Cette fois-ci, l'intention malveillante n'est pas évidente. Pour peu que l'on prenne son petit noir avec du sucre, on subodore la taquinerie au moment de tourner sa petite cuillère. Elle semble animée de curieux soubresauts quand on touille son breuvage. Et l'on comprend l'origine de ces facéties quand, une fois le caoua avalé, on découvre que le fond de la tasse épouse les contours d'une volute hélicoïdale semblable à l'empreinte en creux d'une coquille d'escargot. Qu'est-ce qu'il nous a encore pondu là ? (Le Designer, pas l'escargot…) À défaut de certitudes, on ne peut qu'échafauder des hypothèses. Si l’on en croit les publicités chères à George Clooney, la mode est aux dessins plus ou moins chargés de messages subliminaux formés par la mousse sur le café… Cette spirale aurait-elle pour objet de former une élégante volute chargée d'émotion à la surface du breuvage ? What else ? Plus pragmatique : et si quelque zélé gastronome passé par l’Académie du Café (si, si, ça existe) avait décrété le retour à l'odorant café-filtre d'antan ? Cette coquille alambiquée aurait-elle pour fonction de piéger les quelques grains de mouture passés à travers ? Plus sophistiqué : un diéséliste émérite m'explique que le tourbillon engendré par un tel tortillon favorise la vaporisation du carburant dans certains moteurs ultra-performants. Il s'agirait donc là de favoriser l'exhalaison des arômes. Une explication qui ira droit au cœur de ces nouveaux caféologues distingués qui, en matière de finesse d’odorat, tiennent la dragée haute à bien des œnologues de salon. Plus mercantile : cette forme en vis d'Archimède ne permettrait-elle pas un rapide lavage sous le jet de vapeur du percolateur plutôt qu'un long séjour au lave-verres ? Time is money… au bistrot aussi !
On le voit, les desseins du Designer sont aussi impénétrables que les voies du Seigneur… De plus, il ne peut s'éviter de nous jouer sournoisement un dernier petit tour à sa façon en réutilisant la sous-tasse à reliefs excentrés dont nous avons déjà expérimenté les déboires le 25 octobre 2017 !
Jeff nous a ramené cette curiosité de ses pérégrinations en vallée d'Azergues
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé dans CHAPITRE 3. À TABLE / LES CONTENANTS. ► La tasse à volute hélicoïdale Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
La ville aura changé plusieurs fois de contenu humain. On ne se souviendra même plus des gens qui se souvenaient encore des gens qui se souvenaient encore de moi. Les enfants de mes enfants auront eu des enfants qui se seront reproduits et ce sera cette génération qui alors vivra. Je vous parle d'un futur dont je me fous, dont je ne sais même pas s'il sera jamais mais je ne peux m'empêcher d'imaginer la gueule de cet univers lorsque j'en serai défalqué. Pour le moment, je peux encore voir, entendre et mes doigts sont assez agiles pour manipuler une tablette. Je fouille mon nuage internet. Je longe mon passé vécu avec tant de désinvolture qu'il n'a parfois laissé aucune empreinte dans mon cerveau. Il repose tout entier dans cette mémoire extérieure qui me survivra. Un passé vécu nonchalamment en crachant à la gueule de l'avenir. À présent, sur l'écran, je le traverse comme un touriste, visitant des jours d'autrefois oubliés d'avoir été vécus du bout des lèvres. Mon nuage est plus lourd que mon cerveau éphémère. J'ai traversé en somnambule les instants qui m'étaient dévolus. Je n'ai pas pris la peine de regarder, d'écouter, de respirer le temps à pleins poumons, d'essayer de le retenir pour en tirer la quintessence comme d'une bouffée de haschich.
Il n'y a pas eu de chanson du dimanche, dimanche dernier. Alors voici en rattrapage la chanson du dimanche… d'Avent. L'Avent précède Noël. Justement, François Morel a des reproches à faire au petit Jésus. Il l'a déçu…
Je cherche mes sou-sous pour payer ma botte de carottes au Marché Carrefour (oui, je suis les directives de Jacques All Good), quand la ménagère suivante, qui a fini de saturer le tapis roulant demande à la caissière l'hôtesse de caisse : – Y faut aller au bureau pour décagnotter ? (Ah ! Je vois que le correcteur d'orthographe est aussi perplexe que moi…) Décagnotter ? Ça à la consonance de « décaniller » de notre argot de colonie de vacances : décamper, déguerpir… Ou bien ce « cagnot » aurait-il une lointaine parenté avec le cagoince ? Et dans ce cas, pourquoi au bureau ? J'en suis là de mes recherches étymologiques quand la caissière rassure la cliente : – Non, non, vous pouvez le faire là ! Une réponse qui met à mal mes hasardeuses hypothèses ; puis elle enchaîne en dissertant sur le montant de sa cagnotte. Ce n'est qu'une vérification sur Wikipédia qui me prouvera que, si la fabrication du verbe « décagnotter » peut paraître novatrice, le substantif, quant à lui, garde toute sa légitimité : « Une cagnotte est une sorte de tirelire où des joueurs conviennent de déposer les sommes dues par ceux qui perdent ».
Un toit sur la tête pour affronter les intempéries en vallée d'Ossau
LN en vadrouille dans les Pyrénées atlantiques en 2007
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) des ► Boîtes aux Lettres dans Chapitre 7. Les enfants gâtés sous le titre Surprotégés en vallée d’Ossau. Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
Quand tu pars au boulot dans le petit matin glauque ce n'est généralement pas la grande euphorie… mais si en plus ta boîte s'appelle comme ça et qu'elle côtoie Pôle Emploi !
165 Chemin des Négadoux - Six-Fours-les-Plages - Var
Tombé sur Facebook sur cette image destinée à relativiser les mesures qui diabolisent nos petites voitures Diesel. Ça ne manque pas de pertinence…
Navires en mer le 14 11 2018 à 10h30 GMT sur une petite partie du globe, sud Europe et nord Afrique. Ils naviguent tous au fioul lourd, détaxé, consommation moyenne d’un tanker environ 300 T/jour.
… mais j'espère que le super tanker localisé grosso modo sur le lac Léman ne restera pas coincé sous le pont du Rhône…
verser des larmes de crocodile \vɛʁ.se.de.laʁm.də.kʁo.ko.dil\ locution verbale (se conjugue, voir la conjugaison de verser)
Contrairement à la croyance populaire, l’expression ne ferait pas référence aux larmes que le crocodile est réputé verser lorsqu’il dévore ses proies, mais se référerait à une ancienne légende gréco-latine selon laquelle les crocodiles du Nil attiraient les naïfs en gémissant.
Il ne manque pas une tuile, pas une rayure au store, pas un barreau aux fenêtres… Une précision quasiment suisse…
Normal à Challonges, en Haute-Savoie
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) des ► Boîtes aux Lettres dans Chapitre 2. Les Naïves sous le titre Propre en ordre à Challonges. Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
Les moines de Tibhirine sont bienheureusement inscrits à la promotion du 8 décembre de la Légion d'honneur de la chrétienté. Encore 7 noms à caser au calendrier…
Existe-t-il un Parcoursup pour accéder à cette prestigieuse institution ?