Ma bible au premier degré – Saison 1 – La Genèse
Résumé de l’épisode précédent :
C’est la compétition entre les sœurs pour le cœur de Jacob. À l’occasion elles se le partage quand il y a un avantage à en retirer. Au score final Léa l’emporte par six fils et une fille contre un fils pour Rachel. Peut-être un peu las de ces histoires de bonnes femmes, Jacob se met en tête de retourner au pays. Laban se résigne à le laisser partir. Au partage du troupeau ce roublard de Jacob finit par entuber le vieux. Il est maintenant prêt à tailler la route, plein aux as.
29 – Une famille (presque) sans histoires.
Bon. C’est un peu tendu entre Jacob et Laban & fils. Un brin de mauvaise foi et Jacob explique aux deux sœurs que l’histoire des moutons tachetés c’était rien que la volonté de Dieu. Du coup, s’estimant lésée, Rachel va dérober les actes de propriété du père et ils mettent les bouts.
Laban et ses fils les course. Explications. Perquisition. Chou blanc : Rachel prétexte ses ragnagnas pour garder les papiers planqués sous elle. Intouchable, qu’elle est, l’impure ! Ça finit par s’arranger. On fait une bonne bouffe en se promettant de pas se taper dessus à l’avenir et Jacob reprend la piste avec les précieux théraphims (c’est comme ça qu’on appelle les titres de propriété), les deux sœurs et le troupeau.
C’est bien beau de rentrer à la maison le cul cousu d’or, comme le tonton Cristobal de Pierre Perret, mais Jacob appréhende quand même un peu la confrontation avec son frère Esaü.
Il envoie des éclaireurs pour tâter le terrain. À l’écoute de leur compte-rendu, pour amadouer Esaü au cas où celui-ci n’aurait toujours pas digéré son plat de lentilles, il envoie devant lui ses cow-boys escortant plusieurs vagues de son troupeau en guise de cadeau. Allez, je t’en fais le détail, juste pour te rendre compte : deux cents chèvres, avec leurs vingt boucs ; deux cent brebis, avec leurs vingt béliers ; trente chamelles allaitantes ; quarante vaches et leurs dix taureaux ; vingt ânesses et leurs dix ânes. Devait se sentir drôlement péteux, Jacob, pour se fendre d’un tel présent !
Jacob et toute sa famille traverse le gué de Jabbok (frontière du pays de Canaan ?) pour passer la noye, et là il lui arrive une aventure douloureuse. Il se fait agresser par un homme et une castagne sauvage se prolonge toute la nuit. Il y gagne une luxation de la hanche qui lui ôtera à tout jamais, à lui et ses descendants, le goût du haut de gigot. Au petit jour, l’agresseur s’avère être un ange, un envoyé de Dieu, comme qui dirait Dieu lui-même. Une bonne dérouillée, c’était le tarif pour rentrer en grâce. Et Jacob mérite désormais de s’appeler Israël.
C’était la Genèse – 30 – 43 à 43
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Commentaire de: guy [Membre]
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