D’accord, l’épithète est maladroite. Mais ils veulent peut-être dire qu’ils ne souhaitent pas intégrer la morale religieuse aux programmes. C’est plutôt bien, non ?
En fait, je crois qu’ils veulent rétablir ce que l’on appelait autrefois, l’éducation civique. Mais ils ont dû oublier cette appellation. Ou ils la trouvent ringarde. On n’éduque plus maintenant, monsieur !

Je pense qu’avant tout, il faudrait “apprendre” la morale aux hommes (et aux dames) politiques. Quels mauvais exemples montrent-ils aux écoliers !
L’éducation civique comme de notre temps : oui !

A la réflexion, je me demande si dans les programmes ça ne s’appelait pas plutôt “instruction civique". Qu’importe. Le mot instruction est encore plus dévalorisé. Et en Alsace, il me semble que l’enseignement religieux est toujours obligatoire dans les classes élémentaires et au collège. Sauf dispense demandée par les parents. Dans ce cas, l’élève subit à la place un cours de morale “tout court", comme dit Guy..

Y aurait-il donc deux morales ajustables aux convictions de chacun ?
Du temps de la rue Tissot, Jeff, il s’agissait bien de morale. L’instruction civique ne nous a été dispensée qu’à partir de la 6° par ce bon M. Constantin. Quant à l’Alsace, son régime sous Concordat lui permet de prendre bien des libertés avec le troisième terme de notre devise nationale !

Effectivement, la morale était complètement différente de l’instruction civique. D’autre part, même si l’on n’est pas croyant, ce qui est mon cas, on est bien obligé d’admettre que notre morale est d’origine chrétienne, donc il me semble que les termes : morale laïque , laissent une porte ouverte à d’autres morales que celle qui est la nôtre depuis des millénaires . C’est dommage parce que je la trouve très bonne !!!

@ Michèle :
D’accord dans les grandes lignes.Mais dans cette appellation, je perçois le terme “laïque” comme un chiffon rouge agité devant ceux (œcuméniques) qui veulent faire passer la laïcité pour un instrument du (de leur) diable.
P.S. : dans mon post précédent j’avais pris mon désir pour réalité et “fraternité” n’a pas encore été remplacé par “laïcité” dans notre devise nationale.
Mais je m’emballe, je m’emballe…