Pour la bonne cause
Si j'étais Monsieur Escota (ou Monsieur Aréa, ou…) je renouerais avec mes copains des ministères (ceux-là mêmes qui m'ont bradé la poule aux œufs d'or qu'ils avaient élevée avec vos impôts). Ce serait bien le diable si, en contrepartie de quelques menues compensations, je n'arrivais pas à obtenir d'eux l'autorisation de mise en place de quelques panneaux routiers sur mes barrières de péage.
Ceci fait, je crée une start-up sur le concept des très en vogue food-trucks : Les Chain's trucks.
Il me faudra investir dans un semi-remorque d'occasion de vendeur d'outillage (ça doit se trouver pour pas cher) plein de chaînes à neige de toutes dimensions. Il me reste à stationner cette boutique ambulante sur une aire judicieusement aménagée en amont des péages stratégiques pour me faire les fouilles en or ! Avec une politique de prix low-cost, je pourrai même passer pour le bienfaiteur de l'humanité qui à réussi à éviter aux « naufragés de la route » les affres de « l'enfer blanc ».
Pour un partenariat gagnant-gagnant avec l'État, je m'engagerais à ne pas faire intervenir mes déneigeuses avant une couche minimum de 5 cm de neige. Il suffirait alors qu'une escouade d'archers du roi s'en aille rançonner les contrevenants en perdition pour arrondir la cassette…
Ça mériterait bien une médaille, non ?
Si ce Mot du Jour venait à tomber sous les yeux de Monsieur Escota (ou Monsieur Aréa, ou…) qu'il n'oublie pas mes petites royalties. Merci.
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