France’s far-right Front National (FN) party founder and former leader Jean-Marie Le Pen (center) attends the annual rally in honor of Jeanne d’Arc (Joan of Arc) at the Place des Pyramides in Paris on May 1, 2018. Jean-Marie Le Pen, the firebrand co-founder of France’s far-right National Front who was eventually kicked out of the party by his daughter, confirmed he was now a member of the Alliance for Peace and Freedom (APF), a grouping of European far-right parties, which said the octogenarian had joined on March 22, 2018.
EXTRAIT : 195 mots. Jean-Marie Le Pen, s’est rendu le mardi 1er mai 2018 au matin au pied de la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides, à Paris, entouré d’environ deux cents fidèles, où il a déploré « qu’il n’y ait plus le grand défilé populaire » supprimé par le FN. Le fondateur du parti d’extrême droite, qui fêtera ses 90 ans en juin, a déposé une gerbe de roses blanches, barrée de l’inscription « Fidélité à Jeanne », au pied de la statue, avant de se recueillir un instant. Sans estrade ni micro, Jean-Marie Le Pen n’a cette année prononcé aucun discours, alors que l’hommage à Jeanne d’Arc, chaque 1er mai, était autrefois l’un des événements annuels les plus importants du parti, réunissant plusieurs milliers de partisans. (…) Exclu du Front national, Jean-Marie Le Pen en a également perdu la présidence d’honneur en mars dernier, lorsque sa fille Marine a supprimé cette fonction honorifique des nouveaux statuts du parti. L’héritière du parti d’extrême droite était pour sa part au même moment à Cannes, puis à Nice, également pour rendre hommage à la Pucelle d’Orléans…
Leftist La France Insoumise (LFI) party leader Jean-Luc Melenchon (CR), MP Clementine Autain (CR), MP Danielle Obono, MP Adrien Quatennens and MP Alexis Corbiere (CR) are prevented by other demonstrators to participate in a silent march in Paris on March 28, 2018, in memory of Mireille Knoll, an 85-year-old Jewish woman murdered in her home in what police believe was an anti-Semitic attack. The partly burned body of Mireille Knoll, who escaped the mass deportation of Jews from Paris during World War II, was found in her small apartment in the east of the city on March 23, by firefighters called to extinguish a blaze.
EXTRAIT : 321 mots. La marche blanche organisée mercredi 28 mars 2018 en mémoire de Mireille Knoll, une octogénaire juive tuée la semaine dernière à Paris, a été ternie par des incidents autour de la venue de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, dont la présence n’était pas souhaitée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), initiateur de la marche. Dès le début du rassemblement, prévu à 18 h 30, les huées de quelques-uns sont venues rompre le silence de la foule, se recueillant place de la Nation, non loin du domicile de cette femme de 85 ans qui avait échappé de justesse à la rafle du Vél’ d’Hiv. Pour éviter les échauffourées avant le départ du cortège, Jean-Luc Mélenchon a tenu secret jusqu’au dernier moment le lieu à partir duquel il devait rejoindre la marche, mais rien n’y a fait. Lors de son apparition sur le boulevard Voltaire, où passait la manifestation, le député des Bouches-du-Rhône a été pris à partie par quelques dizaines de manifestants aux cris de « Insoumis dehors ! » ou « collabos ! ». Mardi, le président du CRIF Francis Kalifat avait demandé que La France insoumise (LFI) comme le Front national ne participent pas à la marche… L’accueil a été sensiblement le même pour Marine Le Pen, qui a été contrainte de se ranger pendant un moment derrière un car de CRS, avant de finalement retrouver la queue de la manifestation, par une rue détournée. « Malgré les intimidations, je suis encore là », a-t-elle claironné, bravache, entourée d’un service de sécurité dans lequel se trouvaient des militants de la LDJ (Ligue de défense juive), une organisation sioniste extrémiste, qui avait délogé quelques minutes plus tôt les députés LFI. Dans le cortège, de nombreux manifestants regrettaient que ces échauffourées viennent entacher le message d’union qu’ils étaient venus défendre, et que de nombreux politiques appelaient de leurs vœux…
The president of French nationalist party "Les Patriotes", Florian Philippot (C), visits the 55th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture) at the Porte de Versailles exhibition center on February 27, 2018 in Paris.
Interrogé au Salon de l’agriculture, le 27 février 2018, le président des Patriotes, Florian Philippot, soutient les mouvements sociaux pour mettre un « coup d’arrêt au projet global de démantèlement de la France , annonçant que son mouvement soutiendrait les « mouvements sociaux, à commencer par celui de la SNCF, pour faire le lien entre le Frexit et les luttes sociales ». Dans le viseur de l’ancien vice-président du Front national, outre la réforme de la SNCF annoncée par le gouvernement, « celle de la loi Travail selon la même méthode antidémocratique, qui elle-même s’ajoute au Ceta ou aux négociations avec le Mercosur, menaçant gravement notre agriculture ». « Autant de dossiers qui impliquent directement les politiques de l’Union européenne mais dont personne, étonnamment, ne veut parler ».
Ce dimanche 7 mai 2017 à 20 heures, la France connaît enfin le visage du nouveau président de la République. Après avoir rassemblé 24,01 % des voix au premier tour, le candidat d’En Marche ! Emmanuel Macron a reçu le soutien de la classe politique traditionnelle, depuis Les Républicains jusqu’au Parti socialiste et même des communistes, faisant de lui le favori de ce scrutin. Face à lui, la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen, qui accède au second tour quinze ans après son père, a réalisé le score de 21,30 % au premier tour et a reçu le soutien du leader de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan (4,7 % au premier tour). Arrivé au Louvre, Emmanuel Macron a contourné la pyramide sur une démarche mitterrandienne avec l’hymne européen. À la tribune, il a commencé par remercier ses troupes : « Merci d’être
là de vous être battu avec courage et bienveillance, parce que oui ce soir vous l’avez emporté, la France l’a emporté ». « Vous m’avez fait confiance. Cette confiance elle m’oblige et j’en suis désormais le dépositaire ». Le président élu a voulu avoir un mot pour ceux qui ont voté pour lui sans adhérer à son projet, mais pour faire barrage au Front national. « Vous vous êtes engagés et je sais qu’il ne s’agit pas là d’un blanc-seing. Je veux avoir un mot pour les Français qui ont voté pour défendre la République face à l’extrémisme mais je sais nos désaccords et je respecterai mes engagements pris, je protégerai la République », a-t-il assuré. « Ils ont exprimé une colère, un désarroi, je les respecte mais je ferai tout pendant les 5 années qui viennent pour qu’il n’y ait plus aucune raison de voter pour les extrêmes ». « Je vous servirai avec amour », a-t-il conclu.
Marine Le Pen, candidate du Front national (FN) à l’élection présidentielle 2017, et son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France (DLF), ont tenu le 1er mai 2017 au parc des expositions de Villepinte (Seine Saint-Denis) un meeting devant plusieurs milliers de personnes. C’est Nicolas Dupont-Aignan, fraîchement rallié à la candidature
de la présidente « en congé » du FN, qui a pris la parole le premier, sous les ovations. Le député de Debout la France, dont Marine Le Pen souhaite, en cas d’élection, faire son premier ministre, a commencé par justifier son soutien très controversé. Marine Le Pen a pour sa part lancé une multitude d’attaques contre Emmanuel Macron, traité de « fêtard de la Rotonde ».
French presidential election candidate for the far-right Front National (FN) party Marine Le Pen (R), flanked by former French presidential election candidate for the right-wing Debout la France (DLF) party Nicolas Dupont-Aignan (L), delivers a speech during a rally at the Parc des Expositions in Villepinte, on May 1, 2017.
À 24 heures du meeting de Marine Le Pen au Zénith de la Villette, environ 400 personnes ont manifesté le dimanche 16 avril 2017 contre cette réunion. Parti d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le cortège a achevé son parcours à la mairie du XIXe arrondissement de Paris vers 17 h. Des heurts ont éclaté vers 16 h aux abords du parc de la Villette
quand des manifestants vêtus de noir et le visage masqué ont lancé des fumigènes et projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes. Ces incidents ont eu lieu non loin du Zénith, où Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, doit tenir un meeting le 17 avril 2017.
People take part in a demonstration against the Front National on April 16, 2017 in Aubervilliers, outside Paris, on the eve of a campaign meeting of French presidential election candidate for the far-right Front National (FN) party that is to take place at the nearby Zenith venue in Paris.
Deux ans après sa dernière manifestation d’envergure, le collectif La Manif pour tous avait appelé à défiler dans les rues de Paris, le dimanche 16 octobre 2016. Comme lors des précédents rassemblements, les estimations de la participation ont été très divergentes. Selon la préfecture de police, entre 23 000 et 24 000 personnes ont marché de la porte Dauphine au Trocadéro. Les organisateurs en ont annoncé quant à eux au moins 200 000. En 2012 et 2013, des rassemblements similaires avaient réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, suivis d’un net essoufflement après le passage de la loi en mai 2013. En 2014, l’écart d’estimations était encore flagrant, de 70 000 pour la police à 500 000 pour les organisateurs. Le mot d’ordre de la manif ? « Ne plus subir », réclamer l’abrogation de la loi Taubira qui autorisait le mariage pour les homosexuels et crier son hostilité à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA), interdite en France. Le mouvement met aussi l’accent sur le thème de la filiation et espère que le contexte politique actuel en France favorisera la mobilisation. Dans le cortège, la foule était largement composée de familles et les couleurs étaient celles du drapeau tricolore et le rose et bleu.
Participants waves flags as they take part in a demonstration organised by the movement ‘La Manif pour tous’ against what are seen as ‘new offensives against the family and education’, in Paris on October 16, 2016.
Marion Maréchal-Le Pen sur le Mariage pour tous : « Il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre »
Présente le 16 octobre 2016 au défilé parisien de la Manif pour tous, la députée FN s’est fait le relais des craintes des manifestants sur la GPA et la PMA. Pour ce rassemblement, l’organisation pouvait compter sur la présence de plusieurs politiques, parmi lesquels Marion Maréchal-Le Pen (FN), qui a rappelé sa volonté d’abroger la loi Taubira. « Nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi (…) Ces thématiques n’ont jamais véritablement quitté le débat », juge la députée du Vaucluse, au micro d’Europe 1. « Et même si nous rappelons aujourd’hui notre volonté d’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel, il s’agit aussi de traiter le sujet des mères porteuses et de la PMA ‘sans père’ et donc à ce titre, il y a de vraies raisons encore aujourd’hui de se battre, sans parler de toutes les attaques fiscales à répétition que le gouvernement a menées contre les familles durant ce mandat ». PMA « sans père » et GPA sont ainsi vues comme des avatars de la loi Taubira. Quand bien même le gouvernement s’est opposé à de multiples reprises au recours aux mères porteuses. Et que la gauche n’a pas encore autorisé la PMA pour les couples de lesbiennes.
French far-right Front national MP Marion Maréchal Le Pen gives a speech during a protest organized by La Manif pour tous in Paris on October 16, 2016.
C’est à l’Equinoxe, dans le XVe arrondissement de Paris que La Manif pour tous avait choisi d’organiser son dernier meeting de campagne, samedi 28 novembre 2015. Sous le hashtag #QPPR, (Questions pour un président de région), les candidats à la présidence de la région étaient invités à expliquer leurs positions sur la famille. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France, DLF), Valérie Pécresse (Les Républicains) et Wallerand de Saint-Just (Front national) ont répondu présents pour la région Ile-de-France, les autres candidats ayant décliné l’invitation. Face à ses adversaires du Front national et de Debout la France, Valérie Pécresse a pu faire valoir son expérience : quatre années au ministère de l’Enseignement supérieur et de nombreux engagements sur le thème du harcèlement, du mariage forcé ou de la maltraitance des enfants ont fait d’elle une candidate crédible pour défendre les droits de l’enfant. « Ma politique régionale sera une politique familiale », a-t-elle déclaré avant de présenter les principales mesures de son programme à destination des jeunes : égalité des subventions dans l’enseignement public et l’enseignement privé, « lycée sans drogue », renforcement du système d’orientation, facilités d’accès au stage en entreprise, gratuité du code de la route, rétablissement de la bourse au mérite. Et, par-dessus tout, son cheval de bataille: la lutte contre le gaspillage des financements octroyés aux associations n’ayant pas vocation à agir directement sur la région. Pas de subventions, donc, pour les organismes luttant pour « l’indifférenciation des sexes » et promouvant la théorie du genre. L’argument saura convaincre l’assemblée.
Ile-de-France opposition chief candidate Valérie Pécresse gives a speech during a political meeting with Manif pour tous group on November 28, 2015 in Paris.
De nombreux militants d’extrême droite ont défilé le 10 mai 2015 à Paris, en hommage à Jeanne d’Arc, entre la place de la Madeleine et la place des Pyramides, où se dresse la statue dorée de Jeanne d’Arc, réalisée à la fin du XIXe siècle par l’artiste Emmanuel Fréminet. Historiquement, ce défilé a été initié par l’Action française, qui, au début du XXe siècle, s’est battu pour rendre hommage à « la Pucelle ». Le mouvement royaliste continue aujourd’hui de manifester en premier, le matin du deuxième dimanche de chaque mois de mai, entre la place de la Madeleine et la place des Pyramides, le long du jardin des Tuileries et du du Palais du Louvre.
Au fil des années, divers mouvements plus ou moins extrêmes, se sont agrégés à cet hommage. Ainsi, le Front national y a lui-même participé de sa fondation, dans les années 1970, jusqu’en 1988, date à laquelle il décide de se désolidariser, pour plusieurs raisons. D’une part, le FN, qui gagnait alors chaque année en notoriété ne pouvait plus se permettre de s’afficher aux côtés d’éléments nettement plus radicaux que lui. Deuxièmement, cette année-là, le 1er mai tombant entre les deux tours de la présidentielle, Jean-Marie Le Pen y vit le moyen de faire du rassemblement une tribune médiatique. Enfin, défiler le 1er mai était l’occasion d’ajouter une thématique sociale à l’hommage traditionnel. Les éléments plus radicaux ont eux conservé la tradition du deuxième dimanche de mai. Depuis quelques années, un second mot d’ordre vient s’adjoindre à l’hommage à Jeanne d’Arc. Les manifestants défilent également en mémoire de Sébastien Deyzieux, un militant de l’Œuvre française décédé le 7 mai 1994. À l’époque, une manifestation, organisée par le syndicat étudiant GUD et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) de Serge Ayoub, est interdite par les pouvoirs publics. À l’issue d’une course-poursuite avec la police, le jeune homme tombe du toit d’un immeuble où il s’était réfugié. Dans la foulée est créé un Comité du 9-Mai (C9M), chargé d’entretenir sa mémoire. Ce dernier, tout en organisant un défilé aux flambeaux tous les 9 mai, se joint à la manifestation. En 2009, Serge Ayoub en récupére l’organisation. Ses Jeunesses nationalistes révolutionnaires assurent alors le service d’ordre. On a pu les voir à l’œuvre l’an dernier lorsque les Femen ont investi le balcon de l’hôtel Regina afin d’y déployer une banderole: Troisième voie et les JNR ayant été dissous après l’affaire Méric, Serge Ayoub n’organise pas l’évènement cette année. Outre le Renouveau français qui, lui, a appelé à manifester dimanche, un autre appel, anonyme celui-ci, affichant le blason de Jeanne d’Arc, mais laissant deviner le drapeau de l’Œuvre française en transparence, mouvement dissous par Manuel Valls, circule également.
Several French far-right organizations paraded in the streets of Paris on May 10th, 2015 in honor of Jeanne d’Arc. Gathered Place de la Madeleine, they walked on Rivoli street up to the statue of Joan of Arc, in Place des Pyramids.
La maire de Paris Anne Hidalgo a rendu hommage à Brahim Bouarram vendredi matin 1er mai 2015, 20 ans après le meurtre de ce jeune Marocain jeté dans la Seine le 1er mai 1995 par des manifestants issus d’un cortège du Front national. Accompagné de Anne Hidalgo, l’un des deux fils du Marocain assassiné est venu déposer une gerbe de fleurs devant la plaque commémorative installée, à la demande de Bertrand Delanoë, sur le pont où son père a été assassiné.
Paris mayor, Anne Hidalgo, layer a wreath on May Day near the Carrousel bridge in Paris, in memory of young Moroccan Brahim Bouarram who was thrown into the Seine river, and drowned, by demonstrators from a far-right National front parade in 1995.
C’est une coutume pour les militants du Front national. Chaque année, ils se réunissent à Paris, le 1er mai, afin de défiler en l’honneur de Jeanne d’Arc. En 2015, le rassemblement avait lieu à 9 h 30, à l’angle de la rue de Rivoli et de la place du Palais Royal, pour un départ du cortège à 10 h, jusqu’à la place de l’Opéra, via la rue des Pyramides et l’avenue de l’Opéra. Jean-Marie Le Pen était présent sous la bannière FN, malgré sa récente hospitalisation pour un problème cardiaque et malgré sa convocation le 4 mai 2015 lors d’un bureau exécutif qui devra statuer sur d’éventuelles sanctions à son encontre, suite à ses déclarations sur la Shoah.
The president of French far-right party Front National Marine Le Pen and other party leaders and elected officials walk with the crowds during the party’s annual rally honoring Joan of Arc on Place de l’Opera, on May 1, 2015 in Paris.
“text-align: justify;">Jean-Marie Le Pen, qui a installé dans les années 80 le rendez-vous du 1er mai pour célébrer Jeanne d’Arc avec les militants du Front national, n’était pas ce vendredi 1er mai 2015 au côté de sa fille dans le cortège parisien. Pour la première fois depuis 1988, Jean-Marie Le Pen n’a pas défilé aux côtés des autres frontistes pour le 1er Mai. Le président d’honneur est arrivé en voiture quelques minutes après le départ du cortège, directement place des Pyramides où se trouve la statue de Jeanne d’Arc. « Je suis à ma place » lance l’ancien leader, visiblement affaibli après son hospitalisation pour des problèmes cardiaques. Ce n’est qu’après le dépôt de gerbe de Marine Le Pen, qu’il évite soigneusement de croiser, que le patriarche, une branche de muguet à la boutonnière, s’avance sous la pluie, cerné par une horde de micros et de caméras. À ses côtés, sa seconde épouse Jany et Bruno Gollnisch, l’un des derniers fidèles. « Au secours Jeanne ! » lance Jean-Marie Le Pen au moment de déposer un bouquet de lys. « Au secours pour la France ! », précise-t-il quelques secondes plus tard. Mais cet appel ne manque pas de prendre une résonance particulière trois jours avant la convocation du président d’honneur devant le bureau exécutif du parti, suite à ses propos sur les chambres à gaz et à l’interview sulfureuse donnée au journal d’extrême-droite Rivarol. Les affaires viennent aussi le rattraper, après les révélations de Mediapart sur les 2,2 millions d’euros qu’il cacherait en Suisse.
Jean-Marie Le Pen was not beside his daughter Marine Le Pen in the Parisian procession of the traditional parade of May 1st of the National Front, on 1 May 2015. The honorary president of the party filed his own wreath at the statue of Joan of Arc.
Deux jeunes femmes issues du mouvement féministe Femen se sont montré seins nus au moment où Marine Le Pen déposait une gerbe devant la statue équestre de Jeanne d’Arc, à Paris, le 1er mai 2015. Alors que Marine Le Pen se présentait au pied de la statue, aidée de deux porteurs à défaut de son père, les deux jeunes femmes, l’une blonde aux longs cheveux ondulés, l’autre châtain, ont retiré des imperméables en plastique couleur aubergine. Sur leur buste nu et leur dos, deux grands carrés blancs avaient été peints avec, écrit en noir et rouge, le slogan « Le Pen TOP fascist », du nom du « prix » qu’elles voulaient lui remettre. Aussitôt, la Femen blonde a été interceptée par le service d’ordre frontiste : trois hommes l’ont plaquée à terre en lui masquant la bouche. En même temps, les caméras de télévision et les photographes bousculaient d’autres membres du service d’ordre qui tentaient de les contenir derrière les barrières Vauban installées autour de la statue. L’autre activiste a été entraînée par les forces de police vers les arcades de la rue perpendiculaire et protégée derrière les hauts boucliers en plexiglas des CRS. Les policiers l’ont ensuite isolée dans un magasin de souvenirs.
Two activists of the feminist movement Femen have shown topless at the time the president of the National Front, Marine Le Pen, filed a wreath at the equestrian statue of Joan of Arc in Paris on May 1, 2015.
Bruno Gollnisch, membre du bureau politique et du comité central du Front national, député européen et conseiller régional de Rhône-Alpes, a défilé lors de la « Marche pour la vie », organisée à Paris le 25 janvier 2015. Plusieurs milliers de manifestants munis de ballons noirs et d’affichettes « Je suis Vincent Lambert » défilaient dimanche, à Paris, pour dénoncer, lors d’une « Marche pour la vie », « la menace de l’euthanasie à l’Assemblée nationale ».
Données techniques de cette photo : Ouverture: ƒ/8 Appareil photo: Canon EOS-1D Mark III Prise de vue: 5 octobre 2014 Focale: 155 mm ISO: 400 Vitesse d’obturation: 1/400 s
Entre 70.000, selon la Police, et 500.000 personnes, selon les organisateurs, ont battu le pavé, le 5 octobre 2014, dans les rues de Paris, pour demander l’abrogation de la loi Taubira autorisant le mariage entre personnes du même sexe et pour affirmer leur refus de la PMA et la GPA, techniques médicales permettant respectivement aux couples de femmes et d’hommes de devenir parents. Une délégation du Front national a rejoint la fin de la manifestation, devant la tour Montparnasse, avec la députée Marion Maréchal-Le Pen, le nouveau sénateur Stéphane Ravier, les députés européens Marie-Christine Arnautu et Aymeric Chauprade.