Le Mot du Jour (à la lanterne !)
Déjà !
Oui, déjà, car l’on est à trois semaines de Noël et je n’en ai encore pas croisé un ! Est-ce un effet, pour une fois bénéfique, du réchauffement climatique ? Une heureuse retombée de la crise monétaire ? Un regain inespéré du sens de l’esthétique ?
Aucun corps désarticulé de hideux Père Noël en plastique ne pendouille encore aux façades d’alentour ! Ces pendus pathétiques torturés par les vents ou dégoulinants sous la pluie ne devraient pourtant pas tarder à transformer la moindre résidence en allée du Jardin du roi Louis…
Mais fussent-ils raidis par le gel, aucune mandragore ne poussera au pied de ces dérisoires gibets !
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2 commentaires
Commentaire de: michele [Membre]
Commentaire de: blanchard [Visiteur]
Plaidoirie bien entendue !
J’admets bien volontiers que la laideur (subjective) et la profusion de ces décorations impersonnelles m’avaient empêché d’en ressentir la dimension émotionnelle !
Un autre mécréant.
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Vous rappelez vous des “doudous” des petits enfants, ces choses informes, laides, jamais très propres (car ils “ne sentiraient pas bon").
Et pourtant de quelle tendresse font-ils l’objet ? Ils représentent la sécurité, le soutien, l’amitié, la confiance.
Eh bien, il me semble que ces pères noël représentent aussi un retour en arrière, à une époque où nous pouvions tout espérer, tout croire, où nous étions heureux, dans un environnement qui nous était cher. Quelle importance s’ils sont laids, il faut les voir avec les yeux d’enfants que nous sommes encore un peu au fond de soi, (du moins je l’espère pour vous). Ils sont un peu d’espoir que Noël peut encore représenter quelque chose, même si comme moi, on n’est pas croyant !
Enfin voilà, c’était ma plaidoirie en faveur des pères noël, tordus, bossus qui pendent aux fenêtres.!!!!