Déjà vu…
Après la victoire du Non (Oxi) au référendum grec.
Oui, déjà vue, cette scène classique du film noir… Elle se passe, au choix, dans une boîte de nuit très jet-set ou dans la salle de jeux d'un Casino de luxe. Paillettes, champagne, Zahias… Quatre ou cinq parrains de gangs, truands chevronnés, invitent à leur table de poker un naïf quidam égaré là, attiré par les flonflons de la fête. Le pauvre type, tout éberlué qu'on lui fasse une place en si rutilante compagnie, se retrouve à suivre un jeu dont les mises dépassent de loin les enjeux qu'il risque d'habitude à la belote avec ses copains de bistrot… Grisé d'être ainsi admis à jouer dans la cour des grands, notre bonhomme y laisse sa chemise, bien sûr !
Et les quatre ou cinq machiavéliques gangsters, faisant preuve d'une désarmante générosité, d'avancer et d'avancer encore des sommes que notre minus n'aurait jamais gagné en une vie de travail à l'usine. Sa dette est incommensurable… Dette de jeu, dette d'honneur ! Il aura beau remplacer son entrecôte par du haché Picard, changer sa Mégane pour une Dacia d'occasion et même brader quelques bijoux de famille, jamais il ne pourra rembourser. C’est la ruine. Il est fini…
À moins que…
La suite dans « Les Echos » ou à la rubrique économie de ton Figaro habituel…
vues | | Partager sur : | |