Moralisation de la vie politique
Et s'il suffisait de supprimer la confiture ?
vues | Partager sur : |
Moralisation de la vie politique
Et s'il suffisait de supprimer la confiture ?
vues | Partager sur : |
Pour un peu d’apaisement entre deux effervescences électorales
The Alamo
John Wayne – 1960
vues | Partager sur : |
Tout… et son contraire
Hier soir, mon zapping avant extinction de la télé m'a fait passer sur une chaîne « Sport » qui diffusait des images du Rallye du Portugal. Des images époustouflantes d'une « spéciale » en ville.
Un circuit étroit, sinueux à souhait et même compliqué par un tremplin artificiel… Quel spectacle !
Accélérations fulgurantes au départ, épingle à cheveux à 180° négociée en dérapage, freinages tardifs, vrombissantes remontées dans les tours…
En pleine ville, avec d'heureux possesseurs de balcons installés aux premières loges. Je me suis un instant posé la question de savoir quel niveau de pollution sonore ils subissaient. Et s'ils trouvaient encore quelques traces d'azote et d'oxygène dans le mélange d'hydrocarbures, de particules fines de caoutchouc ou de plaquettes de frein qu'ils respiraient… Mais bon… ils avaient l'air d'apprécier.
Et puis je me suis dit qu'une organisation de Rallyes à ce niveau ne pouvait qu'avoir la bénédiction de la COP 21…
Tout comme le Grand Prix de Paris de formule E (comme électrique) qui se déroule (presque) en silence, où l'on travaille à ne plus avoir à changer de batteries à mi-course et où, luxe de précaution, des équipes de chercheurs s'activent à la mise au point d'un système de récupération des particules émises au freinage !
Je n'ai pas compris toute la logique du système, mais je promets de continuer à pratiquer la conduite éco-responsable prônée par nos gouvernements, et de ne pas abuser des grillades dans ma cheminée à feu ouvert, génératrices de particules fines…
vues | Partager sur : |
Le coup de torchon
Encore un Mot du Jour intégralement copié/collé. Mais il vient tellement à propos compléter celui d'hier…
Je suis ce matin en direct d'un champ de ruines. Celui laissé après le passage de l'ouragan Macron.
Entendez-vous, entendez-vous, le vent mauvais qui souffle sur la morne plaine des Républicains ?
Distinguez-vous, distinguez-vous, le blizzard glaçant qui traverse les paysages désertiques du Parti socialiste ?
C'est une vision de fin du monde qui apparait sous nos yeux consternés. Dévastation, saccage, razzia… On assiste à des scènes de pillage. On voit des scènes d'une violence inouïe. Des combats d'une rare brutalité entre Wauquiézistes et Soleristes, entre Ciottistes et Estrosistes, entre Barroinistes et Koscucio-Morizetistes.
Les socialistes sont laminés, détruits, à terre. Ils mangent la poussière. Ils ne savent plus s'ils sont dans la majorité ou dans l'opposition. Ils s'interrogent : « Qui sommes-nous, nous qui hier défendions la loi El Khomri pour nous opposer demain à des lois qui relèveront de la même doctrine ? ». La perplexité est à son comble, le flottement à son paroxysme.
De vieux chevaux de retour, excités par les lumières de l'insolite, tentent de participer à la parade, mais les pauvres rosses, dépassées, s'en vont mourir à l'écurie avant de pouvoir accomplir un dernier tour de piste.
Les Socialistes et les Républicains tentent de rivaliser d'esprit :
« Ce gouvernement n'est ni de gauche, ni de gauche », rigolent les uns.
« Ce gouvernement n'est ni de droite, ni de droite», gloussent les autres.
Mais personne n'a envie de rire. C'est la consternation, c'est la peur, c'est l'abattement.
La droite est en charpie. La gauche est en miettes. On ne peut pas tout décrire tant ce qu'on voit est insoutenable. Des scènes d'horreur comme il en existe après les typhons, les tremblements de terre. Les hommes sont devenus des bêtes. Certains se vautrent au pied du nouveau pouvoir pour réclamer de la soupe. Ils ont faim. Ils vont mourir s'ils ne sont pas nourris.
D'autres sont prêts à arracher les membres, à crever les yeux afin d'empêcher quelques malheureux d'accéder à la pitance. (…)
Une vision d'horreur surgit sous nos yeux inquiets.
Ce n'est pas la fin du monde. Peut-être la fin d'un monde…
vues | Partager sur : |
La phrase qui tue…
… Qui tue le soupçon de naïveté béate qui subsistait en moi. Qui réduit à néant toutes les leçons de « Morale et Instruction civique » dispensées quotidiennement par mes maîtres d'école depuis le Cours élémentaire…
C'est une voix « off » qui l'a prononcée au JT de 20 heures de France 2.
« Ils le suivent depuis longtemps,
ces fidèles en sont aujourd'hui récompensés ».
Ainsi, c'est une voix studieuse et appliquée qui a réduit la fonction ministérielle à une belle image que l'on finit par obtenir avec dix bons points, ou à la queue du singe qu'à force de contorsions on attrape au manège…
Une belle allégorie des mœurs politiques.
Jadis, les Grognards de la Garde se contentaient, dit-on, pour toute récompense, d'un pincement du lobe de l'oreille.
vues | Partager sur : |
Un p'tit coup de mou
Voilà deux semaines que Roselyne se fait tirer l'oreille pour apporter sa contribution hebdomadaire au « Dico du dimanche »…
Avant-hier encore, elle ne m'a gratifié que d'une midinette à l'étymologie incertaine et d'un bien mystique hiérarque…
Je crains un peu pour l'avenir de notre lexique, d'autant plus que ce dimanche, en fin de rubrique, notre auteure nous donne des nouvelles quelque peu alarmantes :
« Le Parti communiste est mort, le P.S est à l'agonie, le Front national est au fond du trou, Les Républicains tout au bord, et moi-même je ne me sens pas très bien ! »
Allez Roselyne !
vues | Partager sur : |
Une belle çonnerie !
Le Mot du Jour participe aujourd’hui à l'édification des jeunes classes qui, depuis 1997, ne se frottent plus à la chose militaire.
Alors, jeune pékin, sache que lorsque le journaliste te dit que le nouveau président de la République traverse la cour de l'Élysée sur l'air (sic) de Auchan, ce n'est pas qu'il soit sponsorisé par ton Centre commercial préféré, mais écoute plutôt :
vues | Partager sur : |
LES MOTS SAVANTS DE ROSELYNE
« NON MAIS T’AS VU COMMENT QU’ILS CAUSENT ? »
Roselyne Bachelot est une femme politique française et animatrice de télévision et de radio. Érudite et touche-à-tout, elle tient une rubrique dominicale dans Var-Matin « Signé Roselyne ». C'est de ces colonnes que sont extraites les entrées du « Dictionnaire des Mots savants de Roselyne ».
Les entrées en bleu caractérisent des mots qui, s'ils ne sont pas “savants” à proprement parler, trouvent leur place dans ce dictionnaire par leur rareté d'emploi en français moderne et/ou dont l'étymologie mérite d'être rappelée.
E
enclouure n.f de enclouer (ɑ̃.klu.e) v. transitif (1er groupe) : Piquer, par maladresse, un cheval jusqu’au vif avec un clou, quand on le ferre.
1. (Art vétérinaire) Mal d’un cheval encloué.
2. (Figuré) (Familier) Empêchement, obstacle, nœud d’une difficulté.
« Ni Virginia Raggi ni Donald Trump n'avaient pris la mesure de leurs postes (…). Il n'est pas douteux que Madame Le Pen ou Monsieur Mélenchon, s'ils étaient élus, seraient confrontés aux mêmes enclouures ».Roselyne-19/02/17
équanimité (e.kwa.ni.mi.te) n.f : (1572)
Du moyen français æquanimitas latin æquanimitas (« sentiments bienveillants ; égalité d'âme »)
1. Qualité d’une âme équanime, qui reste égale à elle-même, qui ne s’émeut pas facilement au choc des événements ; paix de l’âme ; égalité d’humeur ; tranquillité.
« L'avalanche quotidienne de nouvelles délirantes en provenance des hautes sphères du pouvoir politique et financier a fini par avoir raison de l’équanimité d'une certain nombre d'entre nous, … »
40 intellectuels dénoncent le bilan de François Hollande dans un livre. Propos recueillis par Laurent Nunez pour Marianne.net 10 Septembre 2016.
escobarderie (ɛs.kɔ.baʁ.də.ʁi) n.f : Subterfuge, action ou parole équivoque, simulation ou dissimulation adroite destinée à tromper sans mentir précisément.
Us. Vulg : faux-culterie
« J'aurais voulu ne pas parler du livre "Un président ne devrait pas dire ça…" mais le chambard médiatique rend cette escobarderie impossible »Roselyne-16/10/16
F
freluquet (fʁǝ.ly.kɛ) n.m : (XVIIe siècle) Dérivé de freluque (mèche de cheveux, variante de freluche).
1. (Arts) Petit poids en plomb qui sert, dans la fabrication des houppes, des glands, à retenir chaque brin pendant qu’on le passe et qu’on le fixe.
2. (Figuré) (Péjoratif) Se dit d’un homme petit, mince, chétif, sans apparence. Il se dit aussi d’un homme frivole, prétentieux et sans mérite, un godelureau.
« Ce freluquet-là! il en conte à toutes les femmes ».George Sand, Valentine, 1832.
« Le combat politique n'est pas fait pour les freluquets qui doutent d'eux-mêmes ».Roselyne-19/02/17
3. (Figuré) (Péjoratif) Se dit aussi d'un animal, fluet, fragile, petit.
Ces entrées ont été ajoutées à la version livre (en pdf) des ► Mots savants de Roselyne
(actualisez la page pdf s'ils n’apparaissent pas).
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
vues | Partager sur : |
Appel à témoins
Y a-t-il des cartes de fidélité dans les clubs échangistes ?
© Alex Vizorek
vues | Partager sur : |
Aujourd'hui, c'est « Arts plastiques »
L'excellent Kiro, dans le Canard de cette semaine, nous offre cette caricature tenant plus de la minutieuse eau-forte que du dessin de presse. Elle me rappelle les grandes fresques dont le grand Moisan nous gratifiait du temps de « La Cour » du grand Charles.
Mais je vous parle d'un temps que les moins de… Vains dieux, comme ça passe !
vues | Partager sur : |
Papy, raconte-moi 68…
Salut et fraternité à tous les soixante-huitards qui ont entendu ce matin Dany-le-rouge chanter les louanges de la loi « Macron »…
vues | Partager sur : |
Immunité présidentielle
Il risque d'y avoir affluence au Formule 1 de Varennes
vues | Partager sur : |
Pour installer une ambiance
« soirée électorale »
Il était une fois dans l'Ouest
Sergio Leone - 1969. Musique : Ennio Morricone
vues | Partager sur : |
Avant d'aller voter (ou pas)…
« Un parti, quel qu’il soit, n’a jamais raison en tout. Les notions philosophiques émises par Marx, Jésus-Christ, Gandhi ou le général de Gaulle, une fois appliquées par un comité directeur, se retrouvent confrontées aux lois éternelles de la société : celles où le faux-cul évince l’homme compétent, celles où le jaloux supplante l’homme intègre, celles où la bêtise, l’appât du gain ou la mesquinerie bousculent les meilleures volontés ».
Merci de nous le rappeler, Jean Yanne !
« On n’arrête pas la connerie ! » – 2010
vues | Partager sur : |
Le lendemain qui se chante
Après le débat télévisé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Décidément Charles Lecocq, auteur de “La Fille de Madame Angot”, occupe une grande place dans cette campagne électorale !
vues | Partager sur : |