Il y a quelque temps, c'était le 14 mars, je soulignais le travail de fourmi entrepris par Jeff, notre Blog-master, qui veille, entre autres choses, à ce que les vidéos du Mot du jour ne s'évaporent pas dans l'infini espace-temps du Web.
« Elle avait des tout petits tétons Que je tâtais à tâtons, Ton ton tontaine »
Avaient été modifiées pour devenir :
« Elle avait un tout petit python Que je tâtais à tâtons, Ton ton tontaine »
Pour savoir ce qu'il voulait dire par là, je suis parti en exploration de l'argot de l'époque. Mais la solution est bien plus simple :
Arrivé à cette rime, Maurice Chevalier portait l'index à son nez pour indiquer ce qu'est le piton.
Mais si je n'ai pas trouvé, et pour cause, d'explication argotique à ce « piton », j'ai en revanche mis au jour une leçon d'argot parigot qu'il serait bien regrettable de ne pas vous faire partager :
@Guy. Bien sûr, tu as raison. La version non live ne m’a pas permis de voir le geste vers le nez et d’autre part j’ai pensé que le mot nose (nez, lui aussi) était dans la chanson, alors qu’il n’était que dans le préambule en anglais. C’était stupide, je le reconnais, puisque la chanson est en français. Mes recherches, aussi infructueuses que les tiennes sur ce piton, m’ont conduit à me fourvoyer sur la piste du python, que l’argot qui ose tout aurait assimilé au boa, qu’arboraient les dames de l’époque. Le fichier de sous-titres a été corrigé. Merci pour ta vigilance.
@ Jeff : A première lecture, me laissant abuser par le python, j’avais moi aussi pensé au “boa” qui, par sa proximité avec le décolleté de la dame, aurait bien pu suggérer le téton tentateur… Mais ta notule m’a surtout donné prétexte à digression vers l’argot de l’époque. Amitiés
@Guy. Bien sûr, tu as raison. La version non live ne m’a pas permis de voir le geste vers le nez et d’autre part j’ai pensé que le mot nose (nez, lui aussi) était dans la chanson, alors qu’il n’était que dans le préambule en anglais. C’était stupide, je le reconnais, puisque la chanson est en français. Mes recherches, aussi infructueuses que les tiennes sur ce piton, m’ont conduit à me fourvoyer sur la piste du python, que l’argot qui ose tout aurait assimilé au boa, qu’arboraient les dames de l’époque. Le fichier de sous-titres a été corrigé. Merci pour ta vigilance.