellations, pour port d’arme prohibé ou jets de projectiles. Le président de la République Emmanuel Macron a condamné, sur Twitter, « avec une absolue fermeté les violences » qui ont « dévoyé les cortèges du 1er mai ». (…) Le Premier ministre, Édouard Philippe, a également condamné dans un communiqué ces violences…
French workers union CGT general secretary Philippe Martinez (center) takes part in a demonstration on April 19, 2018 in Paris, as part of a multi branch day of protest called by French unions CGT and Solidaires against French President’s reforms amid a rail strike and spreading student sit-ins in Paris, France on April 19, 2018.
La CGT voulait faire de ce 19 avril 2018 la journée de toutes les contestations. La CGT a appelé les différents secteurs à se réunir contre le gouvernement, comme les infirmiers ou les salariés de Carrefour, actuellement en pleine restructuration. Des étudiants ont également rejoint le cortège pour protester contre ce qu’ils considèrent être de la sélection à l’université. Quant aux retraités, c’est la mise en place d’un régime unique pour tout le monde qui les inquiète. Au total, 15 300 personnes protestaient aujourd’hui à Paris. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, espère une plus vaste mobilisation à l’avenir. Mais les syndicats sont déjà divisés pour le 1er mai. Force ouvrière et CFDT indiquent ce jeudi qu’ils ne seront pas au côté de la CGT pour la fête du Travail. Le front syndical reste à construire.
Employees of the Parisian metro company RATP members of French CGT union gather at the compagny headquarters in Paris, on April 19, 2018, during a demonstration by railway operators unions to demand better wages and improved working conditions for employees. The demonstration was a part of a multi branch day of protest called by French unions CGT and Solidaires against French President's policies amid a rail strike and spreading student sit-ins.
Va-t-on assister à une convergence des luttes entre la RATP et la SNCF ?
Au lendemain du vote écrasant des députés en faveur du projet de réforme de la SNCF que porte le gouvernement, c’est en tout cas l’ambition de la CGT. Premier syndicat représentatif au sein de l’opérateur historique du métro parisien, la CGT RATP a en effet déposé un préavis de grève « du mercredi 18 avril 2018 22 h 00 au samedi 21 avril 7 h 00 », à l’occasion de la journée de mobilisation interprofessionnelle à l’appel de la CGT et de Solidaires. Parallèlement, la centrale dirigée par Philippe Martinez mobilise tous azimuts. Ainsi, sa fédération Mines-énergies a-t-elle annoncé des coupures d’électricité ciblées dans les jours à venir. « Des assemblées générales seront organisées pour que les agents puissent décider collectivement des suites à donner au mouvement social », précise le communiqué de la confédération qui avait prévu un rassemblement devant le siège de la RATP, le jeudi 18 avril à 10 h 30 avant de rejoindre la manifestation des cheminots qui partait à 14 h de la gare Montparnasse pour rejoindre la place d’Italie.
Striking students hang a banner reading « Students, let us to derail the government with the railworkers » at the gate of Tolbiac campus in Paris on April 13, 2018 during a joint demonstration of students, railworkersl, post office workers and health workers to protest against planned reforms of the French government on April 13, 2018 in Paris.
Plusieurs centaines de cheminots, étudiants, personnels de santé et postiers ont manifesté vendredi 13 avril 2018 après-midi dans le 13e arrondissement de Paris pour protester notamment contre la réforme ferroviaire, Parcoursup et les suppressions d’emploi dans les hôpitaux publics parisiens. Sous le soleil, les manifestants ont défilé sans incident du métro Tolbiac à la gare d’Austerlitz. Cheminots, étudiants et postiers ont reçu le renfort de manifestants de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) devant la Pitié-Salpêtrière, les cheminots en tête du défilé brandissant des drapeaux de SUD-Rail et de la CGT-Cheminots. Les postiers protestaient contre le licenciement, validé par la ministre du Travail Muriel Pénicaud, d’un militant SUD-PTT, Gaël Quirante.
Cette manifestation intervient au troisième épisode d’une grève qui perturbait encore fortement le trafic ferroviaire vendredi, et au lendemain des déclarations d’Emmanuel Macron exprimant sa volonté d’ « aller au bout » d’une réforme « indispensable ».