Des pluies importantes sont venues perturber le bon déroulement de la Fête de l’Humanité, les 12 et 13 septembre 2015, au parc de la Courneuve, transformant les terrains en véritables champs de boue infranchissables.
Le dimanche 2 novembre 2014 s’est tenu devant le Mur pour la Paix, Champs de Mars à Paris, un sit-in pacifique de recueillement en mémoire de Rémi Fraisse, décédé le 26 octobre 2014 lors d’une manifestation à Sivens, dans le Tarn. La renoncule à feuilles d’ophioglosse, plante dont Rémi Fraisse, botaniste, était spécialiste, a été le symbole de ce recueillement et de son engagement pour la nature, l’image de cette plante étant portée par les participants du rassemblement. Étaient notamment présents Yves Cochet d’Europe Ecologie-Les Verts et Jean-Luc Mélenchon, anciennement du Parti de gauche.
La fête de l’Humanité s’est ouverte le vendredi 13 septembre 2013 à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) sur fond d’échéances électorales. À quelques mois des élections municipales de mars 2014, PCF et Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas d’accord sur les alliances avec le Parti socialiste. Cela n’a pas empêché le bouillant tribun d’arpenter les stands, en passant par le plateau de Radio France installé sur le site.
Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche 23 juin 2013 à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite. Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 h de la place de l’Opéra, dans le 2e arrondissement de Paris, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue », ou représentant le visage de Clément Méric les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des fumigènes et des pétards.
Plusieurs centaines de personnes ont participé dimanche 9 juin 2013, à Paris à une « marche des femmes contre l’austérité », organisée à l’appel de militantes politiques, syndicales, associatives et féministes. Les participants, hommes et femmes réunis, se sont rassemblés en début d’après-midi devant la Comédie-Française avant de se diriger vers la place de la République, derrière une large banderole mauve où était inscrit « Marche des femmes contre l’austérité, pour imposer une autre politique ». « Hollande, Ayrault, assez d’austérité, assez de précarité. Nous refusons de trinquer, nous refusons de payer », scandaient les manifestants, agitant des drapeaux notamment du PCF, du Parti de Gauche et du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). « L’austérité pénalise surtout les femmes », pouvait-on lire sur une pancarte. Plusieurs personnalités du Front de Gauche, à l’origine de l’initiative avant qu’elle ne s’élargisse aux mondes syndical, associatif et féministe, étaient présentes : Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain, Marie-George Buffet.
Ils sont des milliers à s’être déplacés à la place Saint-Michel pour rendre hommage à Clément Méric, jeune militant d’extrême gauche mort jeudi 6 juin 2013, après une altercation avec des « skinheads » à Paris mercredi soir. Au milieu de la place, sur une pancarte blanche dominant la foule, était inscrit « Halte à la violence et à la haine » en rouge et vert, les couleurs du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. Le poing levé, les militants de l’Action antifasciste Paris-Banlieue, dont faisait partie Clément Méric, ont fendu la foule pour se rendre au devant de la fontaine Saint-Michel aux cris de « Clément antifa » et de « Le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève ». Habillés de noir, la plupart des jeunes portaient un tee-shirt sur lequel était inscrit « Clément à jamais l’un des nôtres » en rouge. Deux d’entre eux sont montés sur l’édifice pour y déployer une banderole proclamant « Clément, 05.06.2013. A jamais l’un des nôtres ». Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, à quant à elle tenté une apparition sur la place mais s’est fait huer. Elle a dû rebrousser chemin. Un important dispositif policier avait été mis en place pour éviter tout débordement.