Employees of the Parisian metro company RATP members of French CGT union gather at the compagny headquarters in Paris, on April 19, 2018, during a demonstration by railway operators unions to demand better wages and improved working conditions for employees. The demonstration was a part of a multi branch day of protest called by French unions CGT and Solidaires against French President's policies amid a rail strike and spreading student sit-ins.
Va-t-on assister à une convergence des luttes entre la RATP et la SNCF ?
Au lendemain du vote écrasant des députés en faveur du projet de réforme de la SNCF que porte le gouvernement, c’est en tout cas l’ambition de la CGT. Premier syndicat représentatif au sein de l’opérateur historique du métro parisien, la CGT RATP a en effet déposé un préavis de grève « du mercredi 18 avril 2018 22 h 00 au samedi 21 avril 7 h 00 », à l’occasion de la journée de mobilisation interprofessionnelle à l’appel de la CGT et de Solidaires. Parallèlement, la centrale dirigée par Philippe Martinez mobilise tous azimuts. Ainsi, sa fédération Mines-énergies a-t-elle annoncé des coupures d’électricité ciblées dans les jours à venir. « Des assemblées générales seront organisées pour que les agents puissent décider collectivement des suites à donner au mouvement social », précise le communiqué de la confédération qui avait prévu un rassemblement devant le siège de la RATP, le jeudi 18 avril à 10 h 30 avant de rejoindre la manifestation des cheminots qui partait à 14 h de la gare Montparnasse pour rejoindre la place d’Italie.
Employee of the French state owned railway company SNCF holds a flare during a demonstration in front of the Gare de l’Est train station on April 3, 2018 in Paris, on the first day of a two day strike by railway workers. Staff at state rail operator SNCF walked off the job from 7.00 pm (1700 GMT) on April 2, the first in a series of walkouts affecting everything from energy to garbage collection. The rolling rail strikes, set to last until June 28, are being seen as the biggest challenge yet to the President's sweeping plans to shake up France and make it more competitive.
EXTRAIT : 135 mots. Plusieurs centaines de personnes ont défilé mardi 3 avril 2018 à Paris mais aussi dans plusieurs villes en soutien aux cheminots, au premier jour d’une grève au long cours contre la réforme de la SNCF. À Paris, les manifestants, en majorité des cheminots de SUD-Rail et de FO, mais aussi des étudiants, des agents hospitaliers, des enseignants et des salariés d’Air France, sont partis de la gare de l’Est en direction de la gare Saint-Lazare, sur fond de fumigènes, pétards et sirènes. Le premier jour de mobilisation contre la réforme de la SNCF s’est traduit mardi par la présence d’un TGV sur huit en moyenne, et un train régional sur cinq, beaucoup d’usagers ayant dû se rabattre sur des solutions alternatives comme le bus ou le covoiturage.
La gare parisienne a fermé ses portes samedi 18 et dimanche 19 mars 2017 pour mettre en fonctionnement sa tour de contrôle ferroviaire. Un événement inédit qui a demandé des années de préparation. Ce week-end, aucun train de grandes lignes n’arrivait ni ne repartait de la gare de Lyon. Un défi d’organisation : d’ordinaire 980 trains y passent chaque jour. Le RER A et les lignes de métro 1, 6 et 14 ont cependant continué à circuler. Côté transilien, les lignes D et R étaient en partie fermés. Mais la gare est restée ouverte au public : « Quelques commerces seront ouverts, et les guichets pourront accueillir les clients », expliquait la SNCF. De plus, « 700 agents seront mobilisés dans les gares, des agents d’escale mais aussi 200 “gilets rouges” pour informer la clientèle ».Pour les voyageurs en tout cas, des parcours alternatifs étaient mis en place pour assurer le service. Pour aller à Lyon, il fallait, par exemple, prendre son train à Marne-la-Vallée. Pour aller dans le Sud-Est (Valence, Nîmes, Montpellier, Perpignan), il était nécessaire de se rendre à Paris-Montparnasse et à Massy TGV.
Cette fermeture exceptionnelle devait permettre de remplacer deux postes d’aiguillage datant des années 1930, afin de les intégrer à un réseau totalement informatisé. Il s’agissait également de mettre en fonctionnement une nouvelle tour de contrôle à Savigny-sur-Seine, en banlieue parisienne, pour contrôler la commande de ces postes d’aiguillage. Un chantier pour lequel la SNCF a investi 200 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans un vaste plan d’informatisation de la gestion de la circulation ferroviaire sur tout le territoire par la SNCF. En automatisant ces opérations, l’idée est de centrer la mission des aiguilleurs sur la gestion des imprévus, mais aussi de disposer « d’une information plus précise sur la localisation des trains », selon l’entreprise publique. Dans toute la France, la gestion de 1 500 postes d’aiguillage devrait, à terme, être centralisée et automatisée dans des tours de contrôle ferroviaire comme celle-ci. Deux nouvelles tours de contrôle seront installées en Ile-de-France dans les prochaines années, à Nanterre et à Pantin, à l’horizon 2020. Une tour a également été mise en fonctionnement à Saint-Denis, le week-end dernier.
Gare de Lyon train station closes on March 18, 2017 in Paris as a switch-over takes place from the signal box at the station to a new signalling centre at Vigneux-sur-Seine, 10 miles south of the terminus. All SNCF main-line trains have been diverted to other stations, or cancelled over the weekend.
Louis Cortot, l’un des derniers compagnons de la Libération, s’est éteint le dimanche 5 mars 2017 en région parisienne, à l’âge de 91 ans. Ce décès porte à douze le nombre de compagnons de la Libération encore vivants. Ce titre a été décerné pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale à un millier de résistants. Selon sa biographie rédigée par l’ordre de la Libération, Louis Cortot, fils d’un artisan ferblantier, rejoint la Résistance à l’âge de 15 ans à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. Devenu ajusteur, il fabrique à l’usine les bombes qu’il utilisera pour mener à bien plusieurs missions en région parisienne : déraillement d’un train de tanks, attaque d’un convoi des Jeunesses
hitlériennes, destruction en 1942 d’un bureau d’embauche d’ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne… Il est grièvement blessé lors des combats de la Libération en août 1944. Revenu à la vie civile, il fait toute sa carrière ou presque dans la branche aéronautique du groupe Dassault. Entre janvier 1941 et janvier 1946, 1 036 personnes, qui s’étaient « signalées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire », avaient été nommées dans l’ordre de la Libération. Le général de Gaulle a par la suite ajouté à la liste les noms du Premier ministre britannique Winston Churchill et du roi d’Angleterre George VI, portant le nombre définitif de Compagnons de la Libération à 1 038.Source : ► Le Point.
Louis Cortot, war veteran and Resistance fighter, President of the national association of the war veterans of the Resistance and the member of council of the order of the Liberation, one of the last 13 still alive Companions of the Liberation, pays tribute to World War II Missak Manouchian French resistant group at the military cemetery of Ivry-sur-Seine, suburb of Paris, on February 21, 2016 during an annual ceremony.
Données techniques de cette photo : Ouverture: ƒ/10 Appareil photo: Canon EOS-1D X Prise de vue: 31 mai 2014 Flash actif: non Focale: 280 mm ISO: 1600 Localisation: 48° 45.9513′ 0″ N 2° 24.6575′ 0″ E Vitesse d’obturation: 1/320 s
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Le vieillissement des installations du RER en région parisienne a conduit la SNCF Transilien et Réseau Ferré de France à accélérer le rythme de leur modernisation, qui débute actuellement sur 10 gros chantiers. Parmi ceux-ci figure le remplacement total de 24 aiguillages sur la ligne C, dans les zones les plus stratégiques, à Choisy, Brétigny, Etampes et musée d’Orsay, interrompant parfois totalement la circulation des trains pendant plusieurs jours. Ici, le remplacement des rails dans la gare de Choisy le Roi, ainsi que des aiguillages correspondants. Anciennement constitués de traverses en bois, ceux-ci seront désormais supportés par des traverses en béton et dotés d’une télésurveillance pour une maintenance adaptée aux incidents. Ce travail comporte en particulier le montage d’éclisses, pièces métalliques servant à raccorder entre eux deux rails consécutifs. Une pièce qui a notamment été incriminée dans le déraillement d’un train survenu le 12 juillet 2013 en gare de Brétigny-sur-Orge, entraînant la mort de sept personnes.
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