Les participants ont vivement dénoncé l’attitude de nombreux médias qui se sont « largement servis des informations révélées par Wikileaks ».
Tag: "police"
Les participants ont vivement dénoncé l’attitude de nombreux médias qui se sont « largement servis des informations révélées par Wikileaks ».
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Éric Drouet appelle à « un soulèvement sans précédent »
« Monsieur Castaner, prenez vos responsabilités, nous ne jouons pas. Les Black block étaient présents et avaient annoncé leur présence ce samedi, vous les avez laissé prendre la tête de plusieurs cortèges en attendant naïvement qu’ils passent à l’action. L’inaction des pouvoirs publics est inacceptable ».
Le groupe d’Éric Drouet appelle enfin à un regain de mobilisation « par tous les moyens utiles et nécessaire ».
Source : www.huffingtonpost.fr, lien à la fin de l'article complet.
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LBD : le ministère n’oblige pas vraiment les policiers à filmer leurs tirs
« Je mets comme seul réserve un moment de réaction où ils seraient bousculés, à terre, etc., où évidemment je ne leur en voudrais pas d’utiliser une arme de défense pour garantir leur propre défense », a précisé le patron de Beauvau.
Seulement, le télégramme envoyé aux pandores, semble aller plus loin que cette objection puisque les consignes du ministère spécifient qu'« en aucun cas, l’absence d’enregistrement ne peut constituer un motif invalidant le recours aux lanceurs de balles de défense ».
Le ministre de l’Intérieur a dénombré quatre pertes de vision – 15 selon Libération –, indiquant des tirs à la tête, contraires aux consignes d’emploi des LBD. Le 15 janvier, le directeur général de la police nationale, Eric Morvan, rappelait ainsi à ses troupes que « le tireur ne doit viser exclusivement que le torse ainsi que les membres supérieurs ou inférieurs ».
Source : www.marianne.net, lien à la fin de l'article complet.
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« Police nationale, milice du capital » ou « Macron t’es foutu, les travailleurs sont dans la rue », ont scandé les manifestants. Cette visite intervient à trois jours de l' « acte IX » des gilets jaunes et alors que le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé lundi une nouvelle loi « anticasseurs » avec un fichier s’inspirant des lois anti-hooligans et un durcissement des sanctions contre les casseurs et les manifestations non déclarées ».
Source : www.huffingtonpost.fr, lien à la fin de l'article complet.
Dans la journée, plusieurs appels à se réunir « en soutien à Éric Drouet » avaient émergé sur les pages Facebook des gilets jaunes.
Celui qui s’est imposé comme l’une des figures emblématiques du mouvement est sorti de garde à vue en fin d’après-midi, dénonçant une interpellation « politique ». Mais les manifestants se sont malgré tout retrouvés sur la place de la République à Paris.
Comme sur la place de la Concorde la veille, des bougies ont été allumées en hommage aux personnes blessées et décédées depuis le début du mouvement de contestation. Certains dénonçaient également l’interpellation jugée infondée d’Éric Drouet, ainsi que le rôle de la police.
(Source : www.huffingtonpost.fr)
Les manifestants ont-ils été échaudés par le dispositif policier ? Peut-être. Il faut dire que la préfecture de police de Paris avait vu les choses en grand. (…) Entre 8000 et 10000 policiers ont donc été déployés, dont une vingtaine de compagnies de sécurité et de gendarmes sur les seuls Champs-Elysées. Interrogé plus tôt dans la journée (…), Christophe Castaner avait estimé que l’on pouvait s’attendre « au désordre ».
Il n’en était rien en début de soirée. Plusieurs dizaines de Gilets jaunes se massaient en haut de l’avenue des Champs-Elysées, quasiment au niveau de la place de l’Étoile. Mais les policiers les repoussaient en avançant en ligne, pour les cantonner sur l’avenue. Les forces de l’ordre récoltaient en retour des sifflets nourris et une Marseillaise entonnée. Tout cela sous les regards ébahis des touristes qui, venus fêter la Saint-Sylvestre à Paris, s’arrêtaient pour les filmer avec leurs smartphones. (source : www.leparisien.fr)
Dans les faits, les policiers n’ont pas le droit de se mettre en grève. Ils sont autorisés à manifester et à s’exprimer, mais de façon très encadrée. Ils doivent suivre les mêmes règles que tout le monde : déclarer la manifestation auprès de la préfecture et préciser la date, l’heure, le parcours… Des impératifs ignorés par les « gyros bleus » à l’origine de l’appel du 20 décembre.
D’autant que les sanctions sont parfois tranchées de manière opaque, jugent certains syndicats. Et il n’y a pas que les sanctions. (…)
Après avoir fait parler d’eux, en 2016, avec des manifestations non autorisées de policiers, les responsables de l’association Mobilisation des policiers en colère ont ainsi été entendus à plusieurs reprises par l’IGPN, la police des polices.
Guillaume Lebeau, par exemple, a été auditionné à trois reprises.
Source.
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Pour la première fois depuis le début du mouvement il y a un mois, on constatait samedi 15 décembre un réel et spectaculaire recul de la mobilisation sur la grande avenue parisienne.
En nombre de manifestants (ils étaient moins de 3 000, selon le ministère de l’intérieur, 33 000 dans toute la France), comme en intensité.
En début d’après-midi, on a observé quelques face-à-face tendus entre « gilets jaunes » et forces de l’ordre, avant l’usage de grenades lacrymogènes sur les Champs-Elysées – sans commune mesure avec les samedis précédents.
Source.
« Gilets jaunes » : la police montée déployée à Paris
« Tout l’intérêt du dispositif qui a été mis en place par le préfet de police c’est de pouvoir aller, avec des forces de l’ordre, à tout endroit de la capitale où il y a un rassemblement », a déclaré sur l’antenne de BFMTV Johanna Primevert, porte-parole de la préfecture de police.
Parmi ces forces de l’ordre, la brigade équestre de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, qui était positionnée samedi matin devant l’Opéra Garnier, où des gilets jaunes étaient rassemblés pacifiquement. « On avait besoin de beaucoup de monde, donc c’est 100 % de présence, tous les policiers sont rappelés, la brigade équestre également », explique la porte-parole.
Cette unité équestre est particulièrement adaptée à la ville, parmi ses missions opérationnelles : la surveillance et la sécurisation de centres villes, de manifestations locales, des abords des établissements scolaires et également des Champs-Élysées, explique le site du ministère de l’Intérieur. Source.
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Comment expliquer cette augmentation ? Les coûts de sécurité ont, certes, fortement augmenté ces dernières années. Un poids certain dans le budget, surtout lorsque l’on sait que « tous les agents de police sont à la charge de l’organisateur, et les dispositifs sont largement complétés par des agents de sécurité, payés par l’organisateur aussi », complète Édouard Cassignol. L’organisateur, c’est ASO, la branche événementielle du groupe Amaury, qui est également aux manettes du Tour de France et du Dakar, entre autres. Pour justifier le tarif d’inscription, ASO met également en avant ce qui est proposé aux coureurs en amont de l’événement, comme des sessions d’entraînement, ou encore une application dédiée, ainsi que ce qui est mis à leur disposition le jour J: les infrastructures de départ et d’arrivée, les ravitaillements, ou encore la surveillance médicale, opérée par « une dizaine de médecins et 600 secouristes ». Ajoutons aux dépenses à la charge de l’organisateur la redevance versée à la mairie de Paris, de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros, ainsi que les frais engagés pour attirer les meilleurs coureurs mondiaux…
Paul Lonyangata remporte sa 2e victoire d’affilée
Dans le but d’avoir une arrivée groupée, les organisateurs avaient programmé des départs décalés : les dames avaient pris le départ avec 16 minutes et 26 secondes d’avance sur les messieurs, soit le différentiel entre les meilleurs chronos masculin et féminin du plateau parisien 2017.
La Kényane Betsy Saina remporte l'épreuve chez les Dames
Afin d’avoir une arrivée groupée et de ménager le suspense pour savoir si un homme ou une femme allait franchir la ligne en premier, les organisateurs avaient programmé des départs décalés au pied de l’Arc de Triomphe. Les dames s’étaient élancées avec 16 minutes et 26 secondes d’avance sur les messieurs, soit le différentiel entre les meilleurs chronos masculin et féminin du plateau réalisés en 2017, à Paris pour Lonyangata et à Istanbul pour la Kényane Ruth Chepngetich. Sous le soleil et par une température douce, les deux courses se sont décantées seulement dans les derniers kilomètres, notamment chez les dames.
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The familly of Estelle Mouzin, including Eric Mouzin (C), the father, hold a banner reading ‘help us find Estelle ’ during a silent march in Guermantes, near Paris, fifteen years after the disappearance of the nine-year old girl. Estelle Mouzin disappeared on January 9, 2003 in Guermantes village some 26 kilometers from Paris.
Données techniques de cette photo. Prise de vue: Samedi 13 janvier 2018, à 16 h 23. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/250 s, f/7.1, ISO 640, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
Mais ce 15e anniversaire avait aussi une teneur particulière. Au recueillement s’ajoute désormais la colère et même « la rage », celle d’Eric Mouzin. Le père d’Estelle a annoncé il y a quelques jours qu’il allait attaquer l’État. « Je n’ai plus d’autres alternatives que cette plainte », explique-t-il ce samedi au micro de LCI. « Je considère que l’État a été défaillant ».
Estelle Mouzin a disparu le 9 janvier 2003 sur le chemin entre son école et son domicile, à Guermantes, en Seine-et-Marne. Malgré plusieurs opérations de police de grande envergure et une mobilisation massive de sa famille, l’enfant est restée introuvable…
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Données techniques de cette photo. Prise de vue: Jeudi 19 octobre 2017, à 14 h 23. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/500 s, f/4.5, ISO 640, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT La CGT et Solidaires ont appelé à un rassemblement le jeudi 19 octobre 2017 dans tout le pays, pour protester contre la réforme du code du travail. C’est la troisième manifestation à l’appel de syndicats, après celles organisées les 12 et 21 septembre, qui avaient rassemblé 223 000, puis 132 000 personnes
dans toute la France, selon la police.
Alors que les cinq ordonnances réformant le code du travail ont été publiées le 23 septembre au Journal officiel, les deux syndicats tentent de faire reculer le gouvernement et la majorité parlementaire…
French La France Insoumise (LFI) leftist party members of parliament Adrien Quatennens (L) and Alexis Corbiere (R) take part in a demonstration called by the CGT workers' union against the French president's labour law reforms, on October 19, 2017 in Paris.
Données techniques de cette photo. Prise de vue: Lundi 9 octobre 2017, à 14 h 29. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/500 s, f/9, ISO 320, Compensation: -2/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT Les syndicats de policiers avaient de nouveau rendez-vous avec leur ministre, Gérard Collomb, le lundi 9 octobre 2017, place Beauvau, à Paris. Il s’agissait de tenter de sortir du conflit qui oppose les CRS au ministre de l’Intérieur. Les policiers des Compagnies républicaines de sécurité sont en effet colère depuis
plusieurs semaines contre le projet du gouvernement de fiscaliser leurs indemnités de déplacement, baptisée Indemnité journalière d’absence temporaire (IJAT). À défaut de faire grève, ce qui leur est interdit, plus de 2 000 CRS se sont mis simultanément en arrêt maladie le 21 septembre dernier en signe de protestation…
Secretary General of police's union Alliance Jean-Claude Delage (C), Johann Cavallero (R) and Frédéric Lagache (L) arrive to meet with the Minister of Interior Gérard Collomb on October 09, 2017, place Beauvau, in Paris. French police protests over their working conditions and the loss of bonuses for anti-riot police CRS (Compagnies Républicaines de Sécurité) Officers say they’re frustrated with the increasing number of violent protests they have to cope with.

Données techniques de cette photo. Prise de vue: Samedi 23 septembre 2017, à 14:23. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/500 s, f/20, ISO 10000, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 20 mm.
Jean-Luc Mélenchon a réussi son pari. En réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes (150 000 selon les organisateurs, 30 000 selon la police), samedi 23 septembre 2017, à Paris, entre Bastille et République, pour sa « marche contre le coup d’État social », le chef de file de la France insoumise (LFI) se pose durablement comme la principale figure de l’opposition au président de la République Emmanuel Macron et à sa politique. Mais pas seulement. Il devient aussi le pôle autour duquel la
gauche pourrait se reconstruire.
Benoît Hamon, ancien candidat socialiste à la présidentielle, était présent avec son lieutenant Guillaume Balas. Dans un communiqué, le Mouvement du 1er juillet, lancé cet été par l’ancien député des Yvelines a néanmoins tenu à expliquer que « la participation aux initiatives de La France insoumise ne relève ni d’une alliance privilégiée ni d’un partenariat stratégique en vue d’un programme commun ou de la conquête du pouvoir ».
La France Insoumise (LFI) leftist party parliamentary group President Jean-Luc Melenchon (C) joins a protest organized in Paris on September 23, 2017 by La France Insoumise (LFI) leftist party in protest over President Emmanuel Macron's sweeping reforms of the labour code. The third in a series of nationwide protests comes a day after Macron signed his signature reforms into law using a fast-tracked procedure that avoided a lengthy parliamentary debate.
Sur les sites de Michel Stoupak : l'article, l'album complet (41 photos).
Hamon manifeste avec Mélenchon « sans état d’âme »
Côte à côte, épaule contre épaule, mais tout de même pas main dans la main, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont défilé ensemble, samedi 23 septembre 2017 après-midi à Paris. Les deux anciens « rivaux » de la présidentielle, en désaccord pour incarner une candidature commune à gauche, marchaient d’un pas commun contre la réforme du code du travail initiée par le gouvernement Macron.
Benoît Hamon a ainsi défendu samedi sa présence au côté de Jean-Luc Mélenchon dans la manifestation contre « le coup d’État
social » à Paris, comme à celles organisées avant par la CGT: « Je suis là résolument et sans état d’âme », a déclaré au début de la manifestation, place de Bastille, celui qui a quitté le parti socialiste.
« J’ai décidé de rejoindre la manifestation organisée par La France insoumise parce que d’abord, je suis contre les ordonnances travail. J’aurais trouvé assez curieux au moment où ces ordonnances frappent des millions de Français que je commence à avoir des pudeurs à l’égard de tel ou tel mot d’ordre », a-t-il ajouté.
Former socialist presidential candidate now "First of July movement" (M1717) left wing movement leader Benoit Hamon (C) joins a protest organized in Paris on September 23, 2017 by La France Insoumise (LFI) leftist party in protest over President Emmanuel Macron's sweeping reforms of the labour code.
Sur les sites de Michel Stoupak : l'article, même album.
Prise de vue: Jeudi 21 septembre, à 13 h 50. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/500 s, f/7.1, ISO 800, Compensation: -2/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 18 mm.
EXTRAIT La seconde journée de mobilisation contre les ordonnances réformant le code du travail n’a pas fait le plein ce jeudi 21 septembre 2017. Selon le ministère de l’Intérieur, la manifestation a réuni 132.000 personnes dans toute la France. Mais rien n’indique pour l’heure que cette participation moindre va
entamer la détermination des adversaires du gouvernement, confronté à une fronde protéiforme qui menace de s’envenimer. Par rapport au premier test du 12 septembre, même le chiffrage de la CGT démontre que la mobilisation marque le pas, en régions comme à Paris…
French Communist Party (PCF) national secretary Pierre Laurent (Center Left) meets Philippe Martinez (Center Right), Secretary General of the General Confederation of Labour attends a national demonstration against the French government labor reforms in Paris, France on September 21, 2017. The rally is a part of the second nationwide demonstration to denounce the policies. The last demonstration was held on September 12, 2017 where 24,000 participants gathered across the country.

Prise de vue: Mardi 19 septembre 2017, à 19 h 26. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/320 s, f/7.1, ISO 1600, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
À l’appel du Front social, des manifestants se sont rassemblés devant le Palais de justice de Paris, le 19 septembre 2017 en soirée, pour soutenir les 9 personnes jugées pour l’attaque et l’incendie d’une voiture de police, le 18 mai 2016 quai de Valmy, à Paris, en plein mouvement social contre la loi Travail.
Un dossier où les images, une multitude d’images, tiennent une place singulière. Les plus marquantes sont celles d’une voiture de police en feu et d’un fonctionnaire parant des coups.
Filmée de toute part, l’agression d’une patrouille de gardiens de la
paix par une dizaine de manifestants masqués, en marge d’un rassemblement contre « la haine anti-flics », avait trouvé un écho médiatique et politique retentissant. Les autres images, ce sont les centaines de séquences vidéo amateurs, professionnelles ou de surveillance urbaine que les enquêteurs ont décortiquées afin de tenter d’identifier les auteurs. Au final, neuf, dont l’un est visé par un mandat d’arrêt, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris. Leur procès se tient jusqu’à vendredi 22 septembre 2017. Les vidéos seront au cœur des débats.
Demonstrators take part in a rally in front of Paris courthouse on September 19, 2017 during the trial of nine people over an attack by demonstrators that turned a police car with officers onboard into a fireball in May 2016, in the midst of traffic in the heart of the French capital. The police car was burned after being set on fire during an unauthorized counter-demonstration against police violence on May 18, 2016 in Paris, as Police across France demonstrate today against the anti-cop hatred they say they have endured during a wave of anti-government protests since early March.
Sur les sites de Michel Stoupak : l'article, l'album complet (9 photos).

Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, dimanche 2 avril à Paris, pour exiger « justice » et « vérité » après la mort de Liu Shaoyao, un père de famille chinois de 56 ans, tué le dimanche 26 mars à son domicile du 19e arrondissement par le tir d’un policier. Au milieu de banderoles « Vérité justice, dignité » et d’affiches « J’aime la France », « Pour la paix, la justice ! Contre la violence », les manifestants, roses blanches à la main, se sont retrouvés sur la place de la République pour « un rassemblement de recueillement » à l’appel de plusieurs associations de la com-
munauté chinoise.
Les manifestants ont observé une minute de silence au pied de la statue au centre de la place, où avait été tendue une banderole avec la mention « Police assassin, on veut la justice » et la photo de la victime.
« Nous voulons faire pression et soutenir la famille pour rétablir la vérité et lutter contre les violences policières », a expliqué Sacha Lin Jung, de l’association Chinois résidant en France, qui a co-organisé le rassemblement.
A memorial for Shaoyao Liu, a 56-year-old father killed by police last week, turns into a violent clash between Chinese protesters and police on April 2, 2017 near Place de la Republique.
Sur les sites de Michel Stoupak : l'article, l'album complet (20 photos).