29 février 2020
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29 février 2020
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Le poids des mots… le choc de (belles) photos
C'est vrai que cette couverture de Paris Match avait quelque chose de théâtral…
Le Canard Enchaîné, lui, a su analyser l'image…
… et l'on se dit maintenant que la montre du policier, semblable à celles dont on trouve la publicité dans le magazine, pourrait bien être un opportun placement de produit…
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Comprenne qui pourra…
• En Chine, le pic d'épidémie du Coronavirus a été franchi. La contagion régresse
et en même temps on y construit pas moins de 18 hôpitaux spécialisés…
• Il n'y a pas lieu de fermer les frontières
et en même temps dans les trains qui desservent Milan, les employés doivent descendre à Modane…
• On n'en est pas à prendre des mesures de confinement
et en même temps on recommande de garder à la maison les enfants de retour d'Italie…
On nous cache tout, on nous dit rien
Jacques Dutronc - 1967
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N'oubliez pas, les gones !
C'est Mardi-Gras
– Mettre la farine en fontaine.
– Ajouter le sucre, le sel, le beurre ramolli, le sucre vanillé, la levure et les œufs entiers.
– Mélanger le tout du bout des doigts puis pétrir.
– Mettre la pâte en boule recouverte d’un linge et laisser reposer 30 minutes.
– Prendre des bouts de pâte de la grosseur d’une orange. Etaler sur une épaisseur de 2 mm environ.
– Couper des bandes de pâte détaillées en losanges.
– Faire une fente au milieu puis passer une pointe du losange dans le trou (facultatif).
– Faire frire rapidement à l’huile très chaude.
– Disposer dans un récipient avec papier absorbant et saupoudrer de sucre glace.
On peut ajouter à la pâte quelques gouttes de rhum et de fleur d’oranger.
La levure chimique peut être remplacée par de la levure de boulanger.
Ce ne sont pas des "oreillettes", ce ne sont pas des "merveilles", ce ne sont pas des "ganses" et encore moins des beignets…
Ce sont des bugnes !
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Si l'on en juge par cette photo à la une de Var-Matin qui organisait ce "grand débat", il s'est bien trouvé 250 à 300 personnes pour débattre face à ces 5 candidats…
Si l'on tient comme faisant partie du décor et de la claque les notables officiels, les colistiers, les militants, les colleurs d'affiches, leurs familles, parents et alliés… il ne devait pas rester grand monde pour apporter la contestation…
D'autant que l'invitation au public précisait :
– accès libre dans la limite des places disponibles –
Les réunions électorales devaient être bien plus "rock and roll" sous les préaux d'école de la IIIe République !
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Ça s'entend pas, ça s’écoute…
…pour public averti
Le chaud lapin
Parodie d'après Chantal Goya
Serge Llado
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En fait, j’voudrais dire…
Dans la saynète de François Morel que j'ai relayée sans vergogne hier, j'ai noté une réplique qui m'a semblé bien vieillote :
– M’en fous, t’es plus mon copain.
De nos jours, dès la plus tendre enfance, nos chers bambins montent directement au superlatif et à la moindre contrariété crachent comme un sortilège un démoniaque et très définitif
“J'te déteste !”
Cette détestable propension à l'emphase tragique a bien été relevée par maître François qui la place dès la réplique suivante :
– M’en fous t’as jamais été mon copain. Je te déteste trop…
Larousse
Détester v.t. (du latin detestari maudire)
Avoir de l'aversion pour; avoir en horreur; exécrer.
Elle déteste qu'on la contredise, la musique moderne
Il faudra bien qu'un jour je vous explique pourquoi je déteste le Larousse…
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Raté !
Naguère, si ce n'est plutôt jadis… le Mot du Jour se faisait un malin plaisir à rapporter les chamailleries de la cour de récré politique… L'occasion était vraiment trop belle cette semaine ! Maître François ne l'a pas laissé passer, lui.
Le professeur des écoles venait de sonner le début de la récréation… Comme chaque jour, les enfants étaient sortis de la classe dans un joyeux brouhaha et lui, était resté derrière son bureau. Ses collègues, ce matin là avaient en charge la surveillance de la cour. Tranquillement, le professeur des écoles effaça le tableau noir, sortit sa cigarette électronique, puis entrouvrit la fenêtre. Sans le vouloir, il surprit une conversation…
– Eh, y a Benjie, il a montré son zizi !
– C’est même pas vrai !
– Si c’est vrai ! C’est même pour ça qu’il vient plus à l’école. Il a été puni !
– C’est même pas vrai !
– Si, c’est vrai. Il voulait être délégué de classe, il veut plus y être. De toute façon il aurait jamais été élu délégué de classe.
– Si ! S’il aurait voulu, il aurait pu y être délégué de classe.
– Même pas vrai ! Personne voulait voter pour lui ! De toute façon, Benjie, c’est un crâneur. Même les filles elles voulaient pas voter pour lui ! Benjie c’est un crâneur ! Benjie c’est un crâneur !
– T’en sais rien de toute façon ! Toi non plus tu vas pas être élu, toi aussi t’es un crâneur !
– Et en plus Benjie il a montré son zizi ! Benjie il a montré son zizi !
– De toute façon t’es qu’un gros pépère qui pue du derrière.
– Sui qui l’ dis qui y est !
– T’es qu’une grosse patate pourrie.
– Sui qui l’dis qui y est !
– M’en fous t’es plus mon copain.
– M’en fous t’as jamais été mon copain. Je te déteste trop… T’es qu’un prout qui sent des pieds !
– Toi aussi t’es qu’un prout qui sent des pieds. Si je veux, je m’en fous, je dirais des trucs que je sais sur toi qui sont pas très joli monsieur gros prout qui sent des pieds !
– Rapporteur !
– J’m’en fous, je dis ce que je veux !
– Benjie il a montré son zizi ! Benjie il a montré son zizi !
Le professeur des écoles sourit, il en avait assez entendu. Ces conversations enfantines, somme toute inoffensives, anodines, récurrentes, elles étaient, ni plus ni moins, le quotidien des cours de récréations. Il ne fallait pas s’en alarmer, ni leur donner trop d’importance. Le mieux que les adultes avaient à faire, c’était ne pas s’en soucier… En refermant la fenêtre de la classe, le professeur des écoles s’aperçut de sa méprise. Il n’y avait pas d’enfants sous la fenêtre, c’était juste la rumeur d’une journée dans la vie des plus importants responsables de la politique française…
– Benjie, il a montré son zizi
François Morel
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Pour ne pas rendre copie blanche…
En panne d'inspiration, le Mot du Jour sous-traite à une célébrité locale
et fait, sans chauvinisme aucun, l'apologie de “la plus belle rade du monde”…
Yves Pujol du groupe "Aïoli" – " À Toulon aussi "
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Théâtre de Boulevard
Le Mot du Jour récidive
Le bureau présidentiel à l'Elysée.
Le Président reçoit la Ministre de la Santé. Ambiance informelle d'un vendredi soir.
Le Président
Alors Agnès ? On voit le bout du tunnel ?
La Ministre (modeste)
Ça avance, Monsieur le Président, ça avance
Le Président (enjoué, presque amical)
Comment ça, ça avance ? Mais vous avez des résultats ! La réforme des retraites sera entérinée avant le printemps, on n'entend plus parler des Urgences, le Coronavirus a été arrêté à la frontière et il y a bien une semaine qu'on n'a pas vu d'infirmières dans la rue ! Vous avez fait un ex-cel-lent boulot !
La Ministre (elle ouvre de grand yeux étonnés)
Mais il me faut encore mettre un terme à la fronde des Chefs de Service…
Le Président
Ce n'est pas un problème. Ils sont presque tous Professeurs… la solution est simple : je refile le bébé à Jean-Mi (chel Blanquer), il a l'habitude de traiter avec eux. Il règlera la question avant les prochaines vacances. Il a le temps maintenant que le nouveau Bac est sur les rails et qu'il a élagué ses d'effectifs !
La Ministre (admirative)
J'avoue que je n'y avais pas pensé, Monsieur le Président…
Le Président
Bien. Maintenant que les missions urgentes du Ministère de la Santé ont trouvé leur épilogue, vous êtes tout à fait libre de passer à autre chose, n'est-ce pas…et puis vous allez vous ennuyer à gérer les affaires courantes… (flatteur) Vous avez une tout autre envergure… Je vous vois un destin Agnès, un destin !
La Ministre (rosissante)
Oh ! Monsieur le Président… Je ne présenterai jamais contre vous !
Le Président (avec son sourire carnassier)
Mais non, Agnès, mais non ! Je pense à vous pour un poste plus en vue
La Ministre (des étoiles dans les yeux)
Vous ne pensez tout de même pas à Genève, Monsieur le Président ?
Le Président
Je ne vous vois pas dans la grisaille administrative de l'OMS ! Vous y perdriez votre temps. Mais PARIS, Agnès ! PARIS vous est offerte
La Ministre (qui tombe de haut)
Mais j'ai déjà refusé… Et puis… vous avez pris d'autres dispositions…Monsieur le Président
Le Président
(courroucé, le sourcil en accent circonflexe)
Ah, ne me parlez pas de ce de Benjamin !
(Plus calme)
Avec vous, au moins, j'espère être tranquille de ce côté-là !?
La Ministre
(timide, en regardant la pointe de ses escarpins, elle bafouille)
Ben… C'est-à-dire… Oui… Non… mais il doit y avoir prescription…
Le Président (il se prend la tête entre les poings)
Ne me dites pas que…
La Ministre
(avec un sourire embarrassé en coin)
Oh non, bien sûr… Mais vous savez, avec ces vieilles légendes de bizutage de salles de garde… On n'est jamais sûre de rien…
Dessin de Dubout
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Le grand air du dimanche
L'air de la calomnie
Le Barbier de Séville - Gioacchino Rossini - 1816
Acte 1 – Scène 8
Basile :
– La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien...
Beaumarchais
Xavier Depraz (Basile) en 1956
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Souvenirs
Le Mot du Jour de mercredi dernier à réveillé d'autres mémoires… bien vives, elles…
En Corrèze
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Saint Valentin
En bref :
– Fendre le cœur
– Laisser mariner
– Mettre sur les charbons ardent
– Servir des salades
– Consommez sans tarder
A table !
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« Flygskam » *
… Comment on la calcule sa part autorisée ?
Paris-Match 06/02/20
* Flygskam : voir la vidéo.
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Mémoire artificielle
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