Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse

Résumé de l’épisode précédent :
Dans l’euphorie de la victoire (on va dire ça comme ça…) Abram a des visions de l’Éternel qui lui renouvelle sa promesse de cadeau d’un pays avec une longue descendance en prime.
Pour formaliser le contrat, Abram se livre à un sanglant destroy à l’éta­ble qui finit avec des visions d’incendie d’Apocalypse. À la fin de tout ça, il est bien sûr que L’Éternel tiendra ses promesses…
(Notez que le style biblique commence à m’imprégner : à preuve ce « il » bien ambigu dans la dernière phrase ) 

13 – Première G.P.A. et apparition de l’échographie

L’histoire se déroule à peu près comme prévu, mais il y a un hic : Saraï, la légitime à Abram, ne peut pas avoir d’enfant. L’Éternel a pourtant spé­cifié : une descendance « de tes entrailles ».
(Ça me fait drôle de parler d’entrailles pour la semence d’un homme, mais bon, Daniel Balavoine l’a bien fait aussi…)
T’imagines, Saraï, comme elle doit culpabiliser vilain ! Faudrait pas que toutes les bonnes choses radieuses promises leur passent sous le nez pour une mauvaise raison d’ovaires paresseux ! Elle doit bien se rendre compte aussi que tout ça ne fait pas vraiment l’affaire de son Jules.

Alors, brave femme, elle goupille une solution pas très catholique mais qui devrait arranger le coup. Sa dame de compagnie, Agar, une Égyptienne est plutôt pas mal.
Voilà comment Saraï va vendre sa salade à Abram : « Je suis stérile. C’est Dieu qui l’a voulu mais com­me moi je veux des gniares, sois gentil, va donc faire deux doigts de cour à ma bonne Agar, allez, steuplé Abram ».
Ce que femme veut… Agar se retrouve enceinte rapido mais, avec du ventre, elle prend aussi la grosse tête. Toute fiérote la servante, elle la ramène devant Saraï, lui fait plein de na-nanère dans le dos…
Saraï en peut plus des sarcasmes de sa bonniche. Pour la bonne forme elle prend l’avis de son mari et elle te vire la gourgandine recta.

On retrouve Agar errante près d’un point d’eau, dans le désert. (Quand je dis « on », c’est plutôt un cerbère du Très-Haut, avec des ailes collées aux omoplates). Il sermonne la gami­ne
(c’est qu’elle nous ferait foirer tout notre beau plan, cette tepu !).
En substance, il lui dit : « Écoute, une fugue comme ça, en plein désert, et enceinte en plus, c’est pas tenable. Tu vas retourner chez ta patronne. Tu lui fais des excuses, tu te mets plus bas que terre ; c’est un mauvais moment à passer mais basta ! Et puis comme mon patron à moi Il t’a à la bonne, je vais te bonnir la suite : Tu vas avoir un garçon. Tu l’appelleras Ismaël. Têtu comme un âne rou­ge, il aura du caractère le bougre, mais il en aura bien besoin pour tenir tête à ses frangins ! Et puis le Boss te concocte une de ces des­cen­dan­ces, je te dis que ça ! »
On sait pas trop comment s’est passé le retour au bercail de la fu­gueu­se, mais c’est comme ça qu’Abram a eu un fils.

C’était la Génèse  – 16

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