Les propos imagés de Chacal et Nénesse – 2/10
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Les propos imagés de Chacal et Nénesse – 2/10
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Les propos imagés de Chacal et Nénesse
À la demande générale, nous reprenons notre découverte de l’argot… Des argots devrais-je dire, car si notre session précédente portait sur la langue verte des années 50 à travers les Fables de La Fontaine, nous abordons aujourd’hui une version plus contemporaine du jargon populaire.
Le support sera de Coyote à travers une aventure où Litteul Kévin découvre les mots de Chacal et son copain… et réciproquement !
N.D.L.R. : Attention ! Dans l’œuvre de Coyote, chaque détail compte… Même dans les arrière-plans.
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Chamailleries dans la cour de récré
– Eh ! François ! Y a Nico, et ben il a dit qu’t'était rien qu’un gros nul.
– M’en fous bien pas mal. Toi t’es qu’un rapporteur, et pis d’abord, « c’est çui qui l’dit qui y est… »
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Printemps
Tous les hivers j’ai envie de me marier ; il fait froid, le restaurant est loin… Et puis, au printemps, ça passe… »
Jules Renard
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Pas d’ « Oscar », pas même de « César »
Ce film n’a pas été tourné en Nord-Pas de Calais. Pas même dans un camping. Il n’est pas en Noir & Blanc, ni muet. Il n’y a pas de course-poursuite en taxi. Pas même un coup de feu. Aucun commerçant juif, menteur ou pas. Aucune scène de cul érotique, pas même un strip-tease de boîte de nuit. On n’a pas vu le metteur en scène matraqué dans les media. Il ne passe à la télé qu’en seconde partie de soirée.
C’est sur la 2 et c’est demain à 22 h 50. Vous aurez été prévenus !
► La Vie moderne, de Raymond Depardon. À voir mardi 20 mars 2012 à 22 h 50 sur France 2
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L’enquête progresse
Suite aux analyses des traces de peinture relevées sur l’épave de l’autocar belge, on recherche activement un véhicule blanc, de marque Fiat, dont le conducteur pourrait se trouver en situation de récidive.
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Liberté, Égalité, Fraternité
Hier soir, en louvoyant de la zappette, j’ai fait escale sur la Chaîne W9 où il se passait de drôles de trucs : on y cabotait parmi « les folies des stations de ski » sur deux rives opposées.
Courchevel était exposée à nos yeux incrédules. La station des plus riches de la planète. Spécialisée dans l’accueil des grands de ce monde, tout particulièrement de la nomenklatura russe. Petite visite guidée : altiport, héliport, palaces *****, les plus grands fourreurs, les princes de la joaillerie, les Chefs les plus étoilés… Quand on visite la galerie marchande on croit se balader dans les pages publicité de Paris Match.
Sur l’autre rive, on découvrait Risoul. Station des Alpes du Sud championne du low-cost et spécialisée dans l’accueil des groupes d’étudiants. L’on y arrive en autocar sur un parking ou des containers vides font office de vestiaires pour se changer et profiter de la neige en attendant que le placard la « studette » se libère.
Les façades des barres d’immeubles sont tapissées de croûte de bois pour mériter l’appellation de Résidence.
Venons-en aux « folies » proposées au programme.
À Courchevel, les restaurants des palaces « offrent » du vin à emporter, comme le bougnat de jadis. Les bouteilles à 800 euros n’y sont pas rares. Aux galeries d’art des galeries marchandes, pas de porte-clés en marmotte ni de petits ramoneurs en feutre ; mais des babioles orientalistes serties de rubis à 3 500 euros. Il est vrai que le galériste consent un rabais de 15 % et s’occupe de la livraison (Douane incluse ?)
Le soir, aux Disco VIP, visons, diamants et champagne. Une nuée d’« escorts » vous tombent dessus comme la vérole sur le bas-clergé (Un peu de correction SVP, on est dans le beau monde !) des abeilles sur un pot de miel. Cinq à huit cents euros sont payables d’avance.
Pendant ce temps, à Risoul, on ouvre les « food-pack » fournis par le tour-operator, à un prix bien moindre que le Shopi local. À moins que l’on ne se fasse la sortie de fin de séjour autour d’un Menu Savoyard à la pizzeria du coin où l’on peut négocier une carte de fidélité pour profiter du tarif préférentiel de 2 euros le demi de bière. Plus tard, dans un appart. de 20 m2, on improvise une discothèque : sono, lasers, fumigènes et « rafraichissement » Le plus gros de la teuf se déroule dans les coursives de pas deux mètres de large. Elle est parfois interrompue par la visite des gendarmes qui appellent sans grande conviction à la modération. On se la joue sympa dans ce contexte.
Et alors ? Les folies en questions ?
À Courchevel, lorsqu’un milliardaire russe, proche du Président Poutine, est convaincu de proxénétisme aggravé, le Premier ministre français est sommé d’aller en personne à Moscou pour faire part de l’arrêt des poursuites et présenter les excuses de la France.
À Risoul, les gendarmes, devenus moins sympas, visitent les bouts de piste tranquilles où ils traquent le fumeur de joints jusque dans les bouquets de mélèzes les plus reculés. Les quatre Belges qui se sont fait épingler hier soir ont été conduits au poste. Prise d’empreintes et ouverture d’un fichier. Amende de 350 euros chacun.
C’est le prix qu’ils paient pour un séjour d’une semaine, voyage compris.
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Caricatural (à peine)
« Si je suis réélu, ma toute première décision sera de proposer une loi imposant une distance minimum entre un lecteur DVD et le poste de conduite d’un autocar ».
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Sur les traces du père Noé
La vigne de Philippe partait dans tous les sens…
À deux bouts de ficelle, cet hiver, je l’ai liée
Mais le Mistral furieux, de toute sa puissance,
S’est acharné un jour sur ce frêle espalier.
Privé de tout soutien, le pampre désespère
De pouvoir s’élancer quand viendront les beaux jours
Et puisqu’auprès de lui j’ai agi comme un père,
Ses brins entremêlés m’appellent au secours !
Guy
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Vous avez dit « fidélité » ?
Quand la caissière lui demanda : « Vous avez une carte de fidélité ? », la prude Pénélope eut du mal à choisir parmi la bonne dizaine que comptait son portefeuille…
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Rendons à Jules ce qui appartient à César
« Tout argot est métaphore, et toute métaphore est poésie ».
Gilbert K. Chesterton
À bientôt (?), pour un nouveau plongeon dans les vieilles paperasses.
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Lubrique
Contesté, hier à Cambridge, DSK a pris une porte dérobée.
(Les media)
Bien la preuve qu’elle était consentante !
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Un loup, pour se taper la cloche, Voyant radiner la cigogne, – Et maintenant, lui bonit-elle Moralité Prêtez la pogne à vos poteaux, |
Les Loups mangent gloutonnement. |
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Un rat d’Paname, un soir en douce, – Tu vas filer l’ train à mézique, Et d’auto, voilà nos deux potes Nos rats s’en foutaient plein la lampe, Nous radinerons en sourdine. En mettant les bouts en vitesse, |
Autrefois le Rat de ville Sur un Tapis de Turquie Le régal fut fort honnête, À la porte de la salle Le bruit cesse, on se retire : – C'est assez, dit le rustique ; Mais rien ne vient m'interrompre : |
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